Du haut des montagnes des zekara .
Montagnes surplombant la vallée ;
tel un lion scrutant le piémont ;
ou un aigle qui guet sa proie ;
du sommet d’un mont.
Chaine sans chênes ;
Usée par l’érosion ;
le facteur temps ;
et les catastrophes qui s’enchainent.
Jadis ; les montagnes couvertes
De neige l’hiver ; et même en été
reste des traces dans les crevasses ;
quelle splendeur pittoresque.
Les ogres habitaient les cavernes ;
C’est dans les mythes et les histoires ;
Que racontaient nos grands-mères ;
Avec tout les mystères nocturnes.
Dans la foret voisine ;
la déforestation se poursuit ;
À l’insu de l’ayant droit ;
L’écologie n’est qu’une vitrine.
Dame nature demande au secours ;
Les gardes agissent en lenteur ;
Et rependent en chœur ;
La procédure est en cours.
Chapeau à nos alleux ;
Qui ont subsisté aux fluctuations diverses ;
Et ont préservé le patrimoine forestier ;
Loin des réseaux mafieux.
La continuité est de rigueur ;
La génération présente sera intransigeante ;
Et taxera de complicité ;
L’inaction des soit disant protecteurs.
Ps : poème écrit a l’occasion de la journée internationale de l’environnement ( le 05 juin 2012).
Dédié a mon frère ; ramadane mesbah idrissi .
Aucun commentaire