LE CHANT DE LA VIE. Dédié à toutes les grandes plumes et à tous les fidèles lecteurs d’OUJDACITY.
Souvent, du fond de mon désespoir,
j’entends une voix consolante et amie,
me crier de ne pas perdre tout espoir
et de chanter le doux chant de la vie.
Je t’aime, ô vie ! Je t’aime !
Pourtant, parfois, tu m’écœures et m’effraies.
Moi, je change sans arrêt
et toi, tu demeures toujours la même.
Vie tant aimée et tant détestée,
j’ignore tout de toi en vérité,
sinon que ta beauté m’enchante
et que ton étrangeté me hante.
Il y a des gens qui te haïssent, qui te méprisent même.
Peut-être est-ce par trop d’amour ?
D’autres veulent mettre fin à leurs jours,
bien que tu demeures toujours leur espoir suprême.
Comme une femme bien-aimée, je t’ai épousée, ô vie !
Pour le meilleur et pour le pire.
Et semblable à un drame et à une comédie,
tu me fais tantôt pleurer, tantôt rire.
Vie, tu es un paradis méconnu où nous sommes tous réunis ;
mais nous ne voulons pas le savoir,
sinon, demain, la terre entière chanterait victoire
et deviendrait un véritable paradis.
O vie ! Tu as ce charme indéfini,
qui est à l’existence ce que le parfum est à la fleur,
ce que la saveur est au fruit ;
car ce n’est pas le tout pour une fleur,
que d’être constamment fraîche et belle.
Ce n’est pas le tout pour un fruit que d’être beau.
O vie ! Chaque nuit consumée, chaque jour nouveau,
font naître en moi l’espérance invincible d’une ère nouvelle.
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A la lecture, j’oserais dire que mon cher professeur a toujours le cœur comme un bourgeon, qui a la patience de croire en la belle saison.
Si les rêves n’existaient pas,la vie semblerait bien morte, d’ailleurs les rêves que l’on invente patiemment jour après jour, font partie de l’avenir que l’on ne connait pas.
Cela me réjouit de retrouver mon professeur, qui m’ a inspiré l’usage intelligent de la langue française.