Sahara/ONU : la sangsue et le parasite prédateur à découvert
Sahara/ONU : la sangsue et le parasite prédateur à découvert
Suite à la décision souveraine et légitime du Maroc de retirer sa confiance à l’Envoyé Spécial du Secrétaire Général de l’ONU au Sahara occidental, Monsieur, Christopher Ross, nombre de pays ont réagi et les médias internationaux en ont fait un tabac.
Sans revenir sur la position des membres, permanents et non permanents, du Conseil de Sécurité (C.S) pour lesquels seul le plan d’autonomie marocain reste l’unique proposition réaliste sur la table des négociations et constitue la base sérieuse et crédible d’une solution dans le cadre des Nations Unies, il est à souligner la réaction de la partie intéressée qu’est, par défaut et opportunisme, l’Algérie.
Si tous les pays membres du C.S ont pris note de la déclaration du Maroc ; qui retire sa confiance à Monsieur Ross et appelle à un règlement rapide de ce conflit artificiel sous l’égide des Nations Unies, conformément aux résolutions du Conseil de Sécurité, l’Algérie, comme à l’accoutumé, a jugé cette décision d’infondée et d’arbitraire.
Elle renouvelle même son soutien aux efforts inlassables menés par Monsieur Ross pour résoudre le problème du Sahara Occidental, en réaction aux vives critiques du Maroc.
De partie intéressée, l’Algérie devient donc, par cette déclaration, partie concernée et confirme, si besoin est, que le conflit du Sahara est donc bel et bien un conflit artificiel créé et dirigé par l’Algérie contre le Maroc par l’entremise d’une poignée de sécessionnistes sahraouis à sa solde et d’une population sahraouie qu’elle séquestre impunément depuis plus de 36 ans dans les camps de la honte de Tindouf sur son territoire
Pour mémoire l’Algérie avait réagi au quart de tour contre le médiateur onusien, Monsieur Peter Van Walsum, lorsqu’il était arrivé à la conclusion et je cite : « que l’indépendance du Sahara n’est pas une option réaliste. »
Cette déclaration de Monsieur Van Walsum consistant à mettre en parallèle la réalité politique et la légalité internationale, avait hérissé, en son temps, les dirigeants algériens, l’accusant de favoriser la position marocaine, obtenant ainsi sa démission.
Aujourd’hui, c’est le même scénario qui se répète, mais dans le sens inverse. Cette fois, c’est Monsieur Ross qui manque à cette impartialité si nécessaire dans ce dossier.
Si Monsieur Van Walsum avait exprimé son opinion en son âme et conscience à l’époque, il n’en est pas de même pour Monsieur Ross.
En effet, la décision marocaine a été prise après la découverte de preuves flagrantes de sa partialité et de son tropisme en faveur du polisario et de l’Algérie. Elles seraient liées intimement à des relations plus que douteuses qui lieraient Monsieur Ross à de grandes entreprises américaines qui ont pignon sur rue en Algérie, notamment dans le domaine des hydrocarbures.
Ces liens solides ont été tissés avec les hommes d’affaires algériens, dont la majorité appartient à la junte militaire, durant son passage en tant qu’Ambassadeur des Etats-Unis en Algérie. De plus il serait actionnaire dans une multitude d’entreprises en Algérie. C’est dire son penchant très intéressé à favoriser l’Algérie et ses protégés rémunérateurs du polisario
Je rappellerais que depuis fin avril 2011, Alger avait été interpellée par la résolution onusienne 1979 pour ouvrir les camps de la honte à Tindouf afin que la vérité soit dévoilée sur la situation des séquestrés marocains sahraouis.
Mais ignorant toutes les déclarations du Secrétaire Général de l’ONU et les résolutions onusiennes, Alger a continué à s’activer à élaborer par l’entremise du «groupe des amis du Sahara occidental» un projet de résolution allant à l’encontre de celle décrétée par l’ONU. Une entorse au droit international, voire la substitution au Conseil de sécurité est dans ce cas précité plus qu’avérée qui favorise une situation institutionnalisée de reniement des droits humains dans les camps des séquestrés de Tindouf.
Une situation plus qu’alarmante qui interpelle la communauté internationale. Dernier cas de violation grave des droits humains dans ces camps est l’assassinat récemment de Bechri Sid Ahmaed Zein et des trois autres personnes dans une demeure sise à Bir Mogreine.
Sa famille, établie dans ces camps de Tindouf, a d’ailleurs adressé une lettre au secrétaire Général de l’ONU, à Monsieur Ross ainsi qu’à plusieurs organisations internationales des Droits de l’Homme dans laquelle elle sollicite la protection contre les exactions du polisario et une enquête sur les circonstances de ces meurtres.
Cette famille, victime de violations de ses droits humains élémentaires a décidé d’organiser un sit-in devant le siège du HCR à Rabouni.
Par ailleurs, il est clair pour tout observateur averti que le soutien d’Alger à Monsieur Ross est synonyme d’internationalisation du conflit, au vu des événements qui prévalent dans la région du Sahel. Nul besoin d’entrer dans les détails, étant donné que les multiples déclarations des uns et des autres servent des intérêts d’ordre énergétique.
Aujourd’hui, le règlement de ce différend régional algéro-marocain, car il s’agit bien d’un différend algéro-marocain, est plus que jamais nécessaire et urgent en raison des défis sécuritaires croissants qui secouent la zone sahélo-saharienne.
En Conclusion, pour toutes ces raisons, Monsieur Christopher Ross, a failli dans sa mission de médiateur pour une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable de la question du Sahara marocain, embourbant le processus et occultant le calvaire des séquestrés dans les camps de Tindouf.
Le carton rouge que viennent donc de lui brandir le Maroc et le peuple marocain est légitime et souverain.
Quant au rôle maléfique de l’Algérie dans ce dossier, on pourrait le résumer comme suit : l’annonce par le Maroc du retrait de sa confiance à Monsieur Ross, a fait sortir imprudemment Alger du bois. Les officiels algériens ont aussitôt réagi à contre-pied de la position de Rabat. Une réaction qui trahit le rôle de réel protagoniste que joue Alger dans ce conflit régional, par Polisario interposé.
L’Algérie est donc bien le parasite prédateur et Monsieur Ross la sangsue invitée dans ce dossier du Sahara Marocain.
1 Comment
dorenavant,le maroc doit avant toute negociation au futur,imposé ces conditions qui sont:l’ouverture des camps de la honte au observateurs de l’onus et au ong internationale et exigé le recensement des sahraouis,sinon stop a ces pourparlers bidon et de perte de temps,parceque ont a ras le bol de cette comedie et mettre l’algerie devant la realité de ces intentions nausebonde.