L’Algérie : ce mauvais voisin!
La politique marocaine envers l’Algérie se caractérise par un peu trop de souplesse toute proche de la mollesse que les gouvernants algériens interprète pour de la faiblesse ou même de la crainte. En effet, plus le Maroc parle de rapprochement avec son voisin et d’ouverture des frontières terrestres entre les deux pays, plus l’Algérie se fait arrogante et dédaigneuse. Ce qui fait revêtir aux initiatives du Maroc d’ouvrir des voies nouvelles de dialogue dans le but de résoudre certains problèmes d’intérêt commun des allures de mendicité déguisée en volonté de résolution de problèmes communs aux deux pays. Depuis la montée au pouvoir du gouvernement actuel marocain, combien d’émissaires ont été dépêchés à Alger pour faire comprendre aux dirigeants aux commandes dans ce pays et qui se réclament du FLN la nécessité de plier les pages sombres du passé et d’ouvrir une ère nouvelle fondée sur la valorisation des intérêts communs des deux pays et qui est par conséquent profitable aux deux peuples. Mais l’Algérie qui n’a pas de passé plus lointain qu 1962 pour prendre du recul et de l’élan pour y revenir puiser la sagesse que dictent les besoins mutuels de deux pays voisins afin d’aller de l’avant, côte à côte et la main dans la main vers un avenir meilleur, s’enferme dans une politique de négation installée par le FLN depuis l’indépendance de ce pays à l’égard du Maroc.
L’Algérie interprète mal donc la volonté des Marocains d’ouvrir les frontières entre les deux pays : l’ouverture des frontières signifie l’ouverture d’une nouvelle ère de détente et de coopération après des années de conflits qui ont marqué les relations diplomatiques des deux pays dits à tort des pays frères. Les Algériens, convient-il de le souligner n’ont jamais été les bons frères des Marocains à cause de la politique du FLN qui a tout fait pour éloigner les uns des autres en les séparant par une frontière qui ne se trouve que sur les cartes géographiques des écoliers. Les dirigeants algériens vivent encore à l’heure de Brejnev, de Tito, de Ciao Sescu, de Mao et de bien d’autres têtes brûlées qui ont marqué leur époque par leur politique d’isolement et leur idéologie fondée sur les discours incendiaires.
Il en est malheureusement de l’Algérie du FLN ce qui en est d’Israël : Tous deux se disent victimes de l’holocauste. La différence est dans les chiffres. Tous deux vivent de cela, se repaissent de cela. Tous deux s’enferment dans leurs frontières et soupçonnent le monde entier de leur en vouloir.
A ma connaissance, toutes les frontières du monde sont ouvertes entre les pays à l’exception de celles entre les deux Corées et du Maroc et de l’Algérie.
En conclusion, il est temps que les dirigeants marocains comprennent que l’Algérie veut cavaler sans le Maroc et peut-être même contre lui. En conséquence, ils sont appelés à faire preuve de plus de fermeté avec ce pays ou du moins de plus d’indifférence, ce qui sera sans doute mieux. Si l’Algérie refuse de répondre aux appels d’amitié lancés par le Maroc, c’est qu’elle mijote en secret quelque sale coup ou qu’elle est malintentionnée. Dans un cas comme dans l’autre, il convient de lui tourner le dos et d’oublier que nous avons des voisins de ce côté-ci d’où ne nous vient qu’un peu trop de mal : Guerre des sables ; expatriation de 45000 marocains, séquestration de Marocains dans des camps de concentration à Tindouf, soutien et armement de séparatistes contre la souveraineté du Maroc, alimentation du marché marocain en drogues dures, sirocco …Ce que l’on ne sait pas, serait peut-être plus mauvais encore!
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