L’affaire du crime odieux de la rue Boudir continue encore de dominer les débats de rue et de café dans la ville d’Oujda  et elle est à la une de tous les journaux locaux .Pour ceux qui n’ ont pas lu mon article précédent, voici le rappel des faits :un jeune homme de 34 ans  fit venir une jeune femme de 27 ans chez lui alors qu’il était marié ;c’était  le soir du 24 décembre ;Profitant de l’absence de sa femme qui était allé chez ses parents comme chaque week end ,lui il a « programmé »sa rencontre avec une femme de sa connaissance pour une relation sexuelle de courte durée  avec elle ;d’après les premiers  résultats de l’enquête cette rencontre  grivoise extra-conjugale  finit par aboutir à un crime indescriptible :l’homme poignarda  à mort la femme ;cherchant à se débarrasser du cadavre ,il décapita le corps et lui coupa les membres supérieurs .L’homme  décontenancé perdant tout contrôle  de lui-même alla voir ses beaux- parents et avoua  finalement son crime à sa femme .Naturellement ,afin de ne pas  se mêler à ce forfait sanglant et barbare ,ses beaux-parents ont immédiatement et sans hésiter une seconde  d’alerter la police qui est venue sur les lieux pour constater les faits  et arrêter l’accusé ;Comment l’accusé présumé en est-il arrivé là? Quels en sont les mobiles ?comment a-t-il pu tisser ses relations avec  Souad Rbatia

Selon un journal local ,Mounir tenait une boutique ;il y vendait des produits d’hygiène et de cosmétique.Souad la Rbatia était sa cliente habituelle ;c’était une jeune fille de joie  qui fréquentait les bar-restaurants d’Oujda ;comme il  est d’usage chez les hommes se souciant peu de fidélité à leurs épouses ,il y eut un échange de numéros de portables ;Quand le grand « j »   arriva,un samedi soir ,il lui demanda de respecter à la lettre les consignes avant de se rendre chez lui à sa maison ;La malheureuse Souad devrait arriver à 18_ heures30   et devrait trouver la porte entr’ ouverte afin de nepas éveiller les soupçons des parents de Mounir  qui habitaient  au rez-de-chaussée  et pour ne pas attirer l’attention des voisins ;A Oujda ,ce n’est pas facile pour un étranger de frapper à la porte d’une maison sans attirer l’attention d’un passant ou d’un voisin;mais la fille a quand même surmonté cette difficulté et est montée au premier étage où l’attendait Mounir ;Mounir disposait librement de son temps ,loin des soucis de la vie conjugale, ne serait-ce que pour un temps….une heure ,deux heures ou peut-être toute la nuit .Avant de passer au fatal acte sexuel,la fille lui a demadé d’abord son salaire pour lequel elle est venue ;elle a demandé 200 dhs     qu’elle a aussitôt reçus ;Mais Souad ne se contenta pas de son dû,elle devait utiliser d’autres moyens  malhonnêtes pour obtenir plus d’argent ;Pour ce faire,elle a attendu à ce que Mounir sorte de la chambre  pour aller aux toillettes ;pendant qu’il est absentSouad se lève et fouille dans un placard ;elle trouve 5000dhs qu’elle a dérobés.Quand il est revenu ,il lui est venu à l’esprit l’idée de vérifier l’argent qu’il a rangé dans le placard ;il ne trouve pas son argent ;il lui fait savoir que l’argent n’est plus dans le placard et que  c’est elle qui  a pris son argent  puisqu’ils ne sont que deux dans   la chambre,elle nie le fait.Très vraisemblablement,la femme continue de nier avoir vu ou pris l’argent.Mounir estime que le seul moyen de pousser   la fille à   avouer  son vol est de la menacer d’un coûteau.C’est de ce fait que l’inévitable a eu     lieu très vraisemblablement;l’homme ,fou de rage à cause de sa grosse somme d’argent volatilisée,ne pouvant résister à l’idée qu’un coup de coûteau au ventre ou sur une partie de son corps  pourrait lui être fatal passe à l’acte diabolique, il lui assène un coup de coûteau au ventre;la femme tombe sur le sol et succombe à ses blessures ;

Il lui faudra se débarrasser du corps ;comme tout assassin ,il faut faire en sorte que personne ne puisse se douter de quelque chose,et ne puisse soupçonner quoique ce soit ,ni les proches ni les voisins ;il oublie que le crime parfait n’existepas;il lui coupe alors la tête ,les membres supérieurs et les met dans un sac de plastique et se dirige  au moyen d’un vélo  vers une maison abandonnée près du lycée Abdelmoumen  à proximité duquel habite son frère ;, il jette le sac derrière le mur de cette maison délabrée et abandonnée ;

A près avoir jeté le sac ,il retourne chez lui ,le corps de la femme gisant sur le sol ;mais se débarrasser de tout le corps est une chose pénible presque impossible sans que quelqu’un puisse s’en rendre compte ;il est allé voir sa femme pour lui demander assistance en reconnaissant les faits ;sa femme était depuis bien un temps  chez ses parents    ;Naturellement ,la réponse est non ;sa famille  terrifiée alerte la police qui s’est rendue sur les lieux pour constater  le meurtre et  arrêter le criminel présumé.  Voilà les faits tels qu’ils sont racontés par un journal local .