ENJEUX ET DANGERS DES MEDIAMENSONGES.
ENJEUX ET DANGERS DES MEDIAMENSONGES.
C’est une position fort ambiguë, qui consiste à penser, sans arrêt, aux problèmes et aux injustices dont souffre l’humanité toute entière, jusqu’aux plus profondes fibres de son existence, sans pour autant tenter de concrétiser les pensées en actes harmonisateurs, salvateurs, contributeurs à l’amélioration des situations humanitaires de populations décimées par des guerres , des famines , des maladies, des catastrophes de toutes natures, des complots, devant un silence génocidaire de régimes, dépassés irrémédiablement par les événements.
Une ambigüité de la sorte, si elle ne dérange pas un certain confort matériel, limité dans le temps et dans l’espace, n’en demeure pas moins vexatoire, incompréhensible, injustifiable, lorsqu’on cherche, à tout prix, à lui faire jouer le rôle d’un moteur générateur de confort moral, supposé conquis et mérité.
Jouer sur les ambiguités des positions, les développer, en faire des outils infaillibles de machines d’une modernité conçue, planifiée, adoptée par un imaginaire de multinationales voraces : tels sont désormais les fins mots d’ordre d’une classe de décideurs, créée en vue de cautionner des actions et des réactions préfabriquées, sur mesure et sur commande. !
Force est de constater alors, que des efforts gigantesques sont inlassablement déployés par ces multinationales dans le double but déclaré de :
-Mettre une main mise de fer, définitive et écrasante, sur tous les médias internationaux de l’information, en instaurant un système diabolique de contrôle, de gestion, de filtrage, de distribution, de « haute qualité ».
-Boucher, colmater, par la suite, toutes les sources d’informations indépendantes, en vue de pérenniser la grandeur terrifiante et terrorisante du monopôle détenteur de toutes les informations de la planète.
Ainsi, selon ces multinationales de l’information, le monde médiatique serait divisé en deux camps :
-Celui des manipulateurs, libres de toute contrainte, d’où qu’elle provienne, -Celui des manipulés, contraints à toutes les formes de contrôles rapprochés.
Et, de ce fait, le monde en général, selon leur vision, appartiendrait exclusivement, aux détenteurs de l’information, du savoir, « du véritable pouvoir. »
Cependant, comme partout et dans tous les domaines de la vie des hommes, émergent toujours, en face des dominateurs, des oppresseurs, des usurpateurs, des résistants à la démagogie, des esprits libres et indépendants, des défenseurs de droits universels, épris de liberté, d’égalité, de démocratie, foncièrement transparentes.
Ces lecteurs actifs qui se tiennent sans cesse vigilants, constamment mobilisés, pour servir le principe fondamental du droit inaliénable des citoyens, à la multiplicité des sources d’information, refusent, au nom de la démocratie, de se plier au fait accompli particulièrement exécrable : celui du mensonge et de la manipulation systématique de l’opinion publique ; une opinion publique en quête de respect de sa dignité citoyenne et humaine : sans elle, sans le lectorat conscientisé qui la constitue, à qui / à quoi serait destinée l’information ?
Ces acteurs sociaux, ces lecteurs penseurs, qui luttent pour le droit d’accès à des sources multiples d’informations justes, vraies, vérifiables, ne ménageront aucun effort pour servir la vérité, de plus en plus revendiquée, par tous les citoyens du monde. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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