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Guantánamo ou le scandale des droits humains

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Il y a plus de cinq ans que les autorités des États-Unis transféraient les premiers détenus de la "guerre contre le terrorisme" au camp de détention de Guantánamo, à Cuba.

Malgré des protestations internationales, des centaines de personnes représentant plus de 30 nationalités sont toujours détenues là-bas. Elles n’ont jamais été inculpées et il est peu probable qu’elles bénéficient un jour d’un procès équitable.

Trop, c’est trop! Guantánamo est un symbole d’injustice et de mauvais traitements dans la "guerre contre le terrorisme".

Le gouvernement des États-Unis doit fermer le camp.

Guantánamo : les conditions empirent

Le camp de Guantánamo Bay est doté de nouvelles installations où les conditions sont encore plus pénibles pour les détenus soumis à un isolement extrême et aux privations sensorielles : tel est le contenu d’un nouveau rapport d’Amnesty International.

Les conditions carcérales au Camp 6, ouvert en décembre 2006, y sont décrites comme « cruelles et inhumaines ». Les détenus passent vingt-deux heures par jour dans des cellules individuelles en métal, sans lumière naturelle ni contact humain. Aucune activité n’est proposée et les détenus sont soumis à un éclairage électrique vingt-quatre heures sur vingt-quatre sous le regard constant des surveillants.

Selon le Pentagone, 165 hommes ont été transférés dans le Camp 6 au cours du mois qui a suivi son ouverture. Un grand nombre d’entre eux se trouvaient au préalable dans le Camp 4 où les détenus vivent à plusieurs en ayant accès à quelques activités récréatives. Il n’y aurait plus que 35 détenus dans le Camp 4, alors qu’il en comptait 180 en mai 2006.

Bien que les autorités américaines aient décrit le Camp 6 comme une installation moderne à la fine pointe de la technologie, « plus confortable » pour les détenus, les conditions y semblent plus sévères que dans les unités de sécurité maximum aux États-Unis. L’inquiétude est de plus en plus vive en ce qui concerne les conséquences graves que ces conditions de détention risquent d’avoir sur la santé mentale et physique d’un grand nombre des détenus.

Cent autres personnes sont maintenues à l’isolement au Camp 5 et il pourrait y avoir jusqu’à une vingtaine de détenus au Camp Echo, un camp situé à l’écart où les conditions ont été décrites comme « extrêmement dures ». Au total, 80 p. cent des détenus seraient maintenus à l’isolement.

Amnesty International demande que le camp de Guantánamo soit fermé et que les détenus qui s’y trouvent soient jugés équitablement, ou libérés. Parallèlement, le gouvernement américain doit prendre immédiatement des mesures pour améliorer les conditions dans le camp.

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