QUELQUES REFLEXIONS SUR LES REFERENTIELS DE CERTAINS PARTIS POLITIQUES MAROCAINS DE LA MAJORITE GOUVERNANTE LE P.P.S.
QUELQUES REFLEXIONS SUR LES REFERENTIELS DE CERTAINS
PARTIS POLITIQUES MAROCAINS
DE LA MAJORITE GOUVERNANTE
LE P.P.S.
Le P.P.S. (Parti du Progrès et du Socialisme) a connu « ses meilleurs jours de gloire spectaculaire » dans les années 70 du siècle dernier, au sein du campus universitaire Rabat AG dal, notamment.
A cette époque, se développait une panoplie d’idéologies des plus extrémistes, incarnées, entre autres, par des courants parfois jusqu’aux boulistes qui n’hésitaient nullement à se livrer des batailles féroces de leadership, au sommet même des organisations estudiantines plus particulièrement.
Ce que les partis politiques planifiaient,, était souvent contesté par des bases étroitement encadrées par des « militants » rompus à des batailles de rues, le plus fréquemment alimentées, attisées, par des commandes occultes de tous borde.
Mais aussi, ce que les organisations syndicales estudiantines n’ignoraient certainement pas, c’est que les coups bas étaient souvent perpétrés par des éléments professionnels, qui faisaient semblant de lutter pour une démocratie plus transparente, permettant d’inclure des membres qui ne partageaient pas les mêmes convictions.
L’Histoire dira clairement, que ce qui se passait dans les campus universitaires, entre étudiants était plus profond que de simples escarmouches, compte tenu des conjonctures intérieures et extérieures qui influaient sur l’issue de ces luttes intestines.
Le P.P.S. était très présent, soit en tant que Parti d’obédience socialo- communiste, optant ouvertement pour la libération des classes ouvrières « du joug inhumain et oppresseur du capitalisme impérialiste…. », Soit en tant que courant /sensibilité représenté dans les instances de l’Union Nationale des Etudiants du Maroc(U.N.E.M), il s’appelait : Le P.L.S. (Parti de La Libération et du Socialisme). À cette époque de sa chevauchée chevaleresque. Force donc est de constater que ce parti, à la suite d’entraves, d’obstacles, de diverses natures, y compris des désaccords internes, et des poursuites judiciaires dont plusieurs de ses membres faisaient l’objet à maintes reprises, pour les raisons que l’on connaît, le P.L.S.fut dissout et remplacé ultérieurement par le P.P.S. Ce fut la première glissade à droite : le progrès remplace la libération, le changement progressif remplace le changement brutal. DES LORS, TOUT FUT NEGOCIABLE,
LA SENTENCE DES URNES SONNA LE GLAS AVERTISSEUR, LE GLAS MOBILISATEUR, ET BIEN EVIDEMMENT, LE GLAS HYPNOTISEUR. Le P.P.S. est désormais interpellé, appelé, par ses propres troupes, à changer de paysages, invité par ses amis à changer de visages : LE REVOLUTIONNAIRE D’HIER QUI S’INSURGEAIT POUR TOUT CHANGER, DOIT AUJOURD’HUI S’INGENIER EN TANT QUE GESTIONNAIRE, A TOUT RANGER…..
Tout se positionne sur le podium de l’exigence : les militants, les dirigeants du parti, les alliances,
la KOUTLA, le progrès, alors que le Socialisme s’éloigne, ou se perd même pour les plus/les mieux /les régulièrement vacciné. A l’instar de tous les révolutionnaires d’hier, les gestionnaires d’aujourd’hui doivent inéluctablement changer de compétences , d’aptitudes, d’habiletés, de capacités et surtout d’objectifs !…..Habitués aux engagements inconditionnels de troupes disciplinées, habitués à haranguer des foules en liesse, ils sont appelés constamment à revoir leurs approches communicatives etc. :::etc. :::
AINSI, LES HABITUDES S’INSTALLENT, LES COMPORTEMENTS CHANGENT :
AUTANT, IL SERAIT NECESSAIRE DE CHANGER …AUTANT IL SERAIT PERILLEUX, MALHEUREUX, DE SUBIRLA TENTATION DE TOUT CHANGER, CAR CE SERAIT SE CONDAMNER A RENIER TOUT SON PASSE…TOUTES SES CONVICTIONS …A SE RENIER…..POUR QUELS ENJEUX, EN FIN DE COMPTE. ?
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
Dans : politique
Par mohamedessahlaoui
Le
A 0:10
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