L’autoroute Fès-Oujda d’une longueur de 320 km, est opérationnelle dès lundi prochain
Le maillage autoroutier du Royaume poursuit son bonhomme de chemin. Actuellement, grâce à l’accélération du rythme de réalisation annuelle qui est de 160 km , le maillage du Maroc est bien en passe de se présenter en tant que pôle d’échanges et de transit entre les différents pays du Maghreb, mais aussi entre le sud de l’Europe et le Nord de l’Afrique. Avec l’achèvement des travaux de cette infrastructure, le réseau autoroutier atteindra une longueur de 1.420 km.
Des avancées qui balisent le terrain à la réalisation du programme complémentaire portant le réseau à quelque 1.800 km en 2015 pour relier toutes les villes dépassant les 400.000 habitants au réseau autoroutier. Après le tronçon Tanger- Rabat- Casablanca-Settat- Marrakech-Agadir, celui de Rabat-Fès-Oujda devrait s’intégrer dans l’autoroute transmaghrébine.
Opérationnelle dès lundi prochain, la liaison autoroutière Fès-Oujda d’une longueur de 320 km formera, à terme, un grand axe structurant Est-Ouest. Pour un coût estimé à plus de 10,7 MMDH, elle constitue aussi un tronçon important de l’autoroute maghrébine qui prend son origine à Nouakchott, capitale de la Mauritanie et dessert les principales métropoles de l’UMA. Parallèlement, la cadence de réalisation des routes et pistes à travers le Royaume a également été accélérée en la portant de 1.000 à 1.500 km par an avec l’adaptation du réseau routier au réseau autoroutier par la mise en place d’un programme important de voies express d’une longueur de 630 km.
Un accent particulier est mis sur les zones enclavées notamment dans le Nord avec la rocade méditerranéenne d’une longueur de 510 km destinée à relier les deux grands pôles économiques de Tanger et de Nador-Oujda.
Outre qu’il s’agit de chantiers structurants, le maillage autoroutier devrait exercer de fortes incidences régionales tout en donnant le punch nécessaire au développement des zones concernées. Des infrastructures à haut niveau de service qui amènent aussi d’autres avantages, pour ne citer que la réduction des accidents, le gain de temps et le confort. Ainsi en est-il de l’autoroute de Berrechid- Beni Mellal.
D’une longueur de 173 kilomètres , ce tronçon complète le réseau autoroutier Nord-Sud entre Tanger et Agadir et Est-Ouest entre Rabat et Oujda et permet de l’étendre à la zone centrale du pays qui est dotée de ressources conséquentes (à Khouribga, le gisement de phosphate le plus important du pays et à Beni Mellal, une zone agricole de premier choix). D’emblée, le projet constitue une action importante en termes d’aménagement du territoire pour favoriser et accélérer le développement de la zone centrale et la rapprocher du premier pôle économique : Casablanca. Le coût des travaux, qui s’achèveront en 2013, est estimé à 5,4 MMDH. S’étalant sur une longueur de 41,1 kilomètres , l’autoroute de contournement de Rabat a été planifiée en vue de donner au trafic de transit, au niveau de la wilaya de Rabat – Salé, la possibilité d’éviter la traversée des villes de Temara, Rabat et Salé. Opérationnel dès 2013, ce contournement permettra la connexion entre les autoroutes qui convergent vers l’agglomération de Rabat-Salé en provenance du Sud, de l’Est et du Nord.
Ces objectifs s’inscrivent dans le cadre général d’aménagement du territoire et de dotation de la wilaya de Rabat d’infrastructures de qualité Le coût des travaux est estimé à 2,8 MMDH Enfin, l’autoroute Casablanca-Rabat constitue le maillon central du réseau d’armature autoroutier du royaume. Elle relie la capitale économique et la capitale administrative du pays et concentre sur son tracé la majorité des flux entre le Nord, le Sud et le centre du Royaume. Le but des travaux d’élargissement de l’autoroute Casablanca -Rabat est de disposer d’une infrastructure pouvant supporter l’évolution croissante du trafic sur cet axe.
Aucun commentaire