Avec l’émergence des technologies d’information et communication en Éducation, beaucoup des méthodes sont utilisées dans le plus d’améliorer l’apprentissage des apprenants et développer leur compétences.

Pami ces méthodes, on trouve l’apprentissage basé sur le Web (Web-based Learning ou WBL). Dans cet article, on présente les promesses faites par cette méthode ou stratégie et les critiques ces promesses.

Beaucoup d’arguments ont été proposés en faveur de l’apprentissage sur le Web (WBL). L’utilisation des systèmes de symboles multiples, tels que le système verbal, illustré et numérique, favorise l’apprentissage (Weidenmann 1997). Ceci est souvent expliqué par la théorie du double code en programmation selon laquelle des données sous la forme langage et en forme visuelle sont traitées dans des systèmes cognitifs différents. Cette théorie suggère que les étudiants apprenant avec des textes, des images ou des simulations dans les deux systèmes cognitifs et apprennent donc plus facilement.

La théorie cognitive de flexibilité soutient que la manipulation virtuelle et l’analyse du matériel pédagogique de diverses perspectives est bénéfique pour l’apprentissage (Spiro et al. 1991). Ceci signifierait que les étudiants pourraient apprendre en matériel pédagogique non structuré ou mal structuré mieux par l’intermédiaire de WBL, qui serait particulièrement approprié pour poser de nouveaux problèmes. La structure non linéaire de l’hypermédia devrait favoriser l’apprentissage puisqu’il suit la structure non linéaire de connaissance de notre mémoire (Bush 1945). Selon cette approche, manipulation conventionnelle des textes par les étudiants des textes doivent d’abord convertir leur structure linéaire en structures comme des réseaux pour le stockage dans la mémoire, qui est souvent un processus difficile. En revanche, les connaissances offertes par WBL est déjà en forme gérée en forme de réseau et pour cette raison il est plus facile d’apprendre.

Cependant, quelques critiques de l’apprentissage sur Web ont été exprimées. Des études empiriques prouvent que le matériel pédagogique basé sur Web n’est pas toujours supérieur aux textes pédagogiques conventionnels (McKnight et autres. 1993). Par exemple, l’étude effectuée par Schnotz et Zink (1997) prouve que les experts apprennent mieux avec les hypertextes tandis que les débutants apprennent mieux avec les textes conventionnels. Ceci est attribué à une surcharge cognitive provoquée par le milieu d’hypertexte. L’apprentissage par l’intermédiaire de WBL peut être plus difficile à cause de la surcharge cognitive et l’apprenant sera perdu dans l’hyperespace (Conklin 1987). ″ Perdu dans le hyperespace″ décrit la situation d’un étudiant qui est désorienté et ne sait plus où il ou elle est dans le site Web. La surcharge cognitive se produit parce que les étudiants doivent naviguer tout en apprenant, mettant la contrainte additionnelle sur le système cognitif. Ceci mène à une différence entre les conditions de la navigation et l’apprentissage réel (Schnotz et al. 2000). Schnotz et al, précisent que l’utilisation des textes et des images quand l’apprentissage par l’intermédiaire des nouveaux médias peut être bénéfique si l’étudiant relie l’information dans les textes et les images dans un ensemble cohérent et logique. Cependant, ceci exige un effort cognitif qui ne se produit pas toujours en apprentissage. Il est donc important que les images et les textes se relient entre eux, sont présentés étroitement ensemble en termes de temps et espace et que le texte contient des références explicites aux images.

Un autre point est que les étudiants inexpérimentés manquent souvent des stratégies d’apprentissage suffisamment appropriées à l’apprentissage sur Web (Tergan 2002). Cependant, une formation initiale de stratégie peut au moins excentrer partiellement ce déficit (Hattie et al. 1996, Bannert 2003). Généralement il est difficile d’évaluer l’efficacité de e-Learning. Une solution possible est des comparaisons entre e-Learning et l’étude conventionnelle en ce qui concerne les performances ou autres critères (Fenouillet et Déro, in press).

Référence :

D. LANG et al. ″ Pedagogical evaluation of remote laboratories in eMerge project ″ European Journal of Engineering Education, Vol. 32, No. 1, March 2007, 57–72