A Oujda comme dans les grandes villes du royaume,les militants du mouvement 20 février ont été empêchés de manifester  par les forces d’intervention rapide .Après être tolérés par les autorités  de faire des marches pacifiques depuis le 20 février 2011 dans le contexte des révolutions arabes baptisées non sans un grand espoir le printemps arabe, les jeunes se sont  trouvés  ce dimanche 29 mai dans l’incapacité de manifester et de scander des slogans habituels à savoir la lutte contre toutes  les formes de corruption et pour la défense de la liberté et la dignité.La place du 16 août était quadrillée par des  forces de police afin d’empêcher les militants d’y entrer pour manifester.La police les a suivis jusqu’à la grande poste pour les disperser. Est-ce la fin de l’état de grâce pour ces jeunes qui n’aspirent qu’au changement et à la dignité et qui sont pour la plupart d’entre eux déconnectés des formations politiques ou syndicales?