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TAOURIRT / LA COLLINE DU ZA (7eme partie)

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Lundi 09 mai 2011

LA COLLINE DU ZA ( SUITE )

B/ UNE PERIODE TRANSITOIRE

ET L IMPACTE DE L A. A. E. T. SUR NOTRE VILLE.

LIBERER L’AVENIR. (LES ANNEES 70)

Une ville affrontée à la naissance d’une multitudes de problèmes sinon des fléaux sociaux tels que l’exode rurale qui a entrainé la population dans le chômage donc dans le développement d’une émigration clandestine bien organisée, encadrée par des passeurs déjà entrainés et forgés en Europe dans les réseaux de falsification de passeports , de cartes de séjour , de transaction de contrats de travail, et pourquoi pas aussi dans des réseaux de trafic de drogue !!! L’extension du marché prohibé de produits de tout genre provenant d’Espagne et faisant escale à Nador dans des centres commerciaux spécialisés pour être servi en gros ou en détail à la population locale, régionale et à des provenant d’autres régions du pays pour la consommation et la revente a pris de l’ampleur, à commencer par les allumettes et  tiges pour oreilles jusqu’aux machines et matériel électronique et industriel en passant par des vêtements et des souliers : du neuf, du moins neuf et de l’occasion, à la portée de leur acheteur sans oublier les variétés de  produits alimentaires périmés ou presque au gout du consommateur et au détriment de l’ignorance de tout risque .

*mais quel train ?! pour résumer des voitures souvent surchargées  dans un état délabré ne vous offrant point ce minimum de confort que mériteraient les Oujdis durant les dix heures de voyage, il y a de quoi jurer à ne plus jamais prendre le train

 

Taourirt était devenue donc la première gare ferroviaire qui participait à l’expédition de ces produits vers les destinations alignées sur la voix ferrée jusqu’à Casablanca* et où les  porteurs offraient leurs services aux femmes- contrebandiers pour veiller sur la marchandise dans des endroits obscures de l’aérea de la gare et sur son chargement et des fois pour un accompagnement jusqu’à la gare de Guercif pour leur faire éviter tout  risque éventuel dans le train, *mais quel train ?! pour résumer des voitures souvent surchargées  dans un état délabré ne vous offrant point ce minimum de confort que mériteraient les Oujdis durant les dix heures de voyage, il y a de quoi jurer à ne plus jamais prendre le train, plutôt ces trains! Car en plus de  cela les contrebandiers font leur loi. Actuellement et depuis  un an le nouveau réseau ferroviaire Taourirt-Nador devrait sans doute dispenser notre gare de cette pénible besogne ?! Pourvue que son Excellence Monsieur le Ministre de Transport améliore les qualités de ce transport pour la région de l’oriental et que celui des finances  fasse appliquer la loi. Quant au transport routier, il laisse à désirer* : sur les 65 passagers qui prennent les autocars d’Oujda ou de Nador à Casa 55 au moins d’entre eux sont des livreurs et marchands des produits de contre bande provenant  d’Espagne ou d’Algerie, ils deviennent des habitués et des clients permanents de ces lignes à les croire issus d’une même famille.

peu de responsables consciencieux ont beau essayé d’appliquer la loi… des saisies de produits ont été faites…des arrestations ont eu lieu au niveau des contrebandiers et des fonctionnaires impliqués ou corrompus, corruption, phenomène qui n’est plus un tabou

 

* Ce type de marché a permis à certains de faire fortune, mais à développer la corruption dans les milieux de la sécurité et dans certains rouages de la machine de l’état, et à Taourirt de se souiller, mais hélas aussi !… à l’économie de la région de l’oriental de s’effondrer …à faire manquer un gain sur le plan fiscal…donc à une réticence et à un découragement de politique d’investissements générateurs de revenus et créateurs d’emplois… Plusieurs requêtes ont été faites à ce sujet auprès des autorités compétentes mais en vain…beaucoup d’encre a coulé dans la presse pour dénoncer ces actes et lutter contre la contre bande…peu de responsables consciencieux ont beau essayé d’appliquer la loi… des saisies de produits ont été faites…des arrestations ont eu lieu au niveau des contrebandiers et des fonctionnaires impliqués ou corrompus, corruption, phenomène qui n’est plus un tabou mais(astaghfirou aallah) une religion qu’on adopte… des hauts responsables ont été impliqués dans des réseaux… à coté…en qui doit-on avoir confiance donc ? A mon avis deux qualités doivent aller de paire chez les gouvernants pour nous gouverner et accomplir à bien leur devoir : Etre Compétant dans la fonction qu’il leur a été allouée et être Croyant, je préfère dire Craindre le bon Dieu.* Par conséquent on est MESS’OUL, ce qui veut dire interrogé, devant AL’ OUMMA, ici , et devant DIEU, là-bas, le jour de la réincarnation, jour de cette grandiose rencontre avec le Bon Dieu… L’une sans l’autre ou l’absence des deux ne peut donner des résultats escomptés, ou en d’autres termes avoir de la conscience qui n’est autre que le fruit de la bonne éducation et la valeur dont jouit la personne pour bien gouverner. Revenons donc un peu à Dieu !!!

*Taourirt , vu sa situation géographique, le développement de son marché noir et de la contrebande ainsi et surtout le prix de ses  terrains périphériques assez bas ont attiré toute une population composée d’individus de tous âges et de familles pauvres issues d’autres régions : à citer en tète de liste la région de Taza

 

*Taourirt , vu sa situation géographique, le développement de son marché noir et de la contrebande ainsi et surtout le prix de ses  terrains périphériques assez bas ont attiré toute une population composée d’individus de tous âges et de familles pauvres issues d’autres régions : à citer en tète de liste la région de Taza. Ce qui a permis la naissance d’un immense quartier insalubre construit clandestinement la nuit sous la lumière de lampes à pétrole qu’on avait baptisé FILAGE LAMBA et où s’est développé toute sorte de débauche et de délinquance à avoir honte d’en parler…sans citer les anciens premiers quartiers vieillis, délaissés, presque oubliées, leurs infrastructures ou se développe un sous développement à outrance et à une vitesse à grand Vé, sauf tous les cinq ans on remarque quelques égratignures par- ci, par- là, quelques petites distances de rues revêtues, et encore ! si ce n’est vers la demeure d’un membre du conseil  de la commune pour ne pas dire un élu, car l’élu est bien choisi sur la base d’un certain nombre de critères par la population pour la représenter et gérer le patrimoine de la commune afin que celle-ci puisse vivre dans le bien être et palper le confort ; et ce par une bande de brigands qui tiennent la population en état de siège afin de la préparer aux prochaines urnes dont les plus cotés sont les trafiquants de drogue et les passeurs de « cheptel humain »… tout le monde le sait, tout le monde connait l’astuce, mais personne ne sait et ne peut rien faire à cause de ce grand handicap qui n’est autre que l’ignorance, malheureusement… le jour ou la population possèdera le savoir, le mal sera diagnostiqué, analysé et guéri…mais… à quand ? On est noyé dans le désespoir… on est dans l’impasse… la situation devient critique. Sauf que l’apport de devises par une minorité d’émigrés à été investi dans l’immobilier, créneau prometteur ; de vieilles habitations bien situées à HAY LAKDIM ont été rachetées de chez leurs modestes propriétaires locaux au prix d’une construction d’un RDC de 80 m2  dans  l’un des nouveaux quartiers pour être transformées en immeubles, dont la réalisation est facile et dont la rentabilité est certaine.*

*MARQUER L’HISTOIRE

 

Ce n’est qu’à l’occasion de la visite royale que ce quartier a été  réaménagé ou reconstruit, une visite historique qui s’ajoute à la mémoire de la ville ou le Roi Mohamed VI a été d’abord sincèrement et chaleureusement accueilli par une modeste population,* surtout invitée des campagnes toutes tribus confondues présentant par leurs troupes folkloriques (L’BBARDIYA) à cette occasion des danses locales et des chevauchées par des cavaliers appelés L’KHEYALA leurs fusils à poudre ( LAMKAHEL) laissant échapper en un seul coup des détonations suivies d’un nuage de fumée grisâtre allant se dissoudre dans le ciel et  présenter leur salut aux invités d’honneur. Ce spectacle est appelé  «  jeu de chevaux », appellation intégralement traduite du dialecte oriental, ou FANTAZIA, se présentant à longueur de journée et créant une atmosphère lugubre par la poussière mais malgré il est apprécié par tous les marocains. Je l’avais déjà décrit dans la première partie de mon récit, mais n’empêche d’y revenir car c’est un vecteur important de notre culture. Par là je n’ai voulu que faire un petit dessin, valable soit il, afin de faire rappeler à mes amis d’enfance et anciens camarades quelques vieux souvenirs parmi d’autres en leur faisant sentir ce sentiment nostalgique et  les faire revivre ne serait ce que pour un laps de temps dans la joie et la pureté de  notre ville des dix ou quinze années après l’indépendance, ou encore à ceux qui ont grandi dans cet environnement afin de les chatouiller.

*Il a été reçu ensuite par son excellence Monsieur le Gouverneur de la province et son conseiller FEU ABDELAZIZ MEZIANE BELLEFKIH dans une maison d’hôtes où il va séjourner deux ou trois jours, une belle et grande demeure modestement aménagée mais soigneusement à cette fin, pour respirer l’air pure et sec d’un Maroc oriental semi désertique et adouci par une fraicheur du début de ce mois de Mars, parfumé de ces odeurs soulageantes et enivrantes que dégagent  le romarin des montagnes avoisinantes des HORTS et le thin de la plaine de TAFRATA. Les buissons sauvages et les bouquets de jonc sont présents le long du lit de l’oued ZA laissant ruisseler cette eau claire et douce et faisant entendre l’enroulement des petits cailloux , rendant service aux femmes qui venaient en groupes régulièrement laver le gros linge et les couvertures, ou encore de la laine et du blé dans une ambiance familiale, offrant la possibilité à leurs gosses de se permettre de longues baignades, donnant l’occasion aux hommes de laver leurs voitures et à  d’autres de  s’installer  sur sa rive le long de la route qui mène à Beni Koulal pour écouter le ruissèlement de son eau et vivre des moments tranquilles et sereins, le ZA qui témoigne d’une première base dans le Maroc oriental de la dynastie Mérinide pour la conquête de Tlemcen en l’an 1295 à partir de Taourirt ( lire : l’Histoire de l’Afrique du Nord de Charles André Julien, Tome II) qui veut dire en langue berbère la colline qui devient aussi le premier point stratégique pour communiquer avec l’administration Française à Paris lors de l’invasion du Maroc par la France à partir de l’Algerie en 1906. ces deux poteaux géants en acier, bien plantés sur les deux extrémités de cette colline allongée et surfacée pour faciliter la circulation à pieds le confirment,* d’ailleurs quelques vieilles constructions qui servaient à des fins techniques et militaires existent toujours. Cet endroit historique est surnommé le SANS-FIL.* De là on peut voir les branchages des jardins et vergers se succédant le long de la rive du ZA et qui forment une ceinture verte commençant à la tribu des BENI- KOULAL se trouvant à l’ EST à une douzaine de km et finissant à l’OUEST sur à peu près une même distance ou il fait son embouchure chez les BENI-BOUYEHYI à MELG EL OUIDANE avec la MOULOUYA pour l’alimenter par ses eaux de crue.*

*LE GRAND ESPOIR*

 

 

C’est d’ailleurs le but de la construction du barrage LAGHRASS, barrage qui devait être construit au temps du protectorat, en1952, mais bousculé par monsieur DUBOIS, un colon, pour ses intérêts d’eau d’irrigation de ses terres , cet ancien chef de chantier de la voix ferrée au temps du protectorat devenu fermier au sein de l’ARBAAE ou il s’est approprié de vastes étendues de terres à un prix dérisoire

 

 

C’est d’ailleurs le but de la construction du barrage LAGHRASS, barrage qui devait être construit au temps du protectorat, en1952, mais bousculé par monsieur DUBOIS, un colon, pour ses intérêts d’eau d’irrigation de ses terres , cet ancien chef de chantier de la voix ferrée au temps du protectorat devenu fermier au sein de l’ARBAAE ou il s’est approprié de vastes étendues de terres à un prix dérisoire ( d’après monsieur KASSOU Boumediene ) , récupérées récemment par l’état marocain et mise à la disposition d’investisseurs marocains sous forme de bail, région fertile et voisine du ZA se trouvant entre la ville de TAOURIRT et la Moulouya. Il fut inauguré par MOHAMED VI durant une visite qu’il a effectuée à l’Oriental en 2003.Il est situé à quelques 30 km de Taourirt sur l’Oued LAGHRASS, prolongement du ZA  et qui fait un relais avec Oued EL HAY qui prend sa source dans la région de AIN BENI MATHAR , l’ancienne BERGUENT à 80 km au sud d’Oujda , petite ville d’une importante sous-région réputée par l’ élevage de moutons de type sardy beaucoup plus apprécié que les autres espèces , d’ailleurs elle fournit ce type d’ovins au souk de Taourirt où les SBAIBIYAS locaux attirent les commerçants venant de plusieurs régions du Maroc. Le ZA étant principalement l’une des ressources servant à l’irrigation de cultures de subsistance, maraichères et fruitières pratiquées par les populations vivant le long de sa rive.  Ceux qui arrivent du coté EST sont reçus par ce beau paysage qui procure à la ville de Taourirt une vue panoramique.

*C’est là où le ROI a dû gérer le lancement de quelques projets de l’état concernant la province de Taourirt dans le domaine de l’habitat, de l’eau potable et autres projets sociaux pour donner à son économie un coup d’accélérateur. La presse nationale et régionale n’ont pas manqué de faire des éloges aux Taourirtis. D’après les dires il a été tellement touché par cet accueil chaleureux que les Taourirti lui ont réservé qu’il en a parlé à son entourage. Il en était RAAAVI ! le jeune Roi…

*SORTIR DU MARRASME

 

Taourirt ville de la bousculade, surtout durant le samedi et dimanche, jours ou se tient le souk hebdomadaire, se trouve trop étouffée vu l’étroitesse de ses rues, faute de plans d’aménagement dès le départ, au temps de ces pauvres et ignorants élus !!!* pauvres d’esprit mais riches de sacoche, qui géraient les affaires urbaines, *malheureusement encore l’ignorance n’a jamais servi personne,*   belle formule qui me plait à répéter et que je garde du temps des débats menés à battons rompus durant une certaine période, une sacrée période ou j’ai beaucoup vu et appris… mais à quel prix !?ZUT ! je suis hors sujet, excusez moi ; et vue ce genre de commerce et ce type de petit artisanat domestique de divers produits qui se sont d’ailleurs développés parallèlement à la croissance démographique, ce qui est tout à fait évident, *ou encore une multiplication rapide de petites fabriques locales d’olives ne favorisent pas beaucoup le développement de certains type de marchés pouvant répondre aux aspirations d’une catégorie de jeunes ayant décroché des diplômes universitaires ou de formation professionnelle, devenus comme les appelle-t-on, des diplômés chômeurs, gardant les coins de rues ou les terrasses de cafés s’ils ont de quoi siroter un café et bruler une sèche en attendant la bénédiction de Dieu.*

*A cet effet on a finalement pensé créer une zone industrielle pour répondre à certains besoins, dont la création et l’extension d’usines de produits agro-alimentaires, principalement les conserveries et les presses d’olives vue l’importance de la production de ce fruit et son impacte sur l’économie locale

 

 

*A cet effet on a finalement pensé créer une zone industrielle pour répondre à certains besoins, dont la création et l’extension d’usines de produits agro-alimentaires, principalement les conserveries et les presses d’olives vue l’importance de la production de ce fruit et son impacte sur l’économie locale et pour libérer ces deux grands quartiers populaires insalubres qui sont BLANE L’HANDIYA et BLANE SEUK de ses fabriques d’olives qui naissent comme des champignons créant une grande pollution et qui avalent des ouvrières de tous âges, même les mineures, exploitées à fond de la parts de leurs employeurs en faisant fi  du code de travail,  et par ailleurs on ne cesse de parler des droits de la femme, de l’amélioration des conditions de travail , de l’augmentation de salaires et de tout le reste en produisant de belles paroles ou même de nouvelles lois restées non applicables hélas… sa commercialisation à l’échelle nationale s’est vue développée et va évoluer vers l’exportation pour deux ou trois fabriquants seulement à des pays Européens et au Canada. L’objectif était de créer la petite et moyenne entreprise et de normaliser leur aspect et ce afin soit disant de résorber le chômage, mais en vain.*

*la construction d’une route périphérique allégeant la circulation et d’un pont sur la voix ferrée  pour libérer et les véhicules et les piétons d’un passage à niveau étaient nécessaires. Monsieur KARIM GHALLAB directeur de l’ O N C F à l’époque fut présent au cours d’une visite officielle, il avait donné ses instructions pour construire ce pont afin de faciliter la circulation devenue intense vers les quartiers situés au-delà de la voix ferrée. il fut réalisé.*

Le transfert du souk hebdomadaire vers LAMHAREG sur LGAADA (vaste plaine)

*L’incitation du ministère de l’équipement à la construction d’un barrage sur l’oued Laghrass avec l’appui du président de l’association FEU ABDELAZIZ MEZIANE BELLEFKIH alors Secrétaire Général du même ministère pour l’irrigation des terres avoisinantes, objectif qui n’est pas encore réalisé ni réalisable à cause du statuts de ces terres mais il renforce l’alimentation du barrage Méchera Klila qui, ce dernier déverse dans celui de Méchera Hammadi qui alimente en partie les villes de  Taourirt, El Aioun, Oujda Berkane et Nador  en eau potable.*

*La création d’une station de recyclage des eaux usées pour l’irrigation dont le dossier a été préparé par un ancien élève, cadre à l’ O.N.E.P , et ce au terme d’un partenariat établi par nos cadets de France , les membres de l’Association des Amis de Taourirt, entre la municipalité de Taourirt et le CUD, Organisme ayant financé le projet.  « Chapeau à son président ! et au  POULIN,  comme je l’appelais à son adolescence s’il me le permet encore car trente ans sont déjà passés et ont du le métamorphoser. »

Par ailleurs, la ville de Jerada, au lendemain de la fermeture de sa mine a aussi participé au transfert d’une partie de sa population indemnisée vers Taourirt pour y vivre et devenir des petits commerçants vue son niveau de vie, les prix abordables de ses lots de  terrain et de ses modestes habitations qui leur a permis d’acquérir un logement, car auparavant elle vivait dans les cités ouvrières appartenant à la mine.

* Les phénomènes sociaux sont multiples, les aspects économiques aussi, ce n’est qu’en passant que j’ai voulu signaler des facteurs parmi tant d’autres qui puissent nous mettre dans un contexte bien précis afin de donner un sens à mon écrit, mais encore… je laisserai le soin à mes anciens camarades les spécialistes en la matière : historiens, sociologues,  économistes et éducateurs de faire le point s’ils le désirent .*

*POUR NE PAS TOMBER DANS L’OUBLI

 

 

Pour revenir au sujet, ce projet de création de l’association va aider directement ou indirectement la population  à vivre dans une ère nouvelle de développement socio – culturel, ce qui va  permettre de  donner un coup de fouet à l’économie pour l’espoir d’un développement et d’une croissance. Il a fait l’objet d’une prise de conscience d’abord dans les milieux cultivés, qui, ces derniers ont joué le rôle de levure au sein de cette population fertile qui s’était avérée prête à répondre ; en effet, elle a répondu en se manifestant par des petits et modestes rassemblements afin d’aider soit les jeunes à créer des entreprises et  permettre à une économie artisanale de se moderniser et de se fructifier… Les membres du bureau de l’A.A.E.T durant les trois ou quatre premières années n’ont pas baissé les bras. Certains d’entre eux ont même entrepris des actions politiques au sein de leurs partis en se présentant aux élections communales, d’autres se sont engagés dans des actions syndicales. Actuellement un bon nombre de jeunes instruits jouissent de cette possibilité de se présenter aux élections. Ils ont pris à cœur les problèmes de leur ville et ont tenu à réaliser des programmes d’action afin de lui venir en aide non seulement sur le plan culturel dont les activités étaient presque absentes mais aussi sur le plan économique et social.*

*L’organisation des journées-débat dont la plus célèbre est celle consacrée à la présentation de la nouvelle charte de l’éducation et de la formation par feu Abdelaziz Meziane Bellefkih, conseiller de sa Majesté, Président du COSEF et président de l’A.A.E.T. et celle des JOURNEES ECONOMIQUES organisée par l’Association des Anciens Elèves de MESTIGMER en partenariat, ont bien insufflé un peu de sang aux contextes.*

Bref , mon objectif n’est ni de présenter un rapport moral relatant les activités réalisées par  notre association, car ceci se faisait à l’occasion de chaque assemblée générale ordinaire tenue par les membres de l’A.A.E.T. dans le temps… jadis…il ya belle lurette… ni de faire un constat pour dédommager quiconque, mais pour rendre hommage aux membres actifs et au defunt, feu ABDELAAZIZ MEZIANE BELLEFKIH,  en profitant de feuilleter mes mémoires afin d’y puiser ces souvenirs dans le but d’entretenir ma mémoire pour ne pas s’épuiser, ce qui me permettra de rappeler aux anciens camarades d’éviter de tomber dans l’oubli, car l’oubli est non seulement la défaillance de la mémoire mais la source de la régression morale de la personne, de son détachement de son environnement , de la dégradation de son histoire et dans certains cas extrêmes la méconnaissance de soi même . Pourvue aussi et surtout pour déclencher ou amorcer une autre relance plus efficace par une autre génération plus soucieuse de son avenir et de son devenir, car Taourirt a beaucoup changé, les moyens,  la vie, les temps et les esprits aussi.

*Il ne faut pas oublier que la ville de Taourirt s’est beaucoup améliorée sur le plan administratif et architectural. Elle a connu la création de sa province en deux temps : d’abord en l’associant avec la ville de Berkane, ensuite en lui donnant son autonomie.*

A l’entrée de Taourirt du coté Ouest la Préfecture par sa somptueuse architecture crée un rassemblement populaire sur son parc durant les nuits d’été où se confondent résidents et émigrés venus exhaler leur joie de vivre des moments nostalgiques agréables et offre la possibilité aux uns et aux unes de croiser les autres.

*De nouvelles constructions ont été conçues pour abriter quelques nouvelles Délégations ou  Directions Provinciales, dont celle de l’Education Nationale  à l’entrée ouest de la ville où  Monsieur MEZIANE Jamal , un ancien élève de Taourirt vient d’être nommé en début de cette année comme Délégué Provincial : un ancien professeur de mathématiques, ancien planificateur devenu inspecteur régional , il avait  assumé sa dernière responsabilité comme Chef de service à l’Académie de l’Enseignement à KENITRA et Coordonnateur Régional du programme d’urgence. Il était très brillant dans ses études et toujours très ambitieux, les problèmes de l’Education et de la Formation dans sa région le tiennent à cœur, il fait de son mieux pour parvenir à les résoudre avec ses collaborateurs dont Monsieur KODAD Abdelaali  un cadre pédagogique  chevronné originaire d’EL AIOUN. Je ne suis pas en train de leur faire des éloges gratuitement, je ne les connais que trop. Je lui souhaite et à tout son staff de la réussite dans cette noble mission.

*Les établissements scolaires se sont multipliés.*

La maison de l’étudiant s’est un peu améliorée, celle des jeunes un peu oubliée

.*Un CQP a été créé pour former les jeunes désireux d’apprendre un métier qui a bien mérité d’évoluer vers la création d’un ISTEA et qui demeure dans le besoin d’un internat pour héberger et encourager les élèves des communes avoisinantes et voir la ville d’El AIOUN Sidi Mellouk (ou CHARQUIYA) bénéficier de son propre CQP pour faciliter la tache à ses enfants et à ceux de ses banlieues afin d’alléger celui de Taourirt, un dossier ficelé a été soumis à SI LAARBI BEN CHIKH directeur de l’OFPPT par les membres du bureau de l’ASS des ANC. EL. et AMIS. d’EL AIOUN dans ce but en 2005  et à qui j’ai eu le plaisir d’en parler à l’occasion d’une rencontre privée, pourvue que ces projets voient le jour.*

D’autres bâtiments ont été réaménagés pour des administrations déjà existantes.

Dépassé par l’évolution démographique et délaissé par les responsables de la santé, ce n’est que vers la fin du mandat du docteur EL HAROUCHI alors ministre de la santé publique qu’on a assisté à l’extension de l’hôpital à l’occasion d’une visite qu’il avait effectuée à TAOURIRT où il fut invité officiellement par feu ABDELAAZIZ MEZIANE BELLEFKIH , un hôpital qui s’est vu agrandir pour répondre au nombre considérable d’accouchements*.

Les établissements bancaires représentant presque toutes les entités gèrent leur technique dans une parfaite concurrence pour satisfaire leurs clients et surtout pour éponger les devises.

Quelques micro entreprises de travaux divers ont vu le jour, des petites et moyennes de travaux publics  et de services se sont développées.

Quelques sociétés d’assurance ont fait de même pour couvrir les risques des sinistrés.

Des fonctions libérales telles que médecins, pharmaciens et avocats se sont imposées.

Des autorisations de petits et grands Taxis se sont faites octroyées et distribuées comme des pains au chocolat.

A suivre…

Mohammed BOUASSABA

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1 Comment

  1. Mohammed BOUASSABA
    06/06/2018 at 21:11

    Merci chers commentateurs. Mon nouvel ouvrage :  » Les Mûriers de la Vallée du Za  » est en vente à TAOURIRT , dans les principales librairies des grandes villes du Maroc et en france à PARIS. n’hésitez pas à le chercher, j’espère qu’il vous plaira. pour toute autre information me contacter sur FACEBOOK; Mohamed Bouassaba . GSM 06 64 96 77 44. A+

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