En accompagnement aux profonds changements initiés au Maroc et comme réponse à des revendications des populations qui dénonce haut et fort la corruption qui entrave considérablement la gestion de la chose communale et, partant, le développement socio-économique de la ville d’Oujda, la CUO vient de créer un bureau dédié à la réception d’informations concernant les dépassements, la malversation et la corruption, et ce via le Numéro Vert Economique 080.1000.822 begin_of_the_skype_highlighting              080.1000.822      end_of_the_skype_highlighting.

Par cette initiative, la CUO manifeste solennellement sa volonté de prévention et de lutte contre toute mauvaise pratique et plus particulièrement la corruption, phénomène qui ronge notre réalité socio-économique et entrave considérablement le développement de notre ville

Par cette initiative, la CUO manifeste solennellement sa volonté de prévention et de lutte contre toute mauvaise pratique et plus particulièrement la corruption, phénomène qui ronge notre réalité socio-économique et entrave considérablement le développement de notre ville. Or, malgré la conviction  de lutte contre cette tumeur qui ronge notre ville  et lui fait perdre des milliards de centimes chaque année, conviction qu’on ne peut suspecter, l’initiative, pour diverses contraintes, ne peut être qu’un coup d’épée dans l’eau pour ne pas dire un clin d’œil à cette jeunesse qui revendique des changements profonds et concrets.

Sans remettre en cause la bonne foi de nos élus, nous estimons cette initiative vouée à l’échec en l’absence de conditions nécessaires à faire adhérer les populations de manière effective à sa concrétisation.

Au fait, ce bureau créé, encore à l’état embryonnaire, est un fœtus qui, à son démarrage, souffre de moult déficiences et défaillances et le transforme en coquille vide, dépourvue de tout bon sens.
En effet, en l’absence d’un cadre juridique et institutionnel qui confère au bureau des prérogatives élargies pour protéger tout citoyen témoin, dénonciateur ou victime de corruption, cette instance ne peut accomplir dûment ses missions pour moraliser la gestion de la chose communale. Par ailleurs, si ce bureau n’est pas doté de moyens financiers appropriés et de ressources humaines nécessaires à son bon fonctionnement en matière d’accompagnement et de suivi, il ne pourra être opérationnel et fonctionnel de manière efficiente. Le bureau doit aussi être indépendant vis-à-vis de toute institution partisane et pouvoir coordonner directement ses activités avec la justice.

Sans remettre en cause la bonne foi de nos élus, nous estimons cette initiative vouée à l’échec en l’absence de conditions nécessaires à faire adhérer les populations de manière effective à sa concrétisation.
Mohammed Zerhoudi