Pourquoi la MOUDOUWANA sur écran ?
C’est pour familiariser la population marocaine avec les nouvelles dispositions de la loi, explique Zahra Zaoui, responsable de ce court métrage que OUJDACITY présente dans son intégralité à ses internautes partout dans le monde.
Au fait, ce film, produit par l’association Oujda Ain Ghazal 2000 et réalisé par le cinéaste Hassan Benjelloun, s’assigne comme objectifs spécifiques la communication et l’information, l’éducation et l’animation ainsi que l’accès aux droits. De fait, ce court métrage, présenté en avant première à Oujda en présence d’un nombreux public, s’est avéré un moyen efficace pour diffuser de manière aisée, claire et intelligible, de nombreuses informations et de vulgariser le texte de la MOUDOUWANA ( le code la famile) dans différents dialectes arabe et bèrbère outre le sous titrage français. Autre objectif consiste, selon les initiateurs, à informer les bénéficiaires ( femmes, hommes et enfants) sur la moudouwana en sorte que les règles soient effectives. De fait, ce court métrage permet ainsi de faire évoluer les mentalités et les comportements au sein de la société locale ( région de l’oriental) d’assurer régulièrement des activités d’animation sur le concept de l’égalité homme/femme et de renforcer en conséquence la culture égalitaire entre les deux sexes par l’implication du système éducatif.
En clair l’association Ojda Ain Ghazal 2000 vise de rendre plus visible le rôle de la société civile dans l’accompagnement et la mise en œuvre de la MOUDOUWANA en mettant le cinéma au service de l’informaztion sur les droits de la famille dont il faut préserver la mystique.
Le cadra logique de cette œuvre artistique consiste en définitive à faire agir pour permettre aux femmes de connaître leurs leurs droits et de les faire appliquer.
Espérons que ce documentaire, initiative fort louable que OUJDACITY présente à ses visiteurs, fera l’objet de vifs et enrichissants débats. Nous attendons les commentaires de nos fidèles internautes.
5 Comments
Tout d’abord je remercie Oujda city d’avoir publier ce film documentaire initiative et je souhaite qu’il fera l’objet d’un débat très enrichissant surtout au sein des associations et même dans les établissements scolaires,je tiens à remercier l’association Oujda Ain ghazal d’avoir d’avoir évoquer ce sujet de la MOUDOUANA qui présentait de grosses lacunes chez la population civile et rendre clair sa mise en œuvre.
Bravo à toutes les personnes vus dans le film et spécialement Zahra Zaoui sans jamais oublier le cinéaste Hassan Benjelloun qui a laissé son empreinte à la ville du millénaire .
Je retiens de ce film la scène de la Halqa:Remarquable.Le reste est un long spot publicitaire,trop direct pour convaincre;un peu bon-enfant;noir contre blanc.Assez carricatural surtout avec cette marche aux relents électoraux.La complexité de la réalité sociale et les enjeux en question méritent plus d’imagination…
bonne initiative de la part de l’association ainghazal que je ne connaissais pas. le film est interessant mais comme l’a dit Moustafid il est des scènes assez caricaturale surtout la marche avec la chanson … pour le contenu et le fond rien à redire le film lève certain tabou et éclairci certains points mal compris de la nouvelle loi et pour finir on aimerais bien voir plus de réalisations oujdi qu’elle soit à but informatif ou de simples divertissement, on est fier de voir notre ville oujda sortir de son isolement – karim de Paris (Pur Oujdi et fier de l’être)
Il n’y a pas de Moudaouana sur écran. Il y a juste une certaine idée de l’émancipation qu’on voit dans ce film. A savoir des fillettes que la manifestation « libératrice » arrache à leurs familles pour les mettre…où? Dans la rue..
Comme s’il n’ y avait pas assez de problèmes dans nos rues !
Là elles trouveront des garçons non moins déshérités qui les prennent en charge ; les enlaçant, dansant ensemble à la manière du Nouvel An. Alors que je croyais que le rôle des Associations était justement d’essayer d’intégrer les personnes en difficulté dans leurs familles respectives. La scène relative à la polygamie est édifiante : n’ayant pu se marier, ce couple a quand même rejoint, unis, la fête dans la rue. . J’ai peur de penser à la symbolique de ce geste…
La rue est présentée comme une alternative aux problèmes familiaux. Le message est clair : Descendez dans la rue ! Faites pression ! Bousculez les Tabous…Pour que les mentalités changent
On croit revenir à l’Avant-Moudaouana ! C’est vrai: Il y a des mentalités qui ne changent pas
Je suis subjugué par le talent des acteurs. Le film est parfait et d’actualité. La MOUDAWANA est vulgarisée pour aller à la rencontre des Oujdis, réveiller les consciences dormantes et combattre les esprits tordus qui s’opposent à la liberté et à la femme surtout à Oujda.
Mais la question principale que le producteur a esquivé est celle de la justice. Il ne reste au Maroc, pour être un pays merveilleux, que la justice à corriger. Tous les maux de la société marocaine est la justice telle qu’elle est rendu par les juges. ET c’est ça le drame de ce beau pays. La justice est rendue en fonction de votre position dans la société.
Le chantier le plus délicat qui attend notre jeune Roi est la justice : juges, justiciables avocats sont tous responsables de la déconfiture que connait notre système judiciaire. Il faut une vraie révolte culturelle pour réaliser cet objectif.