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Le MUSCARI, une PAM à valoriser

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Que de richesses naturelles sont dévalorisées parceque délaissées ou anarchiquement exploitées. C’est de plantes aromatiques et médicinales que recèle différentes régions de notre pays.

Le muscari à toupet ( muscari comosum), plante spontanée, est très prisée outre mer pour ses multiples utilisations bienfaitrices médicinales, culinaires ou ornementales. Pourtant, nonobstant ses nombreuses vertus, cette plante sauvage, adaptée aux conditions pédoclimatiques de notre pays, est éconue aussi bien par les citoyens que les agriculteurs.

 En alimentation, le muscari à toupet, appelé communément KIKOT dans la région de l’oriental ou B’SILA dans d’autres régions du royaume, est très utilisé dans certains pays comme l’Italie ou la Grèce.

 Au fait, ses parties racinaires comestibles, les bulbes qui ressemblent à un petit oignon, sont utilisées en médecines pour leur pouvoir diurétique anti inflammatoire. La bulbe est aussi indiquée pour l’inflammation de la vessie et de l’intestion outre les infections purulentes sous cutanées. Pour ses vertus culinaires, le KIKOT est aussi utilisé comme aliment. La bulbe, en raison de son amertume, est bouillie ou mise en conserve et consommée comme l’olive de table ou le citron. Cette plante se distingue aussi par l’utilisation de sa partie supérieure dans un but ornemental. En effet, les fleurs, disposées en grappes serrées et portées par des ponticules servent à orner et décorer des jardins, des terrasses, des balcons, des cours……

Mais, comme nous ignorons ses vertus, la quasi-totalité de cette plante est destinée, en vrac, à l’exportation, notamment vers l’Italie sans aucune valeur ajoutée.

Poutant, le muscari à toupet pourrait, selon des agronomes, constituer une culture altenative à même de générer des activités génératrices de revenus et améliorer en conséquence les revenues des populations rurales pourvu que sa culture soit subordonnée à des études scientifiques pour définir ses caractéristiques biologiques, ses exigences écologiques, ses modes de cultures et surtout les modalités et les coditions de son exploitation.

Pour assurer une gestion durable de ctte plante naturelle à fort potentiel et promouvoir les AGR en milieu rural, l’Institut Régional de Recherche Agronomique Oujda a organisé avec les associations AGIP et MAAK, le centre des travaux de Layoun et des agriculteurs, une journée de transfert de technologie et de sensibilisation. Les travaux de ctte journée révèlent qu’il urge d’intensifier les rencontres d’échanges d’expériences, d’approfondir la réflexion et d’élaborer des recommandations pratiques pour une meilleure valorisation de cette plante à tous les niveaux, culture, cueillette, commercialisation.

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1 Comment

  1. Abdou
    22/05/2010 at 00:13

    Un grand merci à Mr. Zerhoudi pour son excellent article qui nous a révélé l’immense richesse de la région de l’oriental et notamment en produits locaux très appréciés ailleurs et méconnus à l’intérieur.Bravo

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