A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DE LA TERRE LE 22 AVRIL 2010
L’ENVIRONNEMENT, C’EST L’ AFFAIRE DE TOUS!!!!

Quelques remarques et propositions en 10 points concernant l’environnement à Oujda et à sa périphérie

1-Le concept d’environnement doit faire l’objet d’une approche globale tenant compte de tout ce qui va avec ce concept:le bitume,le trottoir, les espaces verts, les fleurs, le boisement,les décharges publiques,les énergies renouvelables,les produits bio-dégradables,l’apport en eau pour l’arrosage, ,et bien sûr ,le capital humain.

2-Tous les ministères et les organismes qui en dépendent(Eaux et Forêts,ONE,ONEP,PME etc ,)ainsi que d’autres partenaires sociaux ,le Conseil de la ville,la Wilaya ,Jeunesse et Sport etc devront s’associer à ce vaste chantier qu’est l’environnement

3-Pour préserver des espaces verts,il faut cesser de construire.En effet si on regarde de loin la ville ,des montagnes de Sidi Maafa par exemple,on voit peu de verdure ,les seuls petits espaces qu’on voit sont au nombre de trois:le parc Lalla Meryem,le parc Lalla Aicha et le jardin de Lazaret : tout le reste est phagocité par des constructions en béton.Si on continue de construire à ce rythme,il n y aura plus jamais d’espaces où l’on peut rêver de verdure et de fleurs.

4-Il ne faut pas oublier que l’arbre dégage de l’oxygène et absorbe du gaz carbonique;on dit que l’Amazonie qui se trouve sur le territoire brésilien constitue ,entre autres forêts du monde les poumons de la terre;avec l’aggravation de la pollution,comment Oujda va-t-elle respirer?

5-Il faut encourager le boisement que ce soit au niveau périphérique ou à l’intérieur de la ville.Il est grand temps d’arrêter le massacre des arbres un peu partout.On a entendu dire que le parc Lalla Meryem sera amputé d’une partie de ses arbres.Vrai ou faux?si ,c’est vrai, il est grand temps d’empêcher ce projet dévastateur de voir le jour,en l’étouffant à sa racine.

6-Le conseil de la ville doit cesser d’accorder des permis de construire pour quelque raison que ce soit aux lieux où l’ on devrait planter des arbres et créer des espaces verts aux points cardinaux de la ville.

7-Le ministère de l’Environnement a proposé une aide à hauteur de 200000 dh à des associations qui créeraient des unités de production spécialisées dans la fabrication des sacs à base de végétation ;nous devons voir des modèles de ce type de production, on n’ est pas formé à ce type d’activité

8-L’environnement va avec l’esthétique de la ville.Dans le cadre de L’INDH ,beaucoup de choses ont été faites:les trottoirs,les pelouses,surtout dans les grandes artères de la ville,mais on a oublié les quartiers populaires(ex:rue de boudir ou au stade municipal ou bien attrik alaawnia à Koulouche ou au village des mottes, à Oued Nachef village Si Lakhdar, il n y a pas d’espaces verts)et puis on doit cesser de couper les arbres alors qu’on parle d’environnement ,j’ai lu dans un journal local que certaines espèces d’arbres sont menacées de disparition ici à oujda.

9-L’environnement va aussi et surtout avec l’eau.Aucune fleur, aucun arbre ne peuvent pousser sans l’eau, »wa khalaqna min almaa koulla chayin hay »sadaka lah wal aadim(De l’eau ,Nous avons créé toute chose vivante)
Ce qu’a fait l’INDH sur les jardins de la ville est merveilleux(les tuyaux noirs qu’on voit sur certains ronds-points ou trottoirs)mai qu’on cesse de gaspiller de l’eau par la négligence des uns et des autres,et la radeeo doit prendre ses responsabilités.Les futurologues prévoient qu’en 2020 ce sera la guerre de l’eau.il faut donc penser à cette denrée rare!
Enfin, c ‘est mon 10ème point:l’association que je préside s’appelle Agyal Sidi Maafa Li atenmia wa tekafa wa riada wa al bey ‘a(Association des générations de Sidi MAAFA pour le développement,la culture ,le sport et l’environnement): elle est créée ,il y a une année .la localité de Sidi Maafa est un grand chantier:il faut d’abord diagnostiquer et remédier ensuite:il y a un manque d’espaces verts qu’ il faut combler; deux terrains qui entourent la cité d’habitations économiques qui donnent sur le bd Naplouse et la route de Sidi Maafa ,il faut les sauvegarder,soit créer un espace vert et un terrain de sport pour jeunes du quartier,soit une unité socio culturelle sur le modèle de ce qui se fait à Ayoune Assrrak près de la forêt Colonge.

Nous devons faire la chasse aux débris des matériaux de construction,et à commencer par dégager les débris des lotissements situés au pied de Sidi Maafa
Un ultime péché commis à l’égard des montagnes de Sidi Maafa est la chaîne de constructions en béton qui ne fait qu’ enlaidir la ceinture verte de la zone sud de la ville. Et enfinl’environnement ,c’est l’affaire de tous!!!

Khlifa Boumediene(Président de l’association Agyal Sidi Maafa pour le développement,la culture,le sport et l’environnement)