Lettre ouverte à Monsieur le Directeur de l’Académie de l’Oriental
Monsieur le directeur de l’académie,
il n’est pas commode de vous saisir par des voies non conventionnelles,
mais le bien-fondé de mon cas et son caractère urgent d’une part et la
lenteur des services de l’administration dans le traitement du courrier de
l’autre m’ont imposé les voies à suivre autres que celles qu’un
professeur doit emprunter pour communiquer avec ses supérieurs hiérarchiques.
Je vous ai envoyé une lettre de doléances par la voie hiérarchique et
une autre à Monsieur le délégué de la délégation de Berkane. Elles doivent gésir
sur le bureau de quelque service.
J’ai demandé à être reçu en audience par Monsieur le délégué de la
délégation de Berkane qui m’a fait savoir à travers le récit de son
secrétaire personnel que l’affaire relève du service des ressources humaines de
sa délégation. Sachant que le service des ressources humaines ne peut être à la
fois juge et partie, je m’en suis allé.
J’ai demandé à vous voir pour vous faire le récit de ce que le service
des ressources humaines de la délégation de Berkane a fait subir de torts à ma
demande de candidature au mouvement national de 2009 en l’amputant de 10
points, mais votre secrétaire personnel a pris les devants en me signalant que
mon affaire relève de l’administration centrale, que l’académie n’y est pour
rien dans tout cela. Sachant qu’insister serait peine perdue, et cela est
d’ailleurs contraire à ma nature, je m’en suis allé.
Les responsables de nos administrations nous ferment les portes de leurs
bureaux et les voies à la communication. Allons-nous donc lancer des pierres
contre les remparts de nos administrations ou jeter des imprécations
contre les tours dans lesquelles ils prennent refuge au lieu de nous recevoir,
nous écouter et nous rendre justice, ou crever dans le silence morbide de la
surdité de ceux qui nous ferment leurs portes, leurs oreilles et les voies au
dialogue? Ni ceci, ni cela. L’écriture supplée à la pierre et aux imprécations.
Je vous écris.
Il nous arrive, Monsieur le directeur de l’académie, d’entendre geindre
et gémir quelque professeur, quelque part, ou crier, rouspéter et se débattre
quelque autre, contre les abus de l’administration, ses sorties de route et ses
dérapages. Si nous prenons la peine de nous pencher sur leur cas, nous
découvrirons avec effroi que l’administration leur enfonce le coude dans les
reins. Il suffit alors qu’un responsable comme vous, Monsieur le directeur de
l’académie, intervienne pour rappeler à l’ordre l’administration et rendre
justice à la victime.
C’est ce que je vous demande, Monsieur le directeur de l’académie :
intervenir auprès du service des ressources humaines de la délégation de
Berkane pour le rappeler à l’ordre, et réparer le préjudice dont il a été la
cause. Préjudice commis par un responsable relevant de vos responsabilités
contre un professeur également sous votre responsabilité. Le problème, qui
n’est pas le mien, et dont je subis le lourd tribut, me vient de vos services.
Je vous prie donc, Monsieur le Directeur de l’Académie de lui trouver une issue
où il n’y aura ni vainqueur ni perdant, ni coupable ni victime.
J’ai une totale confiance en vous.
3 Comments
انصحك ان تراسل الوزارة ايضا قي حالة عدم تسوية مشكلك على الصعيد الجهوي ونشر تظلمك على صفحات الجرائد الوطنية ولن يضيع حقك باذن الله مادمت ملحا ومصرا على طلب الانصاف لاغير هذا من جهة ومن جهة اخرى على السيد مدير الاكاديمية فتح تحقيق في الموضوع ومعاقبة المتسبب في المشكل وايجاد حل من خلال نقلك في اطار حركة جهوية
يعني الانتقال- بزز- مهما كانت الطرق. الخطأ كما تدعي لايسمح لك باستغلاله
Ainsi soit-il!