L’Oriental : Une région qui émerge
Dire que l’Oriental est un dragon économique national, je trouve le mot un peu fort. Mais dire que la Région émerge, oui bien sûr, ou bien, dire que l’Oriental est devenu un nouveau pôle économique, je dirai que c’est une réalité incontestable maintenant.
Le développement de la région de l’Oriental est parti du principe : « Il n’ya pas de mauvaise région, il ya des mauvaises politiques ».
Le développement économique de toute région est alors une question de volonté et donc une question d’état d’esprit.
Si Les ressources sont là, qu’elles soient naturelles ou humaines, et qu’on n’arrive à rien faire c’est qu’il ya un problème de management.
Le potentiel humain existe, il suffit de « bien l’utiliser », quitte à faire de nouvelles équipes et un nouveau chef d’orquestre.
Les changements dans les joueurs s’imposent toujours.
D’une part, pour donner du sang neuf, et d’autre part pour éloigner ceux qui sont là depuis si longtemps et qui ont perdu tout goût au challenge puisque de toutes les façons ils resteront là quoi qu’il en soit.
Leurs efforts n’iront pas dans le travail créatif mais iront vers la défense de leurs postes quitte à éliminer celui ou celle qui voudrait apporter une plus –value de par son travail.
Ce ne sont donc que les Ressources Humaines qui peuvent faire réussir de tels challenges.
Il fallait attendre le 18 Mars 2003 pour qu’il y ait un changement de destinée de l’Oriental.
Le Tourisme (plan AZUR), l’Industrie (plan Emergence), l’Agriculture (plan Maroc Vert), autant de secteurs devenus des moteurs de croissance déclinés au niveau de la région en des projets concrets.
Ainsi, Les mégas projets se succèdent : Technopôle d’Oujda, parc industriel de Selouane, parc agro-industrie de Madagh, etc.
Hypermarchés : solution qui manquait pour lutter contre la contrebande.
La région se plaignait de la contrebande. Maintenant avec les Hypermarchés le commerce s’est développé et s’est trouvé dans l’obligation de se structurer.
Les Hypermarchés ont tiré donc vers le haut le commerce dans la région.
L’Oriental, et comme toute région frontalière, reflète le niveau de développement du pays, et le différentiel économique et social est vite ressenti de part et d’autre de la frontière. Elle mérite donc un intérêt particulier pour rehausser l’image de notre pays chez nos voisins frères.
Cet intérêt particulier du souverain envers cette région démontre une grande volonté de construire et donne de la crédibilité à toutes les propositions du Royaume sur la scène internationale.
Nos voisins algériens ne peuvent que voir de bon œil tout le travail immense qui est fait et tous les chantiers ouverts dans la région.
La région du Maghreb a besoin de développement économique et social. La page du passé doit être tournée pour ouvrir une nouvelle page de développement économique dont les peuples de la région attendent si longtemps. Le Maroc a fait de grands pas en avant. On attend nos chers voisins pour faire des pas vers nous, pour avancer ensemble. C’est ce que veulent nos peuples loin de toute démagogie. La balle est dans le camp algérien. Entretemps, le monde se développe à une vitesse incroyable avec les autoroutes de l’information, on n’arrive pas à suivre si on est préoccupé que par soi.
S’ouvrir sur l’environnement est donc une nécessité et non un luxe comme autrefois.
Le système mondial est plus soudé qu’avant. On l’a vécu avec la crise financière internationale.
On le vit avec la grippe porcine. On le vit en politique. On le vit lorsqu’on va acheter du pain ou faire le plein d’essence pour sa voiture.
Le Maroc, depuis un certain moment, a compris cela et s’est préparé pour cela, et s’est engagé dans des processus de développement dans tous les secteurs, pour réussir son entrée dans cette mondialisation.
Pour ne donner qu’un exemple proche, le 19 Juin le Souverain inaugure Mediterrania -Saidia, troisième station balnéaire du genre en méditerranée, et première station du plan AZUR, c’est dire tout l’honneur accordé par Sa Majesté le Roi Mohamed VI à cette région, pour son développement économique, humain et social.
Zakaria SEFRAOUI
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