Oujda dope son offshoring
Considéré comme l’un des principaux enjeux de la mondialisation/globalisation, l’offshoring se développe à un rythme accéléré au Maroc, notamment à Casablanca, Rabat, Tanger. La région de l’oriental n’est pas exclue du reste.
Devenu un vaste chantier, l’oriental attire de plus en plus des investisseurs étrangers surtout des français et commence à occuper une place de choix pour ce marché concurrentiel de l’offshoring. Au fait, si le Maroc attire de plus en plus des investisseurs grâce à des infrastructures adaptées à la délocalisation de l’activité de production de services (offshoring) à la réduction des différentes charges, à sa stabilité politique, à la tolérance de ses populations et à leur ouverture sur l’autre, la région de l’oriental se distingue, en plus, par d’autres avantages comparatifs comme le témoigne Rachelle Ferrand, directrice du centre d’appel Oujda. En effet, dans l’oriental et plus particulièrement sa capitale Oujda, l’offre des opportunités de recrutement de main d’œuvre est pléthorique, déclare Rachelle à La Gazette Du Maroc. En terme de réduction des coûts de production, les salaires, souligne-t-elle, sont moins élevés à comparer à l’Europe et aux autres régions du royaume. Quant au turn over, il est beaucoup moins élevé qu’ailleurs, confirme la directrice ; et ce, grâce à l’assiduité des téléconseillers qui, selon Rachelle, manifestent une grande passion pour améliorer leurs compétences et s’investissent totalement dans leur travail pour que soient atteints les objectifs de la société. Par ailleurs, poursuit-elle, le Centre Régional d’Investissement Oujda, interlocuteur unique, facilite beaucoup les procédures administratives et de recrutement à travers l’ANAPEC.
Cette confiance des investisseurs dans la région à fort potentiel peut être aussi justifiée par la proximité géographique et culturelle avec l’Europe (les orientaux sont connus pour leur maîtrise du français). D’ailleurs, c’est pour ces raisons, entre autres, que le call center, ADM Value Oujda qui emploie à ce jour près de 100 salariés et vise à l’horizon 2010, 500 Télévendeurs ainsi que la société française SQLI qui, elle aussi, vise le recrutement de 500 ingénieurs. Ces deux structures se sont implantées à Oujda avant même le lancement des travaux de la technopole qui sera dotée d’une importante zone dédiée à l’offshoring.
Par ailleurs, le passage récent des « Régionales Marocaines de la Relation Clients » pour la promotion du développement des centres d’appel et de l’offshoring dans la région, est assez significatif. David Chasson, directeur de développement de VIVACTION a présenté, à cette occasion, un exposé très intéressant sur les modalités technologiques de développement des centres d’offshoring. De son côté, Farid Chourak, directeur du CRI a saisi l’occasion pour mettre en exergue le potentiel et les opportunités de la région favorables à l’ascension de l’offshoring et à la création même d’un Oujda nearshore.
Le séminaire organisé par la filière Génie Informatique de l’Ecole National des Sciences Appliquées Oujda- ENSA-O a permis aussi d’évoquer tous les atouts et atours de la région et rappelé d’autres avantages tel que la moyenne d’âge de la population (57 % de la population de l’oriental a moins de 25 ans) ou l’expansion quantitative et qualitative qu’enregistrent d’année en année les établissements à accès régulé de l’université Mohammed Premier d’Oujda, en l’occurrence ENSA, EST, ENCG…..
En somme, tout porte à croire que l’oriental est en phase de devenir une destination convoitée par des investisseurs en offshoring.
4 Comments
« En terme de réduction des coûts de production, les salaires, souligne-t-elle, sont moins élevés à comparer » il faut que Rachelle Ferrand ajoute que les salaire sont mainable non pas en comparaison avec l’europe , mais même avec Rabat et CAsa et même FES,
il faut reglementer le secteur et ne pas trop favoriser les investisseurs
ces gens profitent de l’ignorance des marchés de travails chez les jeunes et aussi du taux de chomage élevé a Oujda
prière d’éditer
Tout à fait d’accord avec toi Tarek…
Néanmoins, je pense qu’il ne faudra jamais s’attendre à ce qu’un directeur de boite lève les salaires à ses employés sans que ces derniers les demandent ou qu’il y a un accord dans le contrat de travail…
Quand je lis : « les investisseurs profitent de l’ignorance des marchés de travails chez les jeunes », je pense qu’aujourd’hui avec les outils d’informations comme internet – les journaux d’emplois et les sites d’emplois ect… il n’y a rien de caché…
Et en résumé, je pense que le lancement de ces projets est un bon démarrage pour le développement du volet économique de notre ville Oujda…
Et pour ceux qui désirent prendre plus de connaissance sur le marché d’emplois, voici quelques sites marocains à consulter :
http://www.rekrute.com
http://www.amaljob.com
link to bourseemploimaroc.com
http://www.menara.ma
link to marocemploi.net
ALLAH YSAHALE 3LA LJAMI3.
Fouad
moi jaimer ce projet je souhaite travailler a offshoring je souhaite BONNNE CONTINUATION a la proprietaire MME RACHEL
j fais partie du comité du séminaire organisé à l’ENSAO…j signale que Ces entreprises offshores sont exonérées de l’IR et l’IS durant les 5 premières années de travail….donc imaginez les opportunités de la région favorables à l’ascension de l’offshoring…