Dans le cadre des préparatifs des prochaines échéances électorales 2009, Mohammed Brahimi, wali de la région de l’oriental a tenu  samedi dernier une importante réunion de communication avec les présidents des 11 communes de la préfecture Oujda Angad et des représentants de partis politiques et du tissu associatif.

L’objet de cette rencontre a porté sur 3 points essentiels. D’abord il était question de présenter les nouvelles modifications concernant le découpage électoral et leurs conséquences sur les nouvelles circonscriptions électorales ainsi que le nombre de conseillers à élire en fonction des nouvelles données démographiques issues du GRPH 2004. Le deuxième axe a concerné les nouveaux amendements du code électoral ; à savoir la mise à jour des listes électorales sur la base du seul critère de la résidence effective et de la CIN  comme unique document pour l’inscription

Le dernier axe concerne, outre un fonds pour le soutien des femmes, la création d’une  liste additionnelle réservée aux femmes, le seuil minimum de 6 % des voix obtenues au lieu de 3 % pour que les listes en compétition peuvent participer à la répartition des sièges et le lancement des différentes opérations de la révision exceptionnelle des listes électorales.

A cette occasion, le wali a fait savoir que l’adoption du critère de résidence et l’abandon du critère de la naissance se traduiront au niveau de la préfecture par la radiation de plus de 60.000 électeurs à qui il sera demandé le transfert de leurs inscriptions vers les communes  ou se trouvent leurs résidences effectives.

La liste additionnelle, vivement saluée par l’assistance notamment les femmes présentes, permettra d’élire un minimum de 2 conseillères par commune et un maximum de 6 élues pour la ville d’Oujda et ce, indépendamment des femmes qui pourraient être élues au terme des listes ordinaires pourvu que les partis politiques favorisent la candidature des femmes.

Quant aux deadlines des engagements, le processus de révision exceptionnelle des listes électorales a démarré lundi dernier pour s’achever le 24 février 2009. Sur ce point, largement expliqué, le wali a invité les présidents des comminssions administratives à faire preuve de maximum de rigueur pour accomplir dûment l’exécution de toutes les opérations d’assainissement des listes (radiation des inscrits décédés, les inscrits par le critère de naissance et de leur transfert, les doubles inscriptions….etc.)

Par la même occasion, les partisans politiques, les élus locaux et les représentants de la société civile ont invités à sensibiliser l’ensemble du corps électoral et d’inciter surtout les jeunes non inscrits à demander leurs inscriptions sur les listes électorales.

Lords des débats, Brahimi a longuement insisté sur la nécessité de moraliser les pratiques politiques et de contribuer à l’application de ces nouvelles réformes à même de garantir le succès des prochaines élections et d’asseoir de solides assises pour un processus démocratique plus transparent.

Nonobstant l’importance de ces réformes du code électoral, on se demande si elles sont suffisantes pour réconcilier les électeurs avec les urnes et restituer les relations entre l’état et la société en vie de parvenir à une bonne gouvernance des politiques électorales.