Oujda : Sessions de formation au profit des enseignants.
Sans plaisir et sans enthousiasme de la part et de l’enseignant et de l’élève, l’action pédagogique a peu de chances de réussir.
Dans le but de peaufiner les pratiques pédagogiques et pour répondre à des attentes exprimées par les enseignants, la délégation du ministère de l’Education nationale et de l’enseignement supérieur d’Oujda a entamé la troisième phase des journées de formation dispensées aux enseignants des différents cycles. Un recyclage qui a commencé ce Lundi 24 Novembre et qui continuera jusqu’au 18 Décembre. Des formations ciblées pour toutes les matières et toutes les branches afin d’échanger et de partager les pratiques qui sont en mesure de rehausser le niveau des élèves. Un niveau qui ne cesse de régresser selon l’ensemble des enseignants.
Le but préconisé est de permettre aux praticiens de la classe d’envisager des modes de fonctionnement adaptables et innovants pour impliquer d’avantage les élèves dans le processus de leurs propres formations a expliqué à ALM Mostafa Zerouali , inspecteur de français. La question à laquelle les participants aux différents ateliers ont essayé d’apporter des éclairages c’est comment rendre les élèves plus réceptifs.
Une telle réflexion a amené les participants à soulever la problématique des contraintes institutionnelles et les marges de liberté préconisées par les projets pédagogiques. C’est ce qu’a expliqué Miloud Belati, coordinateur central au MEN, lors de sa communication sur
« Une didactique raisonnée du texte littéraire ». Rien ne peut réussir si on ne prend pas en considération les problèmes auxquels sont confrontés élèves et professeurs. Pour résoudre une situation de blocage, a précisé Mr Belati, il faut adopter une didactique réfléchie du texte littéraire à travers cinq axes : la réception littéraire en milieu scolaire, la place et l’intérêt accordés par les élèves à l’étude d’une œuvre, l’approche adoptée par l’enseignant, le type de lecture préconisé dans les différentes situations d’apprentissage et l’intérêt personnel des élèves.
Dans l’optique de la réception du texte littéraire, le point de départ n’est plus quelle est la signification du texte ? Mais plutôt quel est son effet sur le lecteur ? C’est l’interaction entre le monde textuel et le monde extratextuel par le biais d’une activité « imageante » qui développe chez l’apprenant des attitudes personnelles de réception et d’acquisition. Le recours à des procédés de valorisation et de comparaison entre la multiplicité des références culturelles dans une œuvre littéraire (le milieu social, la situation historique et politique,…) risque de gêner la compréhension. L’élève pourrait même ne pas se sentir concerné par l’œuvre étudiée et laisse tomber sa lecture pour une autre activité mentale.
Pour contourner ce problème, l’animateur a proposé d’adopter une autre attitude face au texte littéraire: chaque œuvre pourrait être considérée comme une réponse à une question ou à une problématique d’ordre philosophique, sociologique, psychologique, politique, etc.
Un lecteur qui s’engage d’une manière émotive dans la lecture d’un texte est plus actif que celui qui ne s’y engage pas. Il a donc plus de chances de comprendre son cours et de retenir l’essentiel de l’information contenue dans ce texte. L’idéal serait de prévoir des moments de réflexion pour permettre aux élèves d’exprimer leurs émotions : ce qu’ils ont aimé ou pas apprécié.
aujourdhui Le Maroc
6 Comments
La session de formation organisé au profi des eneignants a deja fait couler beaucoups d’encre l’anneé precedente, beacoups de questions ont étées soulever sans trouver de reponse adequates et convaicantes.Cette formation à la quelle j’ai deja assisté en tant que professeur d’anglais l’anneé derniere,n’a rien changé en beacoups de profs,d’aprés leurs observations. Mr l’inspecteur qui a annimé la formation a fait un effort considerable pour atteindre les objectives traçés pour cette formation,mais malhereusement juste peux de professeurs qui ont pu tirés profi de cette dite formation.Donc pourqoi?qu’elles sont les contraintes?est ce que cette formation est necessaire pour tous les enseignants des trois niveaux?
Je pense qu’il est temps de remettre cela en question. Il est temps de revoir tout cela.A mon avie la formation doit se limiter au niveau de l’echole primaire d’bord .Pas une formation de deux ou trois matinées mais une formation qui doit durer au minimum une semaine,avec un nombre d’enseignant limités ,avec un programme bien etudier.Le professeur doit contribuer serieusement dans cette formation par un travail qui doit accomplir au depend du theme choisi par les inspecteurs de chaque discipline.Je dis bien le primaire parceque c’est la ou les choses vont male,le niveau des éleves primaire ne cesse de se degrader de jour en jour et comme a dit Mr kharroubi il faut voir les choses dans l’ensemble .Ces formations doivent viser certainement le niveau de l eléve et comment y remdier et qu’elle est l’approche le plus reussi?Il faut aussi mettre en question les manuelles utulisés par les enseignants considerés difficile non seulement par les eléves mais par les profs eux méme. La façon dont cette formation est faite ne peut que étre une perte de temps et un gaspillage d’argent,et à linterét ni de l éléve ni de l’enseignant.Les reunions pedagogiques organisés par des inpecteurs peuvent étre plus meilleures et rentables.Just un point de vue.
JE CONNAIS BIEN MONSIEUR zEROUALI.A NADOR ON L’APPELAIT LE GENDARME.
monsieur.je vous donne ma devise pour faire avancer la roue pédagogique/un pas en arriére en vus d’avancer deux pas en avant/voilà ce qu’il faut faire.retournez aux méthodes traditionnelles et tout ira bien.bien le bonjour à toute l’équipe pédagogique et bon courage.
C’est bien beau de parler de formation mais ce serait plus important de parler des conditions dans lesquelles elles ont été organisées!D’abord ,les profs du lycée Omar, à titre d’exemple,n’ont reçu leur convocation si je puis dire que Lundi après_midi.Donc ,une journée de « sautée »!Puis ,beaucoup de profs n’ont pas été conviés.et ,personnellement,je n’ai pas appris grand choses!Ce que les formateurs avaçaient ne peut guère s’appliquer à mes élèves. »Un lecteur qui s’engage d’une manière émotive dans la lecture d’un texte »,doit d’abord être un élève qui sait lire,autrement dit,capable de déchiffrer un texte et de d’en saisir le sens,ce qui n’est pas le cas de plus de la moitié des élèves toutes branches confondues!Alors laissez-nous leur apprendre d’abord les rudiments de la langue!
En vérité la formation continue a débuté Vendredi 21 novembre 08 pour les professeurs du cycle collègial. Quant aux objectifs visés , je pense qu’ils ont été largement dépassés si l’on considère les réactions , légitimes et très motivées, d’un bon nombre de professeurs. Aux plus ambitieux d’assurer le suivi !!!
le probleme mes chers amis , ne reste pas attacher au bla bla..il faut etre serieux dans nos analyses..le probleme est : ns en crise scolaire depuis x temps.alors , essayons ensemble, d en sortir,de trouver les acces pedagogiques ,pr retablir la panne…on sait bien que le probleme scolaire est relier avec ce qui est economique ,politique et social..et ns actuellement ,on essaie de gerer la crise et non pas la solutioner..et c est ce qu on fait dans les recyclages…
C’est facile de parler de « problématique » comme point d’attaque de toute œuvre littéraire. Mais cette compétence à problématiser n’est pas donnée à tout le monde. Il faut avoir une culture littéraire large et s’exercer de façon continue à l’analyse littéraire. Cela nécessite une formation de longue haleine et pas des journées occasionnelles surtout pour les collègues qui travaillaient avec les anciens programmes qui écartaient la dimension littéraire et culturelle et ne prenaient en compte que la dimension fonctionnelle de la langue. Sinon on continuera à « agresser » nos élèves par des textes inaccessibles.