Oujda : Festival International du Rai / HAMID BOUCHNAK
La carrière de Hamid Bouchnak est indissociable de celle des ” frères Bouchnak “. On les avait surnommés les ” Chevaliers du raï ” mais, bien que natifs d’Oujda, l’une des plus grandes capitales du raï avec Oran et Paris, leur musique allait au-delà du genre crée a Oran la voisine. C’était d’avantage une synthèse entre les divers (et riches) courants qui traversent le Maroc, plus le raï.
Chez les frères Bouchnak, la chanson était avant tout une affaire familiale. A commencer par le père Benyounes, dit ” Afandi “, un musicien très célèbre dans le milieu de la musique arabo-andalouse, version gharnati (Gharnata est le nom arabe de Grenade). Benyounes a inculqué à ses enfants l’amour du gharnati et c’est tout naturellement qu’on en retrouve les traces dans leur répertoire.
En 1983, toujours encouragés par leur père, Omar, Reda, Mohamed et Hamid, enregistrent une première cassette. Le succès est rapide. Ensuite, tout s’enchaîne, harmonieusement à l’image de leur style. La touche Bouchnak est la. Elle intègre côté paroles, du ” malhoun “, poésie raffinée, et des mots (et maux) de tous les jours et, au niveau musical, autant la tradition berbère que la rénovation urbaine.
C’est en 1992, que, Hamid, le doué benjamin, signataire des plus importants titres de la formation (les textes sont souvent écrits par Reda) et voix leader de la bande poursuit en solo, s’appuyant sur l’incomparable expérience artistique vécue avec ses frères et impose des 1995 son prénom au firmament de la nouvelle chanson marocaine. Des lors, il collectionne les distinctions professionnelles (meilleure chanson francophone, etc) et compose même l’hymne de l’équipe de foot marocaine pour le mondial. Artiste majeur dans son pays, Hamid Bouchnak est l’une des réussites contemporaines les plus évidentes de la fusion des différents styles qui composent la musique marocaine.
2 Comments
je veux douzi seulement car ç un grand chanteur
et aussi l’enfant de oujda.mais pourquoi vous ne inviter pas
je suis aimer douzi mais pourqoi ne anviter pas