DNES, Youness SAAD ALAMI
Trois ministres et 140 maires et présidents de communes ont fait le déplacement
Penser des solutions pour l’Afrique de demain, l’expertise marocaine prisée
Pour beaucoup de Marocains, c’est la première sortie après les élections locales

Une forte délégation marocaine participe à la 7e édition du Sommet Africités qui s’est ouvert ce dimanche à Johannesburg, en Afrique du Sud. Au moins 140 personnalités du Maroc (ministres, élus,.

) ont fait le déplacement. Y figurent notamment Charki Draiss, ministre délégué à l’Intérieur, Abdelaziz El Omari, ministre des Relations avec le Parlement et également maire de Casablanca, Driss Azami El Idrissi, ministre du Budget et maire de Fès, et Nadira El Guermaii, gouverneur chargé de l’INDH.
Du côté des élus, on distingue la présence de Ilyass Omari, président de la région Tanger-El Hoceïma, Mohand Laenser, président de la région de Fès-Meknès, Abdenbi Bioui, président de la région de l’Oriental, ou encore les maires de Rabat, Meknès, Marrakech, et bien d’autres villes et communes du Royaume, particulièrement des provinces du Sud. Ceci afin de contrer toute tentative des séparatistes. En tout cas, la délégation marocaine a été très bien accueillie par les organisateurs qui leur a réservé une place de choix, au 1er rang, devant le panel des présidents du Sommet et des associations d’élus africains.
Notons que le sommet Africités se tient sous le thème: «Construire le futur de l’Afrique avec ses populations, la contribution des autorités territoriales d’Afrique à la perspective 2063 de l’Union africaine». Près de 5.000 participants sont attendus à cette importante manifestation panafricaine des pouvoirs locaux. La cérémonie officielle d’ouverture de ce sommet a été présidée par le vice-président de la République d’Afrique du Sud. Lequel a noté les potentialités massives de l’Afrique, notamment sa jeunesse, mais qui doivent «travailler l’Afrique» et hisser son taux de développement selon un agenda établi. Equité, durabilité, partenariat, engagement et solidarité étaient les maîtres mots des leçons d’ouverture.
Par ailleurs, le programme de cette 7e édition comprend des sessions thématiques, au cours desquelles le sujet principal du sommet sera débattu, des sessions ouvertes qui permettront aux différents réseaux de collectivités territoriales, et aux autres organisations concernées de présenter des propositions et de contribuer par des réflexions sur le développement local en Afrique, et des sessions politiques qui réuniront des maires et des élus locaux avec les institutions africaines et les partenaires de développement.

Parmi les activités importantes programmées, il y a lieu de signaler la réunion des ministres  responsables des services publics, de l’administration locale et du développement urbain, et la table ronde des anciens chefs d’Etat africains qui ont soutenu Africités et le mouvement des collectivités territoriales d’Afrique. Au menu également, il y aura le dialogue politique entre les ministres, les maires et les élus locaux, les institutions africaines et les partenaires de développement, et l’Assemblée générale de cités et gouvernements locaux-unis d’Afrique (CGLUA). A cet effet, la participation des collectivités territoriales du Royaume à cette 7e édition revêt un intérêt tout particulier, et se fixe les objectifs de réaffirmer et renforcer l’ancrage du Royaume en Afrique, et accompagner à travers la coopération décentralisée, et la politique menée par le Souverain, en direction des pays africains. Préserver les acquis du Royaume, en matière de coopération décentralisée engrangés lors des sommets Africités 5 tenu à Marrakech en 2009, et Africités 6 à Dakar en 2012. Sommets durant lesquels la place de choix occupée par le Maroc a été portée par les collectivités territoriales africaines.
Ainsi, il est prévu la participation d’une centaine de présidents de collectivités territoriales (Régions, conseils préfectoraux et provinciaux et surtout communes) parmi eux, une place particulière accordée aux élus locaux des provinces du Sud, des jeunes et des femmes élues devraient représenter notre pays à ce sommet. A suivre.

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– Source/ .l’economiste