Au lendemain du double scrutin qui vient de se dérouler au Maroc, nul ne peut contester que le Maroc vient de franchir un pas décisif pour asseoir définitivement une démocratie et offrir au citoyen marocain un avenir ensoleillé.

Selon les derniers résultats publiés, le 05 septembre 2015, par le Ministère marocain de l’Intérieur, il ressort que le Parti Justice et Développement, islamiste modéré (PJD) a remporté les régionales, suivi du Parti Authenticité et Modernité (PAM), alors que pour les communales le PAM est sorti vainqueur, suivi du Parti de l’Istiqlal (PI) et du PJD.

Quant au chiffre du taux de participation, il n’est nullement semblable à celui des dictatures, où même les morts et les animaux votent, il est de 53,6 %, comme dans toutes les pays démocratiques qui se respectent.

Il est vrai que si le PJD a réussi un aussi bon score, c’est que son bilan gouvernemental est plus ou moins positif, qu’il a su occuper le terrain, que son discours électoral était cohérent et que ses promesses électorales étaient en parfaite harmonie avec les attentes du peuple marocain et sans contrefaçon ; il en est de même pour le PAM, à l’inverse de l’USFP qui a été lessivé et du PI qui a perdu son fief de Fes, dirigé par son Secrétaire Général, Hamid Chabat.

S’agissant des provinces sahariennes marocaines, nul ne pourra contester la forte participation des marocains sahraouis en raison d’une forte présence d’observateurs étrangers et d’une large médiatisation de la presse internationale de ce double scrutin dans ces mêmes provinces.

Farid Mnebhi.