La collusion polisario et groupes terroristes dévoilée
L’un des contreparties de la libération de l’otage français Serge Lazarevic, enlevé par des terroristes au Niger, vient attester une nouvelle fois la connexion entre le polisario et les groupes terroristes qui sévissent dans la bande sahélo-saharienne.
En effet, parmi les exigences des ravisseurs de Serge Lazarevic, figurait en priorité la libération de 04 dangereux terroristes à savoir, Mohamed Aly Ag Wadoussène, Haïba Ag Acherif, Oussama Ben Gouzzi et le polisarien Habib Ould Mahouloud.
Cette libération du terroriste polisarien confirme bel et bien que des miliciens polisariens ont rejoint en masse, sur ordre de leur centrale et avec la bénédiction de certains responsables algériens, les rangs du MNLA, d’AQMI, d’Ansar Dine et surtout du MUJAO qui n’est autre qu’une antenne de DAESH en Afrique de l’Ouest.
Elle accrédite également la thèse selon laquelle les relations entre les chefs des miliciens polisariens et Ansar Dine, à l’origine de l’attaque contre Bamako en 2013, sont une réalité incontestable.
D’ailleurs, le chef d’Ansar Dine, Lyad Ag Ghali, un agent du DRS algérien, est une ancienne connaissance de Mohamed Abdelaziz, le chef du polisario, mais aussi un habitué des camps des séquestrés sahraouis de Tindouf où il vient s’approvisionner en hommes.
Le chiffre minima avancé par des sources concordantes, dont Ministre malien des Affaires Etrangères, Tiéman Coulibaly, et Joe Grieboski, un expert en matière sécuritaire et de lutte antiterroriste, est de 300 polisariens qui auraient rejoint les rangs du seul MUJAO et donc de DAESH.
A noter que ce chef terroriste avait tenté, avec ses hommes, de s’infiltrer, mi-2013, dans les provinces sahariennes marocaines pour y mener, à la demande algéro-polisarienne, des attaques terroristes.
Outre ses liens avec les groupes terroristes, le polisario entretien également des relations avec les Forces Armées Révolutionnaires Colombiennes (FARC).
Sur cette question, il a été révélé que des représentants des FARC se sont rencontrés à de multiples reprises à Tindouf, en territoire algérien, avec des responsables du polisario et d’AQMI afin de transformer la bande sahélo-saharienne en une importante plaque tournante du trafic de drogues dures et d’armes vers l’Europe.
En conclusion, les conditions posées pour la libération de l’otage français, Serge Lazarevic, ont permis d’apporter à la communauté internationale la preuve irréfragable que le polisario est bien une organisation terroriste qui baigne également dans le trafic d’armes et de drogues dures avec la haute bénédiction de ses logeurs algériens.
Il est donc de plus en plus urgent pour les pays qui abritent des succursales du polisario d’appliquer sans laxisme leur lois anti-terroriste à l’encontre des représentants polisariens et de leurs soutiens sous peine d’en payer lourdement le prix.
En plus de leurs ressortissants, bi-nationaux et de souche qui, de plus en plus nombreux, épousent les thèses jihadistes extrémistes de DAESH, les polisariens représentent, aujourd’hui, pour ces pays une autre menace terroriste permanente sur leur territoire.
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