A l’instar des établissements pédagogiques éparpillés à l’échelle nationale qui ont commémoré avec joie intense la journée internationale de la femme sous le signe onusien : «  l’égalité pour les femmes, c’est le progrès pour toutes et tous », mon école respective baptisée Okba Bnou Nafia (province de Boulemane)  a daigné célébrer ce moment festif pour exprimer à la femme marocaine citadine et rurale son sincère respect et lui souhaiter une joyeuse fête pleine de prospérité, et davantage de droits.
Force est de reconnaître que j’ai présenté un exposé sur la place occupée par la femme marocaine au sein de la société, son rôle de premier plan dans le processus du développement de son pays, son combat quotidien pour l’amélioration de la condition de la gent féminine et les droits fondamentaux dont jouissait la femme après la promulgation du code de la famille en 2004, l’adoption de la loi sur la nationalité en 2007 et la lutte prononcée du mouvement féministe nationale pour traduire l’égalité et la parité  sur le terrain. Deux vecteurs clés qui ont été consacrés par la loi suprême du premier juillet 2011.
Quelques élèves, garçons et filles, sont passé au tableau pour présenter succinctement un aperçu sur la journée mondiale dédiée exclusivement à la femme. D’autres ont saisi cette occasion pour poser des questions judicieusement formulées sur l’origine de cette fête, sur le combat mené par les femmes pour bénéficier des droits.
Le moment fort de ces festivités était le rêve d’une fillette qui a mis en avant l’effort scolaire déployé par les filles qui ont obtenu les meilleurs résultats au niveau de notre établissement scolaire. Ces résultats réalisés par les filles qui ont fait montre de sérieux et de don de soi durant le premier semestre,  doivent inciter les responsables à mettre en perspective les femmes dans les centres de décisions et reléguer la gent masculine au second plan pour leur confier des tâches ménagères. En clair, une femme manager et un homme ménagèr(e).
Une chose est certaine : on a sorti des sentiers battus, de la routine des leçons dispensées et souvent figées  pour mettre les élèves dans un bain de communication, de dialogue et d’interaction. De activités fortement appréciées par les apprenants engagés.
Nous souhaitons, in fine, une bonne fête à la femme et que l’organisation des nations unies décrétera 365 jours de festivités à la femme et à l’homme.
Barkaoui Khalid
Ecole : OKBA BNOU NAFIA ELFIHRI
Outat El Haj