Jamel Debbouze et le film « La Marche » longuement applaudis au FIFM
Pour sa deuxième journée, le 13ème Festival International du Film de Marrakech a réuni l’équipe du film La Marche dont la projection en avant-première sur la célèbre place Jamâa El Fna était très attendue par le public. Devant une foule conquise, le réalisateur Nabil Ben Yadir et les comédiens Tewfik Jallab, Lubna Azabal, M’Barek Belkouk, Nader Boussandel et Jamel Debbouze ont longuement présenté ce film, en compétition pour l’Etoile d’Or, qui revient sur la marche pour l’égalité en France qui a réuni il y a trente ans des milliers de personnes contre le racisme.
Peu après, le traditionnel tapis rouge du Palais des Congrès a accueilli des invités prestigieux venus assister à l’hommage rendu par l’actrice Charlotte Rampling au réalisateur japonais Hirokazu Kore-Eda qui a reçu L’Etoile d’Or en reconnaissance de l’ensemble de son œuvre cinématographique. « Je suis très honorée de vous rendre hommage », a confié Charlotte Rampling à Hirokazu Kore-Eda qui a déclaré à son tour être très « ému de recevoir ce trophée prestigieux. » Après une standing-ovation, la cérémonie a été suivie par la projection du dernier film du réalisateur, Like Father, Like Son, une évocation délicate et profonde des liens entre les membres d’une famille au Japon.
Plus tôt dans la journée, toujours au Palais des Congrès, le cinéaste français Bruno Dumont a animé une master class très suivie dont la modération a été réalisée par Jean-Philippe Tessé, membre de la prestigieuse revue des Cahiers du cinéma. L’occasion pour le réalisateur de partager sa vision du cinéma ainsi que de nombreuses anecdotes avec les cinéphiles présents pour l’occasion.
Parmi les films en compétition présentés ce dimanche, les festivaliers ont aussi découvert Medeas, le premier long métrage du réalisateur italien Andrea Pallaoro. Egalement au programme, hors compétition cette fois, The Immigrant, le dernier film du cinéaste américain James Gray a séduit les spectateurs. S’inspirant de l’histoire de sa propre famille russe, le réalisateur raconte la trajectoire d’une jeune immigrée jouée par la Française Marion Cotillard, qui évolue aux côtés de Joachim Phénix.
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