MAROC EDUCATION : UNE CARTE DE BALISAGE QUI RESTE A DECRYPTER
MAROC EDUCATION : UNE CARTE DE BALISAGE QUI RESTE A DECRYPTER
Ce n’est pas un hasard ni un secret pour personne de constater avec une grosse déception la sournoiserie et/ou l’incapacité d’une certaine classe politique marocaine qui s’obstine toujours à comprendre à sa façon , à interpréter et/ou à saisir, comme bon lui semble, la portée pluridimensionnelle du discours royal prononcé par Sa Majesté Le Roi Mohammed IV, à l’occasion de la commémoration de la Révolution du Roi et du Peuple.
Rien d’étonnant à une telle attitude qui se fait remarquer quasi régulièrement, au lendemain de chaque intervention royale à propos d’un thème socioéconomique, sociopolitique, ou socioculturel, entre autres.
Les discours royaux de 2012 et 2013, à la même occasion, se distinguent avec une clarté et une attention toutes particulières, par l’intérêt accordé à l’état de ce qu’il est désormais qualifié de cas pathologique fort inquiétant qui caractérise, indubitablement, le paysage éducatif national du scolaire au supérieur, sans la moindre surprise chez l’ensemble des partenaires sociaux, habitués au phénomène désastreux dont souffre l’Education, la Grande Mère de la Nation marocaine.
Le plus grave, cependant chez la classe politique est loin d’être appréhendé pédagogiquement, culturellement, politiquement, économiquement.
Encore faudrait-il que les moyens intellectuels, logistiques, dont elle dispose, soient effectivement en mesure de répondre avec efficience aux besoins et aux attentes de la société et du peuple marocains. Sur le plan de la qualité, sur celui des opportunités que le secteur éducatif est censé offrir à une jeunesse en proie chronique à un chômage terrifiant et tuméfiant sans conteste, aux conséquences irrémédiablement ravageurs, à tous les niveaux et sur tous les plans, de sombres et lourdes incertitudes demeurent persistantes au sein de la grande majorité des foyers.
On est en face d’une impasse, et le mot ne serait nullement exagérant, suicidaire. L’on oublie que la société, les institutions représentatives, les différents partenaires, les acteurs principaux, n’ont pas le droit exclusif de s’approprier le discours royal, de le réciter, de le répéter, de le réciter !
Tout ce beau monde oublie ou fait semblant d’oublier que sa présence à tous les échelons de la responsabilité hiérarchisante, est tributaire des mandats dont le peuple marocain l’a chargé compte tenu du contrat sociopolitique qui les lie constitutionnellement, déontologiquement, logiquement, en conformité avec les lois, les principes démocratiques qui régissent les rapports inter sociaux, et intra nationaux.
Le contenu du discours royal s’est strictement focalisé intentionnellement sur l’état de l’Enseignement/Education au Maroc à partir d’un bilan rigoureusement établi, au moyen d’outils d’analyse épistémologique incisifs, en vue de proposer de larges perspectives d’amélioration de la situation d’une part, et de mettre en exergue les exigences et la notion de contrat supposé lier le domaine en question avec le marché du travail, d’autre part.
Toutefois, le discours royal ne s’est pas proposé de donner des solutions définitives, laissant ainsi à la classe politique et à l’ensemble des acteurs et des partenaires professionnels et sociaux, le soin démocratique de lancer un processus d’investigations sur les voies et moyens susceptibles de concrétiser des outils de réflexion active et des démarches adéquates.
Par conséquent, en aucun cas, il ne s’agit de s’approprier le discours royal, et d’en faire une production copiée collée, bien qu’il soit permis de réaliser et d’approfondir des travaux de sensibilisation et de familiarisation garantissant les pourtours, le cadre constitutionnel général et le contexte à respecter. Le discours royal donc, est de nature à favoriser, dans le cas de l’Education Nationale, une occasion d’imprégnation, d’orientation, et non plus un registre clos d’instructions officielles contraignantes, démocratie et ouverture obligent.
En fin de compte, il convient impérativement et vitalement, si je puis dire, de lever cette ambiguité enchaînante d’une dynamique hautement responsable et judicieusement créative.
Cessons, par conséquent, de feindre l’exécution de consignes limitatives de toute réflexion, de tout progrès de création, d’ajustement, de rectification, de correction, nécessitées par toute entreprise appelée à produire et non plus à reproduire des théories.
Ce n’est absolument pas ce qu’attend le discours royal de la classe politique, ni des intellectuels, ni, à plus forte raison, des principaux acteurs nationaux. Il s’agirait, à mon sens, de capter la teneur et la quintessence d’une volonté royale d’impulsion à bon escient souhaitée et requise. /.
DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui
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Une fois de plus de me joints aux reproches qui ont été faits jusqu’à Madame la Directrice de la Direction du Système d’Information (DSI) de notre cher département de l’Enseignement que dirige Monsieur Louafa. Aux multiples erreurs professionnelles qui se sont produits tout au long de sa gestion de la DSI, la Directrice de la DSI s’est permit début août de procéder à des nominations sois disant internes de chefs de divisions et de services sans respecter la procédure administrative en vigueur (ni annonce de postes vacants, ni de sélections wala hom yahzanoune).
D’après des sources internes bien informées, la Directrice s’est contenté de faire un sélection ses proches les plus fidèles sans critères claires et définis et sans égalité de chance pour tout le monde. Pire encor, si au moins ses nominations servait le travail et l’intérêt général. Avec cette initiative elle rend l’organisation de la DSI encor plus archaïques et surtout dépourvue d’un minimum de sens de rationalité. Il est curieux quand même que des administrations comme celle de la DSI du MEN ne soit l’objet d’aucun contrôle de la part des inspections générales, des finances incluses, ou même de la Cour des Comptes.
Au niveau des projets superviser par la DSI il parait encor plus grave qu’une entité public payé par l’argent du contribuable prennes les services d’une société privé non pas parce que la loi l’interdit mais surtout lorsque des employés du privés s’installe et Dieu seul sait pour combien de temps encor, dans les locaux de l’administration public. Que font alors les ingénieurs fonctionnaire de l’Etat ? ne sont ils pas capables de gérer des projets, faire leur suivi, faire de la programmation informatique, etc. ? Qui pourra nous éclaircir sur le sort de plusieurs projet qui ont couté des maillons de dirhams pour finir soir dans l’oublie de la poubelle ou simplement être converti dans un autre projet en changeant simplement leur noms, d’ailleurs c’est l’une des spécialités de cette Direction.