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L’ouverture de l’économie marocaine à l’international

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Comme toutes les économies des pays en voie de développement, l’Economie marocaine a traversé plusieurs étapes et a connu divers changements, suivant les philosophies politiques répandues durant chaque période, surtout que le Maroc essayait, après l’indépendance, de restructurer l’Economie nationale. Pendant la période de la colonisation, le Maroc a connu une certaine liberté économique qui se traduisait par le rôle du secteur privé et des investissements étrangers au Maroc, notamment ceux des investisseurs français. Cette même période a connu un rôle limité du secteur public, de telle façon à ce que les intérêts du colonisateur soient préservés. La période de la colonisation étant révolue, néanmoins, le Maroc se devait de fournir énormément de travail, surtout au niveau économique afin de restructurer l’Economie Marocaine qui venait de voir le jour à l’époque, chose qui n’a pas tardé. En effet, le Maroc a adopté la politique de planification. Cette politique étant adoptée, le rôle du gouvernement n’a cessé d’augmenter au détriment du rôle du secteur privé et ce pendant les années soixante. Cette politique était le résultat du fait que le gouvernement avait constaté que, pour atteindre une certaine libéralisation économique, il fallait à tout prix contrôler le secteur public et protéger par la suite la souveraineté économique du Royaume toute récente. Dès lors, le gouvernement marocain a procédé au lancement de grands projets visant l’amélioration et la structuration de l’Economie nationale, suivant un programme économique élaboré en partenariat avec le Fonds Monétaire International (FMI) ainsi que la Banque Mondiale. Le problème qui se posait, c’était le changement des politiques suivies, suite aux changements qu’a connus le gouvernement, un changement qui a touché même les objectifs escomptés, surtout qu’en 1964, le Maroc avait connu une crise financière. D’ailleurs, la croissance du PIB n’était que de 2.3%, alors qu’on estimait pouvoir atteindre les 6.2% en termes de croissance. Il fallait donc redresser la situation, et, ce faisant, un nouveau but s’était donc défini: améliorer les infrastructures nationales. De ce fait, une panoplie de projets ont vu le jour, dont plusieurs institutions comme Bank Al Maghrib, l’ONCF, l’ONE… Et en 1986, le nombre de ces institutions a attient les 687 institutions, ce qui a fait du gouvernement le premier investisseur dans le pays. Mais, au gré des politiques suivies, les institutions ainsi crées  n’avaient pas pour objectif de générer des bénéfices, mais le but majeur était de servir le citoyen, ce qui a obligé l’Etat à intervenir afin de subventionner ces institutions de manière continue dans le but de minimiser les pertes, chose qui ne pouvait pas durer naturellement, car les ressources financières de l’Etat ne cessaient de diminuer. Ajoutons à cela la conjoncture internationale connue depuis les années quatre-vingt, conjoncture caractérisée par la flambée des prix du pétrole, sans oublier que le prix du phosphate avait connu une chute de 47% en 1976, d’autant plus que la sécheresse avait frappé fort, déstabilisant ainsi l’Economie marocaine, notamment à partir de 1981.

Le Maroc était donc confronté à plusieurs problèmes, et fut contraint de revoir sa politique Economique, une fois encore, ce qui a permis à son Economie une certaine ouverture sur les marchés internationaux et qui n’a cessé de se consolider au fil des années, que ce soit à travers les accords commerciaux et douaniers signés avec plusieurs pays arabes, ou encore l’accord de libre échange signé avec les Etats-Unis, sans oublier que l’Union Européenne constitue désormais le principal partenaire commercial du Maroc.

Dans cette même perspective, le Maroc a su imposer sa place en International, profitant de sa position géostratégique, construisant ainsi le port de Tanger Med qui se trouve à moins de 24 heures du port de Barcelone on encore celui de Marseille, d’ailleurs, le port est situé sur la seconde voie maritime la plus fréquentée au monde, il s’agit bien évidemment du détroit de Gibraltar. L’ouverture sur l’International s’est consolidée avec la présence du groupe franco-japonais Renault-Nissan qui s’est installé dans la zone franche de Tanger, et qui aurait investi plus de 600 millions d’Euros pour permettre une production de 200 000 voitures/an, production qui pourrait atteindre les 400 000 voitures/ans dans les années à venir. D’autres secteurs ont aussi connu une certaine croissance, dans la mesure où les investissements étrangers ont touché plusieurs secteurs d’activité, parmi lesquels celui de l’aéronautique : en effet, le 3ème constructeur mondial dans le domaine de l’Aéronautique, BOMBARDIER, a investi plus de 200 millions de Dollars au Maroc, ce qui va générer 850 emplois directs, et 4 000 emplois indirects.

            L’ouverture du Maroc sur l’International constitue donc une vraie relève pour l’Economie marocaine qui essaye, depuis plusieurs années déjà, de se faire une place dans un marché très compétitif, un marché qui a connu une montée en force de plusieurs économies dont celles du Japon, la Chine, la Coré ou encore celle de la Turquie… L’Economie Marocaine pourra-t-elle faire face à la situation actuelle, surtout que le monde connait une crise financière sans égale ?

Hamza B.

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3 Comments

  1. sara
    18/02/2014 at 13:39

    merci pour cette travail

  2. wxafae
    08/12/2014 at 22:57

    merci pour ce magnifique exposé mrc beaucoupppp

  3. samira
    05/06/2019 at 14:17

    Merci , j ai bien aimé le sujet

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