Des leaders de partis politiques désapprouvent la motion du parlement suédois appelant à la reconnaissance de la pseudo RASD
05 décembre 2012
Rabat –
Les leaders de plusieurs partis politiques ont désapprouvé la motion du parlement suédois appelant à la reconnaissance de la pseudo RASD.
Dans des déclarations à la MAP, ils ont estimé que cette motion intervient à contre-courant de la position de l’Union européenne et de la communauté internationale qui n’ont eu de cesse d’appeler à une solution politique pour résoudre ce conflit artificiel autour du Sahara.
Dans ce sens, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS), Nabil Benabdellah a affirmé que la motion du parlement suédois est une « initiative regrettable » et dénote « une réelle ignorance » de ce dossier.
Un pays tel que la Suède se devait de s’inscrire dans la même logique des pays occidentaux, dont les grandes puissances, qui soutiennent le processus de résolution de la question du Sahara, a dit le SG du PPS, pour qui cette motion ne reflète aucunement la position officielle de Stockholm.
De son côté, Ahmed Zaïdi, membre du bureau politique de l’union Socialiste des Forces populaires (USFP), a souligné que la motion du parlement suédois est contradictoire avec les positions des pays européens qui soutiennent l’approche fondée sur le dialogue pour aboutir à une solution politique de la question du Sahara.
Pour le président du groupe socialiste à la Chambre des représentants, les séparatistes ont tiré profit de l’absence d’une communauté marocaine en Suède pour véhiculer leur thèse, et arrivent ainsi à susciter la sympathie et le soutien de la société civile suédoise qui leur alloue des aides conséquentes.
D’autre part, et concernant les éventuelles conséquences de cette motion, le secrétaire général du parti travailliste, Abdelkrim Benatiq, s’est dit « persuadé que la Suède ne sacrifiera pas ses intérêts stratégiques avec le Maroc pour plaire à une poignée de séparatistes ».
Le Président de la commission des affaires étrangères, des affaires islamiques et des marocains résidant à l’étranger à la Chambre des représentants, Ali Kebiri, a quant à lui assuré que cette motion, déjà adoptée par la commission des affaires étrangères au parlement suédois, est intervenue d’une manière « frauduleuse » car elle a été prise en l’absence de la présidente de ladite commission, avec à peine 8 voix pour et 7 contre.
map
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