Les souvenirs d’un enfant palestinien
Ô mère….la nuit tombe sur nos douleurs …
Nos souffrances vieillies …
Et la torture en couleur
O mère Ce n’est que le début du chemin
Ce n’est que le départ.
Ce n’est que le premier pas
Le sang de nos innocents coule densément
Sur les trottoirs…..
Devant mes yeux des morts vivants
Cachés dans nos couloirs…
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Meurent avec fierté et une grande gloire
Meurent avec dignité et honneur
Avec patriotisme et amour de terre
Avec fidélité au drapeau..
A l’origine, l’appartenance…… a leur sang…
O Mère ce sont les cadavres de nos voisins…
Dans ces funérailles…
Le pleure et tumulte et brouhaha intolérable
Voila Ali avec ces jouets dans sa main …..
Et Sa mère foauzia et sa djellaba verte…
Voila son père achraf avec sa barbe et son moustache….
Ces traits fixés aujourd’hui inanimés et sans retour…
Ils Passent devant mes yeux…et Mes larmes le témoignent
Mon choc est indescriptible
Et ma peur graduellement me perturbe
La panique règne
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Je m’affaiblis…
Juste Hier nous étions ensemble moi et ali
En jouons dans les champs…comme deux fous
On piétine la poussière avec nos mains angéliques
Et on court comme le vent dans le village
En regardons les soldats et leur armes
Sur les chemins…et dans les casernes…
Et Les en imitent…
Hier me disait que c’est le temps de démolir l’ennemi
De me faire son parapluie
Juste hier j’écoutais ces sourires dans ces lèvres
Et sa jovialité habituelle
Hier nous étions à la mosquée pour faire la prière
Pour faire sa dernière prière
J’écoutais ces versets coraniques avec sa voix sonnante
Et sa lecture habile « du verset de la fidélité »
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Et aujourd’hui qu’est ce qu’il reste ?
Un vide amer
Un silence mortel
Un sentiment d’oppression
Nos armes…pierres
Une agonie collective
Délires politiques
Un gout d’injustice
uné mémoire qui saigne
qu’est ce qu’il reste ?
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