Les difficultés qui ont émaillées, l’enseignement supérieur et la recherche, dans notre pays, n’ont pas cessé de s’amplifier. En effet, la rentrée universitaire 2012/2013 a été marquée par un surnombre d’effectifs, qui dépasse de loin les 500000 étudiants.
Une situation de crise due concomitamment à une infrastructure délabrée et insuffisante ainsi que des contraintes en ressources humaines incapable d’accompagner, comme il se doit, l’encadrement d’une masse estudiantine aussi importante.

Compte tenue de la problématique qui s’impose et en guise de protestation, le bureau du Syndicat National de l’Enseignement Supérieur « SNESUP », s’est réuni le 16 octobre 2012 à Rabat, la réunion a été soldée par un communiqué, qui lance un mot d’ordre à une grève  nationale dans tout le secteur de l’enseignement supérieur, pour le jeudi 8 novembre 2012.
Selon le communiqué du SNESUP ; la grève couvrira la suspension de toutes les activités pédagogiques et de recherches au sein de tous les établissements universitaires du royaume. Une manière pour les enseignants chercheurs d’exprimer leurs désapprobations face à la politique menée envers un secteur considérée comme le socle du développement de la société.
Il faut noter que le bureau du SNESUP a diffusé, en plus du communiqué, un dépliant regroupant toutes les revendications qui justifient cet appel à la grève.

ELACHOURI Mostafa
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