Paris  –
Si les sahraouies veulent réussir le pari de l’autonomie, elles doivent « prendre leur avenir en main » et saisir l’opportunité des chantiers ouverts et des efforts colossaux déployés par le Maroc dans ses provinces du sud, estime « Jeune Afrique » dans sa dernière livraison.

« Si cette communauté veut réussir le pari de l’autonomie interne promise par Mohammed VI, elle n’a de toute façon pas le choix, sauf à vider cette notion de son sens. Elle doit se prendre en main », écrit l’hebdomadaire panafricain dans une enquête sur des figures de la nouvelle élite sahraouie.

Trente sept ans après la récupération des provinces du sud, « entre malaise identitaire, divisions tribales et difficultés à s’adapter aux exigences de la compétition économique, la communauté sahraouie peine encore à sortir de sa léthargie », constate-t-il.

Dans cette enquête réalisée par son directeur de la rédaction, François Soudan, l’hebdomadaire revient largement sur la « politique délibérée de discrimination positive » menée par le royaume au Sahara et les avantages offerts à l’intention exclusive des originaires de ce territoire.

En matière de respect des libertés et des droits de l’homme, la publication note que « l’Etat marocain ne soigne plus les prurits de dissidence par la répression. La négociation et la persuasion ont désormais leur place ».
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