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LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

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                LES CRIMES DES MEDIAS DANS LES DICTATURES DU MONDE ARABE

         Pour un pays comme la Syrie, ( mais ce constat qualificatif est le même dans tous les pays où règnent des Murdoch ou des groupuscules de mini Murdoch), et pour parler de la presse écrite, les journaux libres se comptent sur les doigts de la main. C’est peu dans un pays de plus de vingt millions  d’habitants !

Les autres titres appartiennent à la bande des trois, ou à quelques riches réactionnaires assimilés. Ils passent leur temps à taper sur les plus pauvres et les plus faibles sans défense et portent secours sans arrêt de façon écoeurante et lâche aux plus forts qui ne pensent qu’à écraser les autres toujours plus.

Quant aux quelques journaux qui étaient de gauche il y a plus de vingt ans, ils ont tout trahi et sont des repaires de sociaux traîtres plus vrais que nature, fanatiques du fascisme économique, et comme tous les convertis, ce sont les plus hystériques.

Le peuple ne leur pardonnera jamais, et des milliers de citoyens arabo musulmans avec lui, d’avoir mis en place la pensée unique c’est-à-dire le ralliement, présenté comme obligatoire, de toute la gauche, en rang par deux comme du temps de Bismarck, à la sauvagereie économique mondialisée, totalitaire et fasciste. C’est un double crime perpétré par des salauds et des imbéciles : crime contre la  démocratie car  une démocratie sans pluralisme est par définition, et inéluctablement, une dictature et crime contre l’Humanité car l’opposition l’a souvent démontré, faits, chiffres et preuves irréfutables à l’appui, le système qu’ils ont mis en place est criminel et assassin à tous égards.

Le fait qu’il soit mondialisé n’est pas pénalement comme ils le pensent dans leur incommensurable bêtise, une circonstance atténuante, mais aggravante.

Mais revenons aux journalistes dignes de ce nom. Les citoyens, conscients de leur mission et de leur rôle doivent  les féliciter, les remercier et les encourager à continuer. C’est grâce à eux que nous sommes informés et que sont portés à notre connaissance les faits qui comptent.

C’est grâce à eux aussi, et ça n’est pas négligeable, que  nous ne sommes pas devenus fous, tant le lavage de cerveaux dont nous avons parlé nous a si souvent donné envie de nous taper de rage la tête contre les  murs. Rien n’est plus pénible pendant des décennies que de lire, voir et entendre proférés par des propagandistes corrompus dont on ne sait s’ils sont idiots ou s’ils le font exprès, des mensonges éhontés sans qu’on puisse leur répondre et leur mettre le nez dans la bouse idéologique.

Mais je ne voudrais pas terminer cette réflexion, sans rendre hommage aux journalistes tentant de faire leur métier, qui est une vocation dans les dictatures et qui font tant honneur à leur profession, mais aussi à l’Humanité.

Morts en prison ou actuellement emprisonnés, mal traités, torturés, ce sont des martyrs de la Dignité Humaine, la plus belle cause qui soit.

En Syrie, il ne s’agit pas d’une révolution printanière arabe, mais  d’atrocités sauvages commises contre un peuple paisible, honnête, droit, qui aspire profondément à recouvrer son droit légitime à la liberté,  à la justice, à l’égalité et à la démocratie réelle.

Le peuple syrien ne veut plus se laisser  berner, comme d’autres peuples arabes de la région, par des régimes totalitaires, menteurs, falsificateurs, imposteurs, qui malgré leur chute lors du printemps arabe persistent à  faire laver  les cerveaux des peuples avec du sang versé dans les rues et des paroles proférées sous forme de slogans soi- disant  (libérateurs) de l’entité panarabe du Golfe à l’Atlantique.

Dans le reste  des pays du monde arabe, à façade démocratique, le bilan est également loin d’être idyllique.

Le personnel politique peut partout dans le monde, faire preuve d’incompétence, manquer à tous ses devoirs et même trahir  de façon éhontée ses engagements et les principes les plus élémentaires de la démocratie./.

DE VIVE VOIX : Mohammed Essahlaoui

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