La presse algérienne dévoyée et mobilisée contre le Maroc
La presse algérienne dévoyée et mobilisée contre le Maroc
Force est de constater que le pamphlet écrit par Eric Laurent et Catherine Graciet contre le roi du Maroc n’a pas fait la une de la presse française et suscité un intérêt quelconque auprès des spécialistes en la matière ou des amoureux de la lecture.
C’est pourquoi, les services algériens et le palais d’Al Mouradia, commanditaires de ce livre, ont mis au garde à vous la presse algérienne pour en faire une large publicité. Il suffit de consulter la presse algérienne de ces deux derniers jours pour en avoir la preuve concrète.
Mais la question fondamentale que tout personne normalement constituée devrait se poser serait celle-ci : pourquoi tant d’acharnement de la part des services algériens et de la présidence à vouloir s’attaquer au Maroc et à ses institutions ?
La réponse est toute simple et je vous la livre.
Le peuple marocain ayant réussi avec brio à consolider sa démocratie, à se doter d’une nouvelle constitution qui lui garantit tous ses droits, à élire ses représentants au sein de la Chambre des représentants et à former un gouvernement légitime a déplu à ses voisins de l’Est qui avaient misé sur de violentes émeutes à l’instar de l’Egypte, de la Libye, de la Tunisie, de la Syrie et du Yémen.
Face à cet échec, il a bien fallu pour ces irréductibles algériens anti-marocains trouver d’autres munitions pour porter atteinte au Maroc.
La seule arme qui leur restait ne pouvait être que l’utilisation d’une presse à leur solde et docile, à savoir la presse algérienne pour faire la promotion du livre de ces deux journalistes et palier ainsi à la défection de la presse internationale et française.
Ceci étant dit, je vais m’attacher à exposer les motifs qui ont conduit les l’oligarchie civilo-militaire algérienne à s’attaquer frontalement et gratuitement au Maroc.
1/ il est notoire que le président Bouteflika est un voleur de printemps pour son pays et ce, pour la simple raison que toutes les réformes promises n’ont, ou ne seront, jamais mises en œuvre
2/ la disparition de l’article 76 de la constitution, limitant le nombre de mandat présidentiel, est également flagrant quant à sa volonté de se maintenir à vie à tête de l’Etat,
3/ l’instabilité sur tous les plans qui prévaut en Algérie décourage les investissements sérieux tant nationaux qu’étrangers, au contraire du Maroc,
4/ l’ouverture médiatique, fondement de tout processus démocratique et du développement des libertés, est devenue un rêve pour les algérien. Ce pays est à la traine dans ce domaine avec la Corée du Nord. En effet, il faut bien noter que, les cinq télévisions publiques algériennes n’ont plus ou peu d’impacts, étant en situation de monopole néfaste et de verrouillage du paysage médiatique, ne répondant plus aux attentes des téléspectateurs algériens.
5/ la hantise du régime algérien aujourd’hui, c’est une abstention massive lors des prochaines élections. Aussi, tous, les opérateurs téléphoniques participent à une campagne de harcèlement par SMS pour rappeler aux citoyens leur devoir d’électeurs.
6/ signaler qu’en Kabylie, de nombreux villageois ont brûlé publiquement leurs cartes de vote et, ailleurs, les caricatures et les innovations artistiques pour répondre aux sollicitations des dirigeants se multiplient.
Cette crise interne démontre bien que le divorce entre le pouvoir et le peuple est définitivement consommé et que ce dernier cherche à mobiliser les algériens contre un ennemi intérieur (le terrorisme) et extérieur (l’occident et le Maroc) et ce non sans raison.
D’ailleurs, le dernier attentat de Tamanrasset ne serait- il pas l’œuvre de la DRS ? En 2001 et dans les années 90 la DRS avait montré son expertise en matière d’horreur, d’atrocité, d’assassinats politiques de massacres de masse, de rapts et d’attentats.
Il est donc permis d’affirmer que toutes ces attaques ciblées, très professionnelles à l’approche des élections de mai s’inscrivent dans les luttes intestines au sein du pouvoir militaro-mafieux.
En conclusion, réclamer tant soit peu d’ouverture politique est trop demander pour le régime algérien qui a répondu par la mise en place d’un impressionnant dispositif de répression, des centaines d’arrestations et, depuis récemment, des enlèvements, alors que la torture de pauvres innocents se poursuit, notamment en Kabylie.
Le 10 mai apportera sans nul doute tout son lot de surprises et dévoilera le vrai visage des dirigeants algériens à la face du monde et du peuple algérien.
2 Comments
ربي يهديكم برك الصحافة تاعنا حرة و حليفكم أمريكا ما يقدرلناش على خاطر راسنا خشين
هههههههههههههههههه
راه بصح راسكم خشين آحمزة.أو هاداك علاش ما عمرو تفروه.غادي تبقا فيكم غي لهدرا لقبيحة إلى أن يرث الله الأرض