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Réussite de l’intégration maghrébine : Tributaire de la résolution du conflit au Sahara

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La réussite de l’intégration maghrébine et l’arrimage de la région du Grand Maghreb à l’Europe est tributaire de la résolution de la question du Sahara, ont estimé, jeudi à New York, plusieurs pétitionnaires intervenant dans le cadre des travaux de la 4e commission de l’Onu.

«Le problème le plus important auquel il faut faire face pour la réussite de l’intégration Maghrébine est la question du Sahara dont la résolution réside uniquement dans le dialogue constructif entre le Maroc et l’Algérie», a affirmé le professeur Rafael Espaza Machin de l’Université de las Palmas (îles Canaries).

La résolution de la question du Sahara, qui perdure depuis plus de 35 ans, «permettrait d’édifier un grand Maghreb uni du point de vue économique, social et politique», a relevé cet expert, en soulignant le potentiel de cette région en tant que «partenaire magnifique pour sa voisine l’Union européenne et exemple attrayant pour les pays subsahariens».

Sur la question des récents développements survenus dans le sillage du printemps arabe, l’universitaire espagnol a tenu à rappeler que le Maroc a lancé, depuis plusieurs années déjà, «un processus évolutif» qui a été couronné par la réforme du Code de la famille et par l’adoption de la Nouvelle Constitution, un texte «plaçant le Maroc au même rang que les démocraties du Nord de l’Europe».

De son côté, le vice-président de la Commission nationale kényane des droits de l’Homme (Kenya National Commission on Human Rights) (KNCHR), Hassan Omar Hassan, a salué l’adoption par le Maroc de la nouvelle constitution, qui «consacre la promotion et le respect des droits de l’Homme» et «prévoit une charte des droits et des libertés fondamentales interdisant toute forme de discrimination».

A ses yeux, cette constitution historique ainsi que la proposition d’autonomie courageuse proposée par le Royaume «dénotent des grandes avancées réalisées par le Maroc en matière de consécration des droits de l’Homme et illustrent sa volonté réelle à résoudre le conflit du Sahara qui menace l’intégration régionale».

Fait plus important encore, «le Maroc n’a pas attendu l’avènement du printemps arabe afin de lancer une vaste série de réformes politiques, et sociales», s’est félicité cet intervenant.

Se disant du même avis, la présidente de l’Association «Action internationale femmes», Latifa Ait-Baala, a relevé que le Maroc «n’a pas attendu ce que d’aucuns appellent le printemps arabe pour prendre en considération les aspirations de son propre peuple».

Cette logique, a-t-elle expliqué, le Maroc l’a inscrite dans une constitution nouvellement adoptée par voie référendaire, à laquelle les électeurs ont adhéré à une écrasante majorité, «avec un plébiscite inégalé par les populations marocaines sahraouies dans les provinces du Sud».

La juriste s’est, par ailleurs, arrêtée sur la négation et le déni des droits des populations séquestrées dans les camps de Tindouf par le polisario «qui n’a pas hésité à aller contre la volonté du peuple libyen en combattant militairement aux côtés du colonel déchu» Mouammar Kadhafi.

Sur la base de cet exemple qui dévoile la vraie nature de ce groupe, Ait-Baali a appelé la communauté internationale à prêter enfin attention aux souffrances des populations sahraouies séquestrées dans les camps «et non à l’histoire travestie et aux discours édulcorés du polisario».

Abondant dans ce sens, Maimouna Essayed, de la Commune rurale de Tichla, a dénoncé les atteintes massives aux droits de l’Homme dans ces camps «où la seule règle de droit est l’extrémisme», en appelant l’opinion publique à «sauver» les populations qui y sont séquestrées.

Ces populations «en ont assez de lancer des appels aux organisations internationales», a-t-elle dit, estimant que la résolution de la question du Sahara doit commencer avant tout par l’ouverture des camps de Tindouf.

A cet égard, elle s’est interrogée sur les raisons qui empêchent le polisario d’ouvrir ces camps pour donner la possibilité aux populations de faire le libre choix entre partir ou rester, avant de conclure que l’unique raison de ce refus est motivée par la peur d’une «fuite collective des populations de ces camps».
Par MAP

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1 Comment

  1. said
    11/10/2011 at 16:26

    le peuple algeriens et contre L’UMA et contre toute cooperation avec le maroc (ouverture des frontieres , la vente du gaz etc….)nous somme des ennemis.

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