La solution française : Attirer les futurs praticiens vers les déserts médicaux
Le Figaro économie
Le Figaro économie constate que « face aux déserts médicaux, le gouvernement a renoncé à toute mesure obligeant les praticiens libéraux à aller travailler en zone sous…-dense, y compris aux mesures qu’il avait fait voter au début du quinquennat. Le risque est fort, estime-t-il, de dissuader les vocations, notamment de généralistes ».
« Il s’attache désormais à promouvoir les mesures incitatives récentes », note le journal.
Le quotidien indique donc que « la secrétaire d’État à la Santé, Nora Berra, se rend aujourd’hui à la faculté de médecine de Dijon pour y vanter le «contrat d’engagement de service public» ».
Le Figaro économie rappelle le principe de ce dispositif prévu par la loi Bachelot de 2009 : « un étudiant en médecine peut recevoir, dès sa deuxième année d’études, une allocation de 1 200 € bruts mensuels jusqu’à la fin de son cursus. En échange, il s’engage à s’installer dans une zone manquant de médecins et à y exercer pendant une durée équivalente ».
Le journal observe que « pour 2010-2011, année universitaire d’entrée en vigueur du dispositif, 400 contrats étaient budgétés. Au final, 148 ont été signés. […] Les volontaires sont, aux deux tiers, des étudiants en début de parcours ». La secrétaire d’Etat note que « c’est un bon score, sachant que la mesure a été lancée tard, juste avant l’été 2010 ».
Nora Berra ajoute que « ne plus avoir à se préoccuper du financement de leurs études leur permet de se concentrer sur leur projet professionnel. Et souvent de se rendre compte que travailler dans ces zones répond à leurs aspirations : qualité de vie, exercice en groupe, temps partiel auquel aspirent beaucoup de femmes, et l’idée d’être un vrai médecin de famille ».
Le Figaro économie précise que « le succès de ce contrat est pourtant très inégal : 93% des contrats disponibles ont trouvé preneur en Bourgogne, 79% en Picardie, 67% en Limousin et dans le Centre, mais 10% en Bretagne et aucun en Languedoc-Roussillon ».
« Pour Nora Berra, ces écarts s’expliquent par la méconnaissance du dispositif : certaines Agences régionales de santé l’ont moins promu que d’autres. La communication va être renforcée », continue le journal.
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