MAROC : AU LENDEMAIN DU REFERENDUM DU 1ier JUILLET 2011
Les jours se suivent et se ressemblent ; certains diraient : les jours se suivent et/mais ne se ressemblent pas. Pour les premiers, au lendemain du référendum du projet de la constitution nationale, rien n’a changé, rien ne changera, rien ne devrait changer. Pour les autres, tout va changer, tout changera, tout devra changer.
Selon les pessimistes passéistes, convaincus, durs durs, les longues années piteuses ont bien démontré que le Maroc était condamné, par une fatalité absurde, qui faisait douter de tout, compte tenu, des affres et des frasques qu’a connus le peuple marocain, et qu’il ne serait ni possible, ni logique, d’oublier, ni de tourner une page sombre d’une histoire assombrie par des événements ravageurs et dévastateurs de tout espoir, et même , de toute espérance pourtant, légitimes.
Toutefois, selon les optimistes attentistes, tout porte à croire que le Maroc d’après le 1ier Juillet 2011, ne sera jamais plus le même : un Maroc nouveau, neuf, rénové de fond en comble, la constitution n’en est que le couronnement de plusieurs années laborieuses, d’efforts intensifs et soutenus déployés collectivement, avec sacrifice, dévouement et abnégation par un peuple qui y croit fermement, derrière le guide suprême et Amir Almouminine Mohammed VI.
Une chose est cependant sûre et certaine, l’approbation par plébiscite de la constitution nationale, proposée puis soumise au référendum par les soins de la monarchie royale, si elle symbolise une victoire sans appel d’une nation sur elle-même, elle n’en demeure pas moins un simple document institutionnalisant un pacte, un contrat, entre les deux parties prenantes : le peuple et le roi Mohammed VI.
Désormais, tout reste à faire, beaucoup de choses restent à refaire. En dépit de sa précieuse valeur juridique, le projet de constitution approuvée par plus de 98% de oui, représente une feuille de route, une charte nationale, dont la traçabilité et l’opérationnalisation seront au fur et à mesure traduites en actions concrètes sur le terrain des réalités de tous les jours.
C’est aussi un livre de chevet que tous les partenaires se devront de consulter en tant que document officiel de référence de pilotage et de copilotage.
En clair, les partenaires concernés, s’engagent, comme le stipulent les termes de la constitution nationale, à travailler, à produire, à penser, à réfléchir, à œuvrer individuellement et collectivement dans le sens de la visibilité de l’esprit et de la lettre.
Ce n’est donc pas une promenade, ni une sinécure de tout repos ; il va falloir conduire en toute connaissance de causes, ne rien improviser, ne rien interpréter à contrario. La constitution nationale du Maroc, est à la fois juge et autorité. Elle se doit de mériter, son approbation par le peuple, pour le peuple, qui ne se permettra plus de consommer des instructions, mais de créer et de produire selon des textes et des lois, dans le cadre d’institutions vivement appelées à se décloisonner, à interagir dans le sens précisé par la nouvelle constitution nationale du royaume du Maroc./.
DE VIVE VOIX : Mohammed ESSAHLAOUI
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أحب الله أحب الوطن أحب الملك