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réouverture des frontières maroco-algériennes …17 mai 2011 ?

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«Il n’est pas logique que les frontières restent fermées» titre le journal algérien ElWatan,
« Et pourquoi pas l’ouverture des frontières ?», s’est interrogé, sous la forme affirmative, le ministre algérien des Affaires étrangères, lors d’un entretien accordé à Echourouk.

Mourad Medelci parlait des frontières terrestres avec le Maroc. « Cette ouverture se veut l’aboutissement d’un processus de rapprochement avec le voisin de l’Ouest. » Selon lui toujours, « il est inimaginable que les frontières entre les deux pays restent fermées éternellement. »

Des déclarations et c’est tout le ciel des relations entre l’Algérie et le Maroc qui commence à s’éclaircir surtout après celle qui vient tout droit et tout récemment du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui lors d’une manifestation intitulée  » Tlemcen, capitale de la culture islamique », a eu une sortie inattendue en évoquant les relations entre les deux pays. » Il n’y a pas de problème entre l’Algérie et le Maroc » a tenu à souligner le président algérien qui a ajouté :  » Le problème du Sahara est un problème onusien. Le Maroc est un pays voisin et frère. Il faut coopérer et nous devons coopérer « . Il faut faire de cette déclaration plusieurs lectures à l’heure où plusieurs sources concordantes, relayées par la presse algérienne de ces derniers jours, font état de contacts à très haut niveau entre les deux pays.

Sur le dossier du Sahara, la donne a changé depuis les dernières discussions informelles puisque de l’aveu même du secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon dans son dernier rapport au Conseil de Sécurité, qui a décidé de renouveler le mandat de la Minurso, des progrès auraient été enregistrés dans ces discussions. Même si ces pourparlers semblent trainer en longueur, le fait qu’elles se poursuivent et que le fil de contact soit maintenu, est en soi-même un résultat non négligeable qu’il faut souligner. La position du Maroc à travers sa proposition d’un plan d’autonomie dans le cadre d’une régionalisation avancée, a fait un grand bout de chemin au sein de ce Conseil de Sécurité, car réaliste et consensuelle.

L’Algérie qui est en proie à une contestation sociale de grande envergure et sur laquelle pèsent des risques de déstabilisation sur son flanc sud à cause de la présence active de groupes armés relevant de la nébuleuse terroriste d’Al Quaida; se voit prise aujourd’hui à son propre piège en voulant se débarrasser de l’encombrant Polisario dont des membres sont devenus incontrôlables dans cette région .Plusieurs pays occidentaux qui soutiennent l’initiative marocaine , ne cessent d’appeler à l’intégration économique des pays d’Afrique du Nord , et ce depuis le déclenchement des mouvements du « Printemps Arabe ». Or cette intégration butte sur la situation née de la décision de l’Algérie de financer le Polisario et d’entretenir ainsi un climat de tension préjudiciable à toute la région. Plusieurs appels ont été lancés à l’Algérie par ces pays afin qu’elle revoie sa position et adhère à la position commune de la communauté internationale. Il est dès lors possible que ce message ait fini par être bien compris à Alger.

Un autre élément significatif est venu s’ajouter à cette éventualité de normalisation des rapports entre l’Algérie et le Maroc: cette déclaration d’Abdelaziz Khaddem, secrétaire général du FLN algérien et représentant personnel du président Bouteflika, qui, dans un entretien à un quotidien marocain, s’est déclaré convaincu que les frontières entre les deux pays allaient être réouvertes.

Avec des relations flottantes avec la Tunisie, le Mali, la Mauritanie et le Niger, l’Algérie sera, dans un futur proche, dans une posture géostratégique extrêmement vulnérable. Le Maroc, à travers le groupe de contact international, a clairement choisi de soutenir l’opposition anti-El Gueddafi. La fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc depuis 1994 a eu des conséquences socioéconomiques désastreuses sur le Maroc oriental, mais également sur l’Algérie. Fin février 2011, Amina Benkhadra, ministre marocaine de l’Energie et de l’Eau, est venue à Alger. Cela avait été perçu comme une relance de la coopération entre Alger et Rabat. L’évolution rapide de la situation régionale fait que les deux pays sont demandeurs. «Instaurer un climat positif», selon une expression de Mourad Medelci, n’est plus un choix, mais une exigence.

Depuis le début de l’année, plusieurs indices laissent envisager une réouverture prochaine des frontières entre l’Algérie et la Maroc fermées depuis 1994. Multiplication de visites ministérielles sanctionnées par des accords de partenariat, médiation de quelques chefs d’états arabes et africains, une supposée médiation américaine plaidant pour cette réouverture, articles positifs dans les médias des deux pays et une mobilisation permanente de citoyens des deux pays, plaident en faveur de cette éventualité tant souhaitée.

Dans le cadre de cette mobilisation, il y a lieu de signaler côté marocain, cette initiative d’un collectif émanant de la société civile qui agit en ce sens depuis deux ans déjà, en appelant à cet objectif sur son site : www.maroc-algerie.com . Fort de la signature de plusieurs milliers de personnes pour une réouverture immédiate des frontières, son initiateur Abdelrhni BENSAID croit qu’aujourd’hui plus que jamais celle-ci est très proche. Il estime en cela, que l’attente n’a que trop duré et que les circonstances que traverse la région ces derniers temps, favorisent un changement d’attitude de la part des autorités algériennes qui devraient répondre aux appels répétés et aux souhaits des populations algérienne et marocaine. Ceci, afin de dépasser enfin le dernier obstacle à la construction d’un ensemble maghrébin fort, uni, solidaire et prometteur.

Mêmes attentes en Algérie où la société civile reste préoccupée par cette question à l’image de ces militants réunis autour de Abdellah Arfi, qui œuvrent inlassablement afin de changer le cours des choses et permettre aux centaines de milliers de familles séparées depuis dix sept ans de se retrouver. Pour cet acteur associatif, il est en effet grand temps de mettre fin à cette situation douloureuse et pénalisante pour les deux pays, aux niveaux humain et économique.
Il estime également que l’heure actuelle nous impose aujourd’hui plus que jamais, de tourner la page du passé de manière définitive et d’envisager des relations d’avenir mutuellement avantageuses pour les deux pays et leurs peuples.

Un groupe sur facebook qui milite également pour cette cause, constitué de citoyens marocains et algériens, a annoncé déjà la date de la réouverture de ces frontières, on peut lire sur son mur « Les familles séparées depuis 17 ans des deux côtés des frontières maroco-algériennes auront bientôt la possibilité de vivre les moments de retrouvailles. La date de la réouverture de ces frontières est prévue pour le 17 mai prochain. La fête doit s’organiser déjà dans les deux pays frères. Une date que les deux pays voisins vont fêter dorénavant ensemble. La fermeture a coûté chaque année et ce depuis 1994, deux points de croissance au Maghreb. Les marocains et les algériens sont invités à afficher les deux drapeaux des pays frères sur leur profil facebook* jusqu’au 17.05.2011, jour de cette réouverture».

Reste à savoir maintenant à quelle occasion cela interviendra-t-il et si facebook remportera le pari encore une fois!
*Pour rejoindre le groupe facefook http://www.facebook.com/group.php?gid=117444651612369

source : actu-maroc.com

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1 Comment

  1. A.b
    28/04/2011 at 00:04

    nous sommes des frères et cousins et voisins
    pourquoi une barrière nous sépare il faut la surpasser
    pour faire la paix et se serrer les mains et senbrasser
    et ratraper le temp passer et tourner la page et cons
    truire l’avenire emsembles comme on étais dans le pas
    ser !!!

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