La route nationale plus meurtrière
Même si le gouvernement marocain a fait de l’insécurité routière une priorité comme en témoignent la forte mobilisation dans toutes les régions du royaume et le nouveau code de la route qui entrera en vigueur à partir d’octobre 2010, l’hécatombe routière se poursuit, et la gravité est plus accentuée en rase de campagne qu’en milieu rural.
Le tribut est lourd ! Le bilan est alarmant !
Selon des statistiques fournies par le commandement régional de la Gendarmerie Royale Oujda, 248 accidents ont été enregistrés en rase de campagne au titre de l’exercice 2008. Ces accidents qui ne concernent pas ceux entraînant des pertes matérielles, ont fait 529 victimes dont 53 tués, 94 blessés graves et 382 blessés légers. En 2009, même si le nombre d’accidents s’est élevé à 278, soit 30 accidents de plus par rapport à 2008, le nombre de victimes a connu une légère baisse. Au fait, sur les 496 victimes signalées en 2009, on déplore 49 morts, 81 blessés graves et 366 blessés légers. Les pics sont enregistrés durant la période estivale (Juillet- Août). Plusieurs facteurs sont à l’origine de fléau, mais la cause hautement incriminée est, de l’avis de tout le monde, l’excès de vitesse : viennent en suite les dépassements dangereux, la conduite en état d’ivresse, l’imprudence et aussi les points névralgiques (virages dangereux par exemple)
Les accidents survenus sur nos routes nationales impliquent surtout des transports en commun, des poids lourds ainsi que des piétons et des usagers des deux roues, les plus vulnérables puisque sans protection.
Cette tendance à la baisse des victimes enregistrée par les unités du commandement régional de la Gendarmerie Royale Oujda est le fruit des campagnes de prévention menée régulièrement par la gendarmerie et un contrôle systématique assuré par une fréquence de barrages au niveau des points noirs. Toutefois, même relativement positif, ce bilan demeure fragile et mitigé.
La responsabilité n’incombe pas aux seules institutions concernées, police, gendarmerie, équipement….Les citoyens ont un important rôle à jouer pour avoir raison de ce fléau routier.
Commençons d’abord par adapter nos comportements et adopter des attitudes responsables et civiques.
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