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enseignement:l\’imposture qui s\’impose en impot

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Toute parole bâillonnée trouve un exutoire dans la violence. L’écriture est cette forme de violence ou « pouvoir des impuissants »selon une formule chère à Vaclav Havel, dont j’use, pour dénoncer les déviances que connaît le système éducatif marocain, et pour apaiser mon silence en rage. Qu’il s’agisse de la promotion ou des mouvements de mutation, les enseignants vivent dans le marasme psychologique et social à la suite de chaque événement passé (tant attendu). Les règles institutionnalisées qui régissent ces événements ressemblent en quelque sorte à celles du jeu de croquet imaginé par Lewis Carroll dans »Alice au pays des merveilles » .Dans cet épisode, les règles du jeu sont supprimées et c’est la reine tyrannique qui dirige la partie selon ses caprices, décidant unilatéralement de ce qui doit se faire. Cette parodie illustre bien les liens entre le jeu, le pouvoir et la société dans ces événements. Ou disons qu’en apparence l’objectif est clair, autant que le serment d’Hippocrate.

Mais ceux qui décident n’attestent que de la vérité qui leur a été « humainement » perceptible, celle qu’ils ont pu appréhender en un certain lieu, à une certaine heure, relativement à certaines personnes. On justifie les règles qui assoient à un jeu paradoxalement ouvert à toutes les déviances. Mettant à l’appui corroboratif les derniers résultats de la promotion 2008 des enseignants, qui attestent de l’irrationnel tant au niveau des résultats (promotion des fantômes et des zombies) qu’au niveau des critères d’évaluation infidèles et non fiables (tenue vestimentaire, luminescence ou incandescence !!!……..) ; C’est une opération partielle et partiale. On note par exemple à l’académie régionale d’éducation et de formation de l’oriental et précisément à Oujda le manque chez le délégué provincial et certains directeurs de cet aspect managérial efficace  dont fait éloge le rapport du conseil supérieur de l’enseignement et le projet réformateur qu’est le plan d’urgence. la cotation des enseignants pour la promotion aurait pu prendre la forme concertée, tant convoitée dans le management moderne.de telles actions irrationnelles attestent de l’avortement du plan avant sa gestation. A travers ces événements, on nous impose un jeu qui cache dans ses oripeaux les règles d’une imposture prétendue démocratique-approuvée par les instruments idéologiques d’état : syndicats ou « groupes de dépression »-et qui atteste de la permanence d’une situation chaotique dont la gestion se fait par abus de pouvoir. Voila ce qui donne une « fière » idée de l’épaisseur de l’épiderme chez certains membres de la tribu des administrateurs. Ainsi tous les slogans comme la citoyenneté, la démocratie, l’école de la réussite prônés ici et là, et que les enseignants sont censés inculquer à la génération du succès, vont les faire tomber dans la désuétude, la schizophrénie ou dans la prosternation hypocrite

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3 Comments

  1. IDRISSI M A
    10/01/2010 at 00:12

    Bravo pour le cri
    Puisse-t-il être entendu !

  2. MOSTAFA FAHD
    11/01/2010 at 00:40

    j’espére mr IDRISSI que ce cri singulier puisse etre multiplié au pluriel pour aboutir à l’oreille sourde(surdite causee par l’hégemonie d’autres sens)des responsables.le changement auquel on aspire tous est un apprentissage collectif de nouvelles sensibilites!et là nous devons crier au moins pour eveiller les sensibilites.merci pour l’encouragement

  3. MOHAMED .E.
    13/01/2010 at 14:16

    bravo,vous avez si bien crié la decéption collectif des enseignants (es)face à ces critères arbitraires.
    seulement ,et ce n’est qu’un point de vue,je trouve certains propos généralisés et généralisants un peu hors contexte de l’article ,si bien elaboré je ne me lasse pas
    de le redire.le faite de parler par exemple de la tribu des administrateur(ok vous evoquez qqs membres mais le terme mème de tribu sonne un peu « anthropologique » isolement ;entité fermée et probablement « primitive »)
    il est de mème lorsque vous qualifiez les syndicats de « groupes de dépression « et d’instruments idéologiques de l’etat .alors là ça devient de l’insulte pure et simple bien que maleureusement toutes les valeurs ont regressé mais tout de mème la géneralisation est toujours erronné lorsqu’il s’agit de phénomènes humains .

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