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Taza-Al Hoceima-Taounate sera le deuxième producteur d’olives en 2020

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Taza-Al Hoceima-Taounate sera le deuxième producteur d’olives en 2020

Le plan prévoit l’extension de l’olivier sur 120 000 ha, 22 000 ha de plus pour
l’amandier et 13 000 de plus pour le figuier ‰ La production de lait devrait
plus que tripler pour atteindre 170 000 tonnes par an contre 55 000 aujourd’hui
‰ 5,2 milliards de DH d’investissements attendus. 57% de l’enveloppe à fournir
par l’Etat.

Le diagnostic

La prédominance des céréales marque le paysage agricole dans la région de
Taza-Al Hoceima-Taounate : la filière occupe 51% de la SAU, génère 48% des revenus
agricoles de la région et 51% de la valeur ajoutée et occupe 20% de la
main-d’œuvre. La céréaliculture s’étend sur près de 425 000 ha et produit
quelque 510 000 ha.
Les plantations fruitières viennent en deuxième position avec 30% de la SAU, 41% du chiffre d’affaires
et 54% de l’emploi régional. Dans cette catégorie, c’est encore une fois
l’olivier qui domine avec 197
500 ha plantés pour une production de 284000 tonnes par
an suivi de l’amandier qui occupe 45 700 ha pour une production de 2 000 tonnes à
peine. Les légumineuses alimentaires occupent 12% de la SAU, les cultures fourragères
2%, et les cultures maraîchères, 1% de la SAU.
L’effectif total du cheptel régional s’élève à 2,2 millions
de têtes dominé par les ovins (1,53 million de têtes) suivi des caprins avec
416 000 têtes, et enfin les bovins avec 241 000 têtes. Les filières viandes
rouges et la filière lait représentent les plus grands contributeurs au chiffre
d’affaires et à la création de la valeur ajoutée du secteur de production
animale.  Par ailleurs, la filière viandes rouges ovines est le plus grand
pourvoyeur d’emplois dans les exploitations agricoles avec 48% de l’emploi
total.


Ce que prévoit le plan régional

Le Plan vert pour la région prévoit une enveloppe d’investissement globale
de 5,2 milliards DH dont  68% concerneront le développement de la
production végétale, 9% le développement de la production animale, les 23%
restant étant dédiés aux projets transverses. L’Etat prendra en charge 57% des
investissements alors que les producteurs agrégés supporteront 27% des
investissements et les agrégateurs les 16% restants. Au total, le plan a retenu
75 projets dont 34 projets dans la grande agriculture et 41 projets pour le
volet de la petite exploitation.

Pour la production végétale, l’investissement potentiel, estimé à 3,5
milliards DH, portera sur 65 projets visant la production et l’agrégation du
blé dur/tendre ainsi que la production de semences d’orge et de blé dur/tendre.
Le plan agricole prévoit également l’extension et le renouvellement des plantations
d’agrumes et l’agrégation de leur production. Est également prévue l’extension
et l’intensification d’oliviers accompagnée de la production et transformation
d’olives. Le reste de l’enveloppe sera, enfin, dédié à l’extension, la
réhabilitation et la valorisation des amandes, des figues, et l’intensification
de la culture du câprier.

Concernant la production animale le plan prévoit le lancement de 10 projets
phare qui profiteront d’une enveloppe de 488 MDH. Ces projets ont pour objet
essentiellement l’intensification et l’agrégation de la production laitière et
la valorisation du lait de chèvres comme produit du terroir. Il s’agira, en
outre, d’améliorer la productivité du cheptel ovin, de créer des ateliers
d’engraissement des taurillons et d’intensifier la production de viande
caprine. Enfin, le plan prévoit de créer un centre apicole régional et de
développer l’agrégation sociale dans le domaine de l’apiculture en soutenant
les coopératives.

Les projets d’accompagnement, appelés aussi actions transverses, auront
droit à une enveloppe de 1,2 milliard DH et couvriront notamment le domaine de
l’aménagement et réhabilitation de la petite et moyenne hydraulique (PMH) et la
création de plateformes oléicoles.

Les impacts attendus

A horizon 2020, la physionomie agricole de la région devrait nettement
changer. Le plan prévoit l’extension de l’olivier sur 120 000 ha, 22 000 ha de plus pour
l’amandier et 13 000 de plus pour le figuier. Ces trois cultures devraient
produire respectivement, en 2020, 660000, 8 000 et 85 000 tonnes soit des
augmentations de +134%, +300% et +127%. De même, les céréales devraient doubler
passant de 510 000 à 1 million de tonnes. Quant aux agrumes, la production de
la région devrait atteindre

150 000 t pour une superficie de 5 000 ha. Le plan prévoit également
l’intensification de la production de lait qui devrait se situer en 2020 aux
alentours de 170 000 t contre 55 000 actuellement et ce pour un cheptel
inchangé.

Grâce à  tout cela, la valeur ajoutée agricole devrait atteindre 4,26
milliards DH contre 1,6 milliard aujourd’hui avec le développement des
exportations quasi inexistantes actuellement.

A l’horizon 2020, l’activité agricole régionale créera 64 103 emplois
stables en milieu rural, soit 83% de plus qu’actuellement. 14 millions de
journées de travail supplémentaires seront générées par les activités de
production végétale et 6 millions seront issues des activités de production
animale.

 

 

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