Trente-quatre ans après la Marche Verte Le Maroc ne cesse de s’investir pour capitaliser ses acquis
Le Maroc célèbre ce vendredi le 34e anniversaire de la Marche Verte, un
événement historique déterminant qui traduit avec force la symbiose entre le
Trône et le peuple, unis par des liens indéfectibles et portés par le même élan
au service des causes nationales, en premier lieu la cause de la marocanité du
Sahara, qui constitue une source inépuisable d’inspiration enracinant dans
notre société les valeurs de citoyenneté et favorisant l’adhésion de tous les
Marocains, sans exclusive, à la dynamique de développement que connaît le
Royaume.
Initiée d’une main de maître, cette Marche qui a révélé le génie politique
incomparable de feu S.M. Hassan II, est entrée dans la légende et appartient
désormais au patrimoine universel au même titre que les grands événements ayant
marqué l’histoire de l’humanité.Ayant pour seules «armes» le drapeau national
et le Saint Coran et imprégnés des vertus de paix et de fraternité, les 350.000
volontaires, qui ont afflué des différentes régions du Royaume, répondant à
l’appel lancé par le regretté Souverain, le 16 octobre 1975, ont fait une
excellente démonstration pour les peuples du monde quant à la fidélité aux
valeurs de patriotisme et d’abnégation au service des causes justes, surtout
lorsqu’elles s’appuient sur des méthodes alternatives bannissant le recours à
la force pour le règlement des conflits, inscrivant ainsi en lettres d’or une
nouvelle page glorieuse dans l’Histoire de la Nation marocaine.
Vendredi 24 mars 2006 est une date qui restera gravée dans la mémoire des habitants
de la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia Al Hamra. Ce jour-là, Sa Majeté le Roi
Mohammed VI a appelé les fils des provinces du Sud à «engager une réflexion
sereine et approfondie, et voir comment ils conçoivent le projet d’autonomie
dans le cadre de la souveraineté du Royaume, de son unité nationale et de son
intégrité territoriale». L’adhésion de ces derniers à l’Initiative Royale ne
s’est pas faite attendre. D’où la mise en place du Conseil consultatif des
affaires sahariennes. Composée de représentants des tribus appartenant aux
provinces du Sud, cette institution répond parfaitement aux vœux de S.M. le Roi
exprimés à l’occasion du trentenaire de la Marche verte.
Le Souverain avait alors annoncé: «Au même titre que les partis politiques, les
populations et les élus de la région, notamment les chefs de tribus, connus
pour leurs expériences et leur sagesse, seront consultés à leur tour pour
recueillir leurs vues sur le projet de mise en œuvre d’une régionalisation
avancée et adaptée aux spécificités de cette région». Le geste Royal a valeur
de symbole et de vérité qui tire son fondement de cette noble mission de
préserver les acquis du processus d’unification et de consolider une culture de
développement économique et social, basée sur une dynamique de régionalisation
accordant, aux fils des provinces du Sud, une large participation à la gestion
locale. Il s’agit d’une régionalisation qui permettra aux Sahraouis de gérer
eux-mêmes démocratiquement leurs affaires. C’est grâce à cette implication que
les provinces du sud du Royaume ont connu, depuis leur récupération en 1975, un
développement soutenu dans divers domaines.
Aucun commentaire