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Economie : Maroc – Fête du Trône : 1999-2009, dix années de règne au service d’une économie ouverte qui a acquis une

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Economie : Maroc – Fête du Trône : 1999-2009, dix années de règne au service d’une économie ouverte qui a acquis une grande capacité d’adaptation
Maroc drapeauEn l’espace de dix années de règne, SM le Roi Mohammed VI a pu enclencher une dynamique de changements et de réformes et lancer d’importants projets de développement, qui ont consolidé l’économie nationale, devenue au fil du temps plus solide et plus ouverte, avec une grande capacité d’adaptation et d’absorption de chocs, aussi bien interne qu’externe.

La conception et la conduite de ces réformes et chantiers d’envergure ont connu un nouveau souffle et ont atteint un degré de maturité élevé.

, à la faveur d’une démarche réfléchie et sereine qui agit sur le fond et dans la durée en respectant la double logique de la consolidation des acquis et de l’ouverture de nouvelles perspectives de développement.

Le travail ainsi accompli durant cette période, certes courte dans l’histoire d’un peuple mais riche en réalisations, a littéralement transformé le Maroc, un pays doté désormais d’un projet de société claire et bien défini dans le temps et dans l’espace.

Les projets de développement et les réformes, lancés sous le règne de SM le Roi Mohammed VI, ont touché pratiquement tous les secteurs d’activité. Un large spectre de chantiers sectoriels et territoriaux qui a fait du Maroc un pays résolument tourné vers l’avenir et vers plus d’ouverture, s’inscrivant ainsi dans la logique d’un monde de plus en plus globalisé.

Lancé en février 2003, le mégaprojet du complexe portuaire Tanger-Med, aujourd’hui une réalité, illustre parfaitement cette dimension de globalisation dans les actions de SM le Roi et l’ambition du Maroc de se positionner comme acteur et partenaire dans les échanges économiques internationaux. Une ambition que le Souverain vient de réaffirmer avec le lancement du Tanger-Med II et la décision de construire un complexe portuaire intégré à Nador, tout aussi grandiose que le Tanger-Med, qui abritera un port en eaux profondes, un pôle énergétique et des plateformes portuaires et industrielle intégrées.

Ces deux infrastructures, qui se pointent aux portes de l’Europe et à la croisée des plus importantes voies maritimes internationales, se situent dans le sillage de cette politique libérale menée par le Maroc et qui se propose de transformer les atouts du Royaume en investissements nationaux et étrangers, en postes d’emplois et en croissance économique forte et durable.

+le Maroc, un grand chantier en mouvement+.

En effet, le Maroc enregistre avec fierté un dynamisme sans précédent des investissements publics, qui ont atteint en 2008 plus de 116 milliards de dirhams contre 43 milliards seulement en 2002. Dans cet effort, les entreprises publiques contribuent par 60 MMDH en 2008 contre 18 MMDH seulement en 1999.

Le rythme des investissements de ces entreprises a progressé de 14 pc par an, pour toucher pratiquement tous les secteurs de l’économie nationale et doter ainsi le Maroc d’un réseau autoroutier de 863 km (403 km en 1999), d’un réseau ferroviaire de 2.000 km, dont 600 km en double voie et d’un trafic portuaire de 72 millions de tonnes (48 millions en 1999).

Globalement, le Maroc est un grand chantier en mouvement stimulé par les grands projets d’infrastructure engagés dans les différents secteurs, la progression des dépenses d’investissement public et la réalisation d’un niveau appréciable des investissements directs étrangers (IDE), qui sont passés de 5 MMDH seulement en 2000 à plus de 33,6 MMDH en 2007.

Ce regain de l’investissement étranger est confirmé par les nombreux projets lancés au Maroc par des groupes économiques de renommée internationale qui n’hésitent pas à faire confiance au Maroc et à son économie à chaque fois qu’il s’agit de choisir un pays étranger pour délocaliser une production ou opérer une extension d’activité stratégique.

La décision du constructeur automobile Renault d’installer une usine à Tanger reflète clairement le niveau de la compétitivité de l’économie nationale à l’international dans la mesure où la crise internationale, qui frappe de plein fouet le secteur de l’automobile dans le monde, n’a pas dissuadé le groupe français de renoncer à cet investissement, malgré le retrait de son principal allié, le groupe japonais Nissan.

La dynamique du secteur de la construction, les nouvelles villes (Tamesna, Tamnsourt), les multiples unités hôtelières qui fleurissent ici et là, souvent avec des capitaux étrangers, viennent confirmer la nouvelle donne de l’économie nationale : solidité et grande de résistance face aux crises.

+La bonne résilience de l’économie nationale en période crises+.

En effet, l’économie nationale a été mise à rude épreuve, ces dernières années, mais elle a sorti encore plus forte aussi bien lors des années de sécheresses, qui se sont succédées au Maroc, que lors du dernier choc pétrolier ou de la crise actuelle qui ne laisse indifférente aucune économie, développée ou moins avancée soit-elle.

« L’économie marocaine a fait preuve d’une bonne résilience dans le contexte de la crise mondiale, en raison de la stabilité du cadre macro-économique, de la solidité du secteur financier et de l’efficacité du système de supervision et de régulation », estime le ministre de l’Economie et des Finances, M. Salahedine Mezouar.

Les efforts du gouvernement se concentrent aussi bien sur les mesures à entreprendre pour faire face aux effets de la crise que sur la préparation de la phase post-crise, par la diversification des sources de la croissance à travers l’accélération des moteurs des exportations et des IDE, l’accélération des programmes d’infrastructures et de réseaux et la promotion du développement humain et de l’investissement social, explique M. Mezouar.

Cette capacité de l’économie à s’adapter et à absorber les différents chocs a été appréciée non seulement par les investisseurs étrangers, mais également par plusieurs instances internationales, comme le FMI, l’OMC ou la BAD, qui citent souvent le Maroc comme un modèle à suivre sur le plan économique.

Ainsi le FMI a salué, dans son rapport, les performances économiques récentes du Maroc, qui est « bien positionné pour poursuivre son développement malgré la conjoncture mondiale difficile », ajoutant que le Royaume dispose d’un secteur financier stable, convenablement capitalisé et capable de résister aux chocs.

L’OMC n’a pas raté l’occasion du 4ème Examen de la Politique Commerciale (EPC) du Maroc pour féliciter le Royaume pour les résultats positifs des réformes macroéconomiques, structurelles et commerciales qu’il a engagées ces dernières années et qui ont permis le développement de l’économie nationale et favorisé une croissance du PIB qui tourne autour de 5 pc, quel que soit le contexte.

Au moment où l’agence de notation Fitch Ratings estime que la crise financière internationale actuelle aura un effet mineur sur l’économie marocaine, la BAD, la Commission économique pour l’Afrique et le Centre de développement de l’OCDE soulignent que « dans une conjoncture internationale de plus en plus difficile, le Maroc reste confiant dans les importants programmes de réforme mis en place ces dernières années ».

+ Des indicateurs au vert+.

Les indicateurs macro-économiques sont là pour confirmer cette réalité. Les statistiques du ministère de l’Economie et des Finances reflètent la consolidation de l’économie nationale durant ces dix dernières années, puisqu’ils montrent clairement que la croissance économique est passée d’une moyenne de 3,9 pc durant la période 1999-2003 à plus de 5 pc durant la période 2004-2008, avec une nette amélioration de la volatilité (2,8 points entre 2004 et 2007 après 6,7 points entre 1999 et 2003).

Il en ressort également une amélioration de 6,1 pc du revenu par habitant, une baisse du taux de chômage à moins de 10 pc et un recul du taux de la pauvreté à 9 pc en 2007 au lieu de 15,3 pc en 2001. Ces réalisations ont été accomplies dans un contexte national marqué par une maîtrise de l’inflation autour de 1,8 pc et du déficit budgétaire à 2 pc et la réduction du niveau de l’endettement global du Trésor de 7,3 points du PIB au cours des cinq dernières années pour se situer à environ 53,6 pc en 2007.

Toutes ces performances sont le fruit des choix stratégiques et mûrement réfléchis de SM le Roi Mohammed VI, qui ont engagé le Maroc sur la voie du progrès et de la prospérité et jeté les bases d’une économie bien ancrée dans un système économique international de plus en plus mondialisé, avec ses avantages et ses inconvénients.

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