De nos jours,on raconte moins de contes. On compte.
J’ai fait comme tout le monde. J’ai compté. J’ai analysé toutes les données de la chose et,en fin de compte ,je me suis rendu compte que je t’aime.
Ah ! si les mots ne me faisaient pas défaut, si je pouvais peindre ce que je ressens pour toi, je t’aurais dédié le plus beau des poèmes, j’aurais dessiné pour te plaire le meilleur tableau du monde.
C’est en toi que j’ai vu les premières couleurs de la vie. C’est entre tes bras que j’ai appris à naître une fois tous les jours. C’est en parcourant tes vertes contrées que j’ai connu le soleil ,les arbres et les épis de blé. Et ne serait-ce que pour cela, je t’aime.
Tu m’as donné tout ce que j’attendais de toi. Tu m’as fait boire le lait de tes seins pleins de chaleur. Tu m’as couvé,dorloté, tu m’as consolé dans mes moments de détresse. Tu as toujours répondu à mes appels; et ne serait-ce que pour cela, je t’aime.
J’ai blasphémé,j’ai juré, et jamais tu ne m’as rien reproché. Ton coeur est immense comme l’univers et tu sais pardonner. Et ne serait-ce que pour cela, moi, l’ingrat, je t’aime.
Toi qui comprends si bien,tu peux savoir à quel point je t’aime.Je t’aime chaque jour davantage. Je t’aime comme jamais personne n’a pu aimer, et un jour ,je te le promets, je créerai pour toi un mot plus fort que l’amour , et je le crierai partout et toujours. Car je t’aime très fort, mon amour, ma Patrie,MAROC.