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Mobilser les ressources chez l\’élève

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Maitriser les émotions

Qu’est-ce qui souvent va faire la différence entre deux candidats de même niveau à un concours ? La maîtrise des émotions. L’un aura abordé sereinement l’épreuve rassemblant efficacement ses connaissances, tandis que l’autre, envahi par le trac, aura constaté, le sujet à peine distribué, qu’il ne savait plus rien. Vous avez sans doute devant vous ces futurs candidats malheureux. Ce sont même souvent de bons élèves, montrant ainsi qu’il ne s’agit pas d’un problème de connaissances. Que faire alors pour les aider ? Vous pouvez explorer deux pistes : cherchez avec eux ce qui les paralyse et surveillez l’environnement.

Apprendre à gérer le temps .

Si le stress n’est pas provoqué par une absence de connaissances, il provient sans doute d’une difficulté à travailler en temps limité. Il est vrai que cet exercice est assez peu préparé en classe, alors qu’il est souvent pratiqué. On le constate dans la réalisation des exercices qui doivent être faits en temps limité : cette simple consigne n’a jamais fait l’objet d’un apprentissage antérieur pour de jeunes élèves. Pour remédier à ce problème, il faut être clair avec les élèves : soit vous estimez que l’essentiel est un exercice terminé ; soit vous considérez que le travail en temps limité est la preuve d’une compétence, et vous devez les préparer à ce type d’exercice auparavant. Quelques entraînements réguliers, à échelle réduite avec estimation de temps( cinq minutes pour tel type d’exercice par exemple ) doivent permettre de libérer les capacités de ces élèves. Question d’entraînement sur la durée.

Sécuriser l’environnement
Et si le stress de ces élèves venait aussi tout simplement des conditions de travail dans la classe ? Leurs voisins, par exemple, n’ont jamais leur matériel et leur « empruntent » constamment et, à la longue, elles ne peuvent plus travailler. L’environnement scolaire n’est plus sécurisant et bloque toute autre performance. C’est de votre ressort de repréciser les règles et réaffirmer la sécurité de tout un chacun dans le cadre de la classe. Vous pouvez même faire inscrire dans une fiche d’auto¬évaluation le critère « avoir son propre matériel ».

Méfiez-vous de la comparaison sociale

La comparaison sociale, c’est la tendance naturelle de tout individu dans un groupe à se situer par rapport à ses pairs. Une tendance amplifiée lorsque vous soulignez la réussite d’un élève, signalant ainsi par défaut l’échec ou l’absence de réussites des autres.

L’École est saturée de ce type de situations…

Spontanément, dans un groupe, l’élève a tendance à se comparer à son groupe, puis à un pair légèrement meilleur, à un leader, dans un processus d’identification positive, cela permet dans le même temps de se construire. La motivation essentielle peut naître de cette rencontre. Cependant, la comparaison peut être contreproductive dans le cas d’un élève en échec scolaire, plongé dans un espace scolaire qui lui rappelle à tout moment son état. Le problème doit se traiter dans un premier temps hors du champ de comparaison sociale, en entretien privé, peut-être en organisant un suivi de type « tutorat ». On peut compter sur une évolution de son attitude de travail dans les deux à trois mois.

Toute situation scolaire rappelle en mémoire des comparaisons antérieures à soi (des expériences par rapport à une performance antérieure). Des élèves au parcours scolaire déjà heurté se voient encore relégués dans un dispositif (un de plus) de remédiation – réparation comme l’Éducation nationale sait en inventer. Non seulement, ils n’en perçoivent plus le sens, mais ils ne se donnent pas l’autorisation d’atteindre les objectifs que vous leur assignez. Faites en sorte d’une part que ce dispositif soit temporaire pour permettre un roulement ouvert à tous ; ouvrez le travail en jouant sur les interactions dans le groupe, ce n’est pas un préceptorat. D’autre part, partez de points acquis, positifs, pour aller vers plus de complexité.

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4 Comments

  1. zaid tayeb
    01/12/2008 at 13:24

    Monsieur Moudrikah; Il y a longtemps que je suivais avec intérêt ce que vous écriviez sur la pédagogie en général et sur l’apprenant en particulier. J’avais trouvé très intéressant vos sujets et votre façon de voir les choses propre à un grand penseur. Malheureusement, vous ne faisiez que répéter et sans préavis ce que disaient les autres. Avec Monsieur Google, il n’y a pas de secret. Je laisse le soin aux lecteurs de juger :
    ‘’Qu’est-ce qui souvent va faire la différence entre deux candidats de même niveau à un concours ? La maîtrise des émotions. L’un aura abordé sereinement l’épreuve rassemblant efficacement ses connaissances, tandis que l’autre, envahi par le trac, aura constaté, le sujet à peine distribué, qu’il ne savait plus rien. Vous avez sans doute devant vous ces futurs candidats malheureux. Ce sont même souvent de bons élèves, montrant ainsi qu’il ne s’agit pas d’un problème de connaissances. Que faire alors pour les aider ? Vous pouvez explorer deux pistes : cherchez avec eux ce qui les paralyse et surveillez l’environnement.

    Apprendre à gérer le temps. Si le stress n’est pas provoqué par une absence de connaissances, il provient sans doute d’une difficulté à travailler en temps limité. Il est vrai que cet exercice est assez peu préparé en classe, alors qu’il est souvent pratiqué. On le constate dans les passations de consignes des évaluations de CE2 où des exercices de rédactions doivent être réalisés en temps limité : cette simple consigne n’a jamais fait l’objet d’un apprentissage antérieur pour de jeunes élèves. Pour remédier à ce problème, il faut être clair avec les élèves : soit vous estimez que l’essentiel est un exercice terminé ; soit vous considérez que le travail en temps limité est la preuve d’une compétence, et vous devez les préparer à ce type d’exercice auparavant. Quelques entraînements réguliers, à échelle réduite avec estimation de temps (trois minutes pour tel type d’exercice) doivent permettre de libérer les capacités de ces élèves. Question d’entraînement sur la durée. ‘’ Voici le lien
    link to educpros.fr

  2. AHMDE MOUDRIKAH
    02/12/2008 at 17:11

    PRIMO
    si vous aviez lu mon premier envoi vous auriez constaté que j’avais signalé que ce n’est pas mon propre écrit et puis mes amis et mes collègues sont au courant
    Donc vous n’avez pas du nouveau pour les lecteurs
    SECONDO
    Vous pouvez me dire si l’un de vous autres n’emprunte pas des sujets de chez les pédagogues ???????????????? Soient chercheurs ou candidats présentant leur thèse !
    Pour moi c’est un emprunt pour enrichir mes connaissances et celles des lecteurs par le biais de ce site qui malheureusement il y a ceux comme c’est votre cas qui ont un intérêt nuisible voire destructif
    Merci de cette vigilance puante seulement du mauvais côté ?Et c’est pour quand on voit uniquement les choses d’un angle noir et quand aurons-nous l’audace d’éradiquer ces mauvaises attitudes!!!!!
    Et comme notre proverbe arabe l’a déjà souligné :
    « La mouche tombée dans le petit lait ne fait qu’à écoeurer mais ne tue pas  »
    Je vous remercie de s’être avisé et de prendre toute cette peine pour un vaut sou
    Merci

  3. MOUDRIKAH AHMED
    02/12/2008 at 17:11

    A Monsieur Zaid
    PRIMO
    si vous aviez lu mon premier envoi vous auriez constaté que j’avais signalé que ce n’est pas mon propre écrit et puis mes amis et mes collègues sont au courant
    Donc vous n’avez pas du nouveau pour les lecteurs
    SECONDO
    Vous pouvez me dire si l’un de vous autres n’emprunte pas des sujets de chez les pédagogues ???????????????? Soient chercheurs ou candidats présentant leur thèse !
    Pour moi c’est un emprunt pour enrichir mes connaissances et celles des lecteurs par le biais de ce site qui malheureusement il y a ceux comme c’est votre cas qui ont un intérêt nuisible voire destructif
    Merci de cette vigilance puante seulement du mauvais côté ?Et c’est pour quand on voit uniquement les choses d’un angle noir et quand aurons-nous l’audace d’éradiquer ces mauvaises attitudes!!!!!
    Et comme notre proverbe arabe l’a déjà souligné :
    « La mouche tombée dans le petit lait ne fait qu’à écoeurer mais ne tue pas  »
    Je vous remercie de s’être avisé et de prendre toute cette peine pour un vaut sou
    Merci

  4. zaid Tayeb
    05/12/2008 at 13:37

    Ah ! Monsieur Moudrikah ! Quel est ce langage que vous parlez à un lecteur qui vous a avisé que ce que vous présentez aux lecteurs du site n’était pas à vous mais à ceux qui ont pris la peine de penser. Vous dites que ce n’est qu’un emprunt, vous devez savoir que l’emprunt doit être signalé. Vous prétendez que c’est un emprunt personnel pour enrichir vos connaissances, dans ce cas-là, vous ne devriez pas le publier en votre nom ’’Ahmed Moudrikah’’ et que vous devriez le garder pour vous. Vous dites que vous vouliez faire profiter les lecteurs, soit, mais il fallait les diriger sur le site en leur fournissant le lien.
    Je dois vous dire, Monsieur Ahmed Moudrikah, que vous avez fait deux conneries : la première est d’avoir publié les travaux d’autres en votre nom, la seconde est d’avoir agressé un lecteur qui vous a dit que ce que vous faites n’est pas bon. En conclusion, au lieu de me répondre sur un ton de méchanceté, vous auriez dû vous réviser ou reconnaître les faits et demander des excuses aux lecteurs.
    Sachez que je ne veux nullement ni vous nuire, ni vous détruire et qu’on ne doit pas comparer son prochain à une mouche.
    Au revoir et à un autre commentaire Monsieur Ahmed Moudrikah !

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