Association Amal pour la femme et le développement de la ville d’El Hajeb Dévoile les résultats de la recherche-action relative aux dossiers de violences faites aux femmes
Par Mohammed Drihem
Dans le cadre du projet de la « Promotion de la libération des violences basées sur le genre au Maroc, responsabilisation et plaidoyer » et en partenariat avec l’organisation Mobilising for Rights Assocites (MRA) , l’Association Amal pour la femme et le développement d’El-Hajeb a organisé une table ronde consacrée à la présentation des résultats des recherches de terrain menées sur le thème des : « Bonnes pratiques dans la réponse des autorités Dossiers publics des violences faites aux femmes, relations consenties hors mariage », et ce, le vendredi 26 mai, dans la salle de réunion de la commune d’El-Hajeb.
Au cours de cette table ronde, les résultats des recherches de terrain menées sur le thème « Protection plutôt que l’emprisonnement : la contribution de la criminalisation des relations sexuelles hors mariage à la montée des violences faites aux femmes au Maroc » et le thème « Diligence raisonnable envers les femmes victimes de violence : meilleures pratiques dans la réponse des pouvoirs publics à la violence commise à l’égard des femmes ».
Dans une déclaration à la MAP, la présidente de l’association Amal pour la femme et le développement à El Hajeb, Hasna Allali, a confirmé que cette table ronde avait été organisée dans le but de présenter les résultats d’une recherche-action à laquelle l’association Amal a participé avec un groupe d’autres associations nationales de Marrakech, Taza, Larache, Agadir et Ouarzazate, de sorte que l’Association Amal pour la femme et le développement à El Hajeb a travaillé dans ces recherches sous l’égide de l’Organisation des femmes partenaires pour la mobilisation internationale en organisant plusieurs réunions consultatives avec les personnes concernées par les dossiers des violences faites aux femmes.
Le premier dossier sur lequel l’association a travaillé, précise Hasna Allali, porte sur la manière dont les articles 490 et 491 du code pénal entrent en conflit avec l’application des exigences de la loi 103-13, et le second dossier concerne les bonnes pratiques dans les relations avec les pouvoirs publics.avec des dossiers de violences faites aux femmes.
Comme méthodologie et stratégie de travail, la Présidente de l’Association Amal a confirmé qu’il y avait une série de réunions avec des groupes d’acteurs pour recueillir leur avis sur l’application de la loi 103-13 et les obstacles auxquels ils sont confrontés dans l’application de la loi pénale, qui s’est conclu par la publication d’un ensemble de conclusions et de recommandations, dont la plus importante est l’abolition des chapitres 490 et 491 qui constituent une contradiction flagrante avec les acquis en matière des droits humains des femmes, étant donné que la criminalisation des relations extraconjugales ouvre une grande porte aux marges de manœuvres pour punir les femmes qui ne sont pas ainsi, encouragées à signaler la chasteté à laquelle elles sont exposées dans le cadre d’une relation extraconjugale.
Parallèlement à cela ajoute Hasna Al Alali ; au cours de cette rencontre, les bonnes pratiques les plus importantes dans les relations des pouvoirs publics avec ces dossiers des valences faites aux femmes depuis l’entrée en vigueur de la loi 103-13 jusqu’à présent ont été présentées, car il y avait un ensemble de mesures prises par les pouvoirs publics, en particulier pendant la période du COVID 19, où l’information était y a-t-il eu un ensemble de mesures Les mesures prises par les pouvoirs publics, notamment pendant la période de quarantaine, pour introduire des informations et faciliter la communication via des plateformes électroniques afin de permettre aux femmes de signaler les violences dont elles sont victimes, et autres mesures.
Pour sa part, l’avocate Hasnaa Alaoui des barreaux de Meknès a déclaré à MAP que les femmes ont aujourd’hui accès aux domaines de la santé de manière aisée, et qu’elles ont des privilèges et des personnes spécifiques qui les écoutent, afin d’éviter le blocage psychologique quelles rencontrent lors de ces premières confrontations avec ces dispositifs, et de leur faire prendre conscience du fait qu’elles ont des droits qui s’exercent dans un cadre purement légal, à savoir la loi 103-13, qui a largement soutenu les privilèges légaux accordés aux femmes et qui ont été présentées et expliquées lors de cette table ronde.
Quant au deuxième sujet, ajoute l’avocate Hasnaa Al-Alaoui, il concernait les exigences des chapitres relatifs à l’infidélité conjugale et à la prostitution, notant qu’il y a des personnes qui utilisent délibérément ces chapitres juridiques en premier lieu afin de faire pression sur le partenaire (c’est-à-dire le mari ou la femme) ou pour l’extorsion, et ces chapitres sont utilisés de manière inappropriée Juridiquement, comme priver les femmes de défendre leurs droits parce qu’elles sont confrontées à ces exigences.
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