L’Association Foret Modèle Ifrane Lance un projet de Caractérisation et réhabilitation des pratiques traditionnelles
L’Association Foret Modèle Ifrane
Lance un projet de
Caractérisation et réhabilitation des pratiques traditionnelles pour la conservation de la biodiversité
dans les parcours d’Iguer Aouragh au Moyen Atlas
L’Association forêt modèle – IFRANE (AFMI) a organisé le 4ème atelier de sensibilisation et de concertation initiée dans le cadre de son projet de « Caractérisation et réhabilitation des pratiques traditionnelles pour la conservation de la biodiversité dans les parcours d’Iguer Aouragh au Moyen Atlas (APAC Zaouia Ifrane) ».
L’objectif de cet atelier organisé au niveau de l’espace associatif de la Zaouia d’Oued Ifrane samedi 21 Mai dernier, avait pour but de faire le point sur l’importance de l’APAC et a été une occasion aussi ; pour la distribution du matériel de valorisation des Plantes Aromatiques et Médicinales (PAM) au profit de la coopérative Issoufar Zaouiat Ifrane qui a reçu par la même occasion les documents officiels concernant sa création par l’AFMI.
Selon Lahcen Oukanou, vice-président de l’AFMI, l’Objectif principal du projet : « Caractérisation et réhabilitation de pratiques traditionnelles pour la conservation de la biodiversité dans les parcours d’lguer Aouragh au Moyen Atlas » (APAC Zaouia Ifrane) financé par le PNUD-PMF dans la Zone du Parc national d’Ifrane et précisément au niveau de la Zaouia d’Oued Ifrane (APAC: Zaouia d’Ifrane) est la Réhabilitation des pratiques traditionnelles faisables d’une manière concertée et participative avec les communautés locales afin de pouvoir arrêter le processus de dégradation et de restaurer la biodiversité des zones fortement touchées par le processus de dégradation.
Selon lui, les problématiques à traiter par ce projet porté par l’Association Foret Modèle d’Ifrane sont : La Dégradation des terrains de parcours manifestée par la disparition des espèces appétables pérennes, le développement d’espèces annuelles toxiques et la régression de la biodiversité suite à l’abondant des pratiques traditionnelles (rotation des parcours « l’agdal » et la transhumance).
Aussi, la surexploitation des espèces de plantes aromatiques et médicinales, a entrainé la disparition de quelques espèces comme le (pyrèthre) et la raréfaction d’autres espèces (Thym…) dans la zone choisie pour ce projet.
Pour notre interlocuteur Mr Lahcen Oukanou, les activités proposées par ce projet auront un impact indirect aussi bien sur la biodiversité par l’instauration de la gestion rotative des parcours et l’Agdal et l’ensemencement des graines des espèces pérennes locales dans les milieux dégradés que sur la gestion durable des ressources naturelles par le valorisation des produits de terroirs, l’organisation des usagers en coopératives et l’équipement de ces dernières et par le renforcement des capacités de coopérateurs.
Mohammed Drihem
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