LE CPDH D’IFRANE AU SECOURS DES COOPERATIVES TOUCHEES PAR LES EFFETS DE LA PANCEMIE DU COVID-19 DANS LA PROVINCE
A l’occasion du mois sacré du Ramadan de l’an 1443, un mois de piété et de recueillement et à la dimension spirituelle incontestable., le Comité Provincial du Développement Humain d’Ifrane (CPDH) organise deux expositions des produits du terroir au profit des coopératives agricoles, artisanales et autres actives au niveau de la Province d’Ifrane.
Vingt stands implantés à la place de la poste au centre-ville d’Ifrane et autant de stands installés à la Place du Zéro dans la ville d’Azrou ont été dédiés par le CPDH d’Ifrane pour le soutien et l’encouragement de la redynamisation de ces coopératives qui ont souffert le martyr durant prés de deux années d’inactivité à cause des effets néfastes de la pandémie du COVID-19 qui a sévi durant cette dure période.
Plus discrète que d’autres secteurs d’activités économiques et de services, l’économie sociale et solidaire (ESS) a subi les affres et de la crise causée par la pandémie du Coronavirus (COVID-19). Quelles soient des coopératives agricoles ou artisanales, toutes les coopératives qui composent le secteur de l’économie sociale et solidaire au niveau de la province d’Ifrane comme partout d’ailleurs au Maroc sont pleinement touchées par cette crise et par la stagnation de la production et de la commercialisation de leurs produits.
A souligner au passage qu’au-delà de sa vocation de lutter contre la pauvreté et l’exclusion des populations vulnérables, l’économie sociale et solidaire (ESS) doit être pensée de nos jours et plus que jamais, comme un pilier de relance de l’économie nationale et une alternative garantissant une croissance durable et une résilience face aux crises.
La crise sanitaire causée par le COVID-19, qui a mis en évidence les vulnérabilités de nos sociétés ainsi que de nos économies, a engendré de fortes incertitudes tant au niveau de l’économie que de l’emploi. Au Maroc par exemple, 581.000 postes d’emploi ont été perdus entre le troisième trimestre 2019 et la même période en 2020, selon les derniers chiffres du Haut-Commissariat au Plan. Une tendance qui n’épargne apparemment aucun secteur d’activité exacerbant ainsi les inégalités et les fragilités.
A rappeler aussi que L’ESS, un concept désignant les entreprises et les organisations (coopératives, GIE, associations, mutuelles ou fondations) qui produisent des biens, des services et des connaissances tout en poursuivant des objectifs à la fois économiques et sociaux et en favorisant la solidarité, devra jouer un rôle de premier plan dans la relance de l’économie nationale et dans la lutte contre les répercussions néfastes de la crise engendrée par le coronavirus (Covid-19)
Il faut aussi et enfin, « soutenir que l’ESS présente des atouts incontournables en tant que mode d’entreprenariat inclusif des jeunes et des femmes surtout en milieu rural, vecteur des valeurs de solidarité et de cohésion sociale, levier de développement durable territorial et un vivier important d’innovations sociales et d’intelligence collective. Son développement permet de contribuer à organiser le secteur informel, à créer de nouveaux emplois et à lutter efficacement contre la pauvreté ».
Mohammed Drihem
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