La pandémie de la COVID-19 fait des ravages dans les camps Sahraouis de la mort à Tindouf, en Algérie
Des organisations humanitaires et des représentants du Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés viennent de tirer l’alarme sur la situation alarmante dans les camps des séquestrés Sahraouis marocains sis à Tindouf en Algérie où l’on assiste à une propagation exponentielle de la pandémie de la COVID-19.
Ce sinistre constat a conduit le Haut Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés à déclarer les camps des séquestrés Sahraouis marocains de Tndouf zone sinistrée.
Selon un dernier bilan, communiqué par les autorités algériennes et leur pantins polisariens, il est fait état de près de 500 cas confirmés de la COVID-19, dont le président du soi-disant croissant-rouge du polisario, Bouhbiny Yahya Bouhbini, et plus d’une trentaine de décès suite à l’abandon de ces camps des séquestrés Sahraouis marocains par l’Algérie, sa tutrice.
A ce sujet, l’ONU a été informée de la propagation inquiétante de la pandémie dans les camps des séquestrés Sahraouis de Tindouf contrôlés par le polisario, dans le Sud de l’Algérie, où le personnel de l’ONU aurait été infecté par le virus.
Raison pour laquelle, un représentant du Haut-Commissariat des Nations-Unies pour les Réfugiés à Tindouf a informé Monsieur Collin Stewart, Chef de la MINURSO, d’un dangereux pic de cas de la COVID-19 dans les camps de Tindouf, soulignant que quatre membres de son équipe ont été testés positifs au virus contagieux.
La question de la pandémie dans les camps de Tindouf avait été évoquée au Parlement Européen dès avril 2020 par la députée belge Frédérique Ries qui signalait que les conditions de santé sont déplorables et que les équipements de base nécessaires pour traiter les personnes contaminées par le virus font défaut.
A noter que les conditions de santé dans ces de la honte à Tindouf sont déplorables et le manque d’équipements nécessaires pour traiter les personnes contaminées par la COVID-19 complète ce sombre tableau. Autant dire que la situation est très inquiétante, bien au-delà des statistiques officielles communiquées par les polisariens et l’Algérie.
Cette situation pandémique a conduit le terropolisarien Brahim Ghali, contaminé à la COVID-19 et atteint d’un cancer du pancréas en phase terminale, en Espagne où il a été hospitalisé sous une fausse identité et ce, après avoir obtenu des garanties du pouvoir espagnol de ne pas le poursuivre à sa sortie de l’hôpital.
Force est donc de constater que les camps de la mort de Tindouf dépendent totalement de l’Algérie et des dizaines de milliers de Marocains sahraouis séquestrés y vivent dans des conditions déplorables en raison du manque d’infrastructures sanitaires, de médicaments et de nourriture, tandis que l’Algérie, elle-même, lutte pour faire face à la pandémie et est dramatiquement en retard dans la campagne de vaccination par rapport aux pays voisins.
Le Maroc, qui prend la tête de l’Afrique, a jusqu’à présent vacciné 8,7 millions de personnes, dont 4,1 millions ayant reçu leur deuxième vaccin, tandis que l’Algérie n’a vacciné que 75 000 personnes sur une population de près de 45 millions d’habitants.
Farid Mnebhi.
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